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Test : Wondervape RDA – iJoy

  • Par , le 2/10/2017 à 18h30
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Ijoy est largement connu pour ses atomiseurs et ses mods, et propose le Wondervape RDA avec certains de ses kits. C’est un dripper incohérent, limité à une seule configuration de vape dans laquelle il n’est que correct. Un raté dans une gamme par ailleurs excellente.

Des finitions agréables

Le Wondervape RDA est proposé seul, mais on le trouve également en kit avec certaines boxes de la marque. Il est livré avec un tournevis et une pochette de pièces de rechange contenant des vis pour le plateau, des joints et deux résistances. La première impression est bonne et se confirme à l’usage, ce dripper est bien réalisé et les finitions sont tout a fait correctes pour le tarif auquel il est proposé. Les joints sont bien calibrés et retiennent fermement la cloche, le top cap et le drip tip.

Revue technique

Les caractéristiques essentielles du Wondervape RDA de Ijoy

  • Diamètre : 24mm
  • Hauteur : 37,8 mm
  • Drip tip en Ultem
  • Airflow : double
  • Montage : double coil
  • Origine : Chine

Le pack comprend

  • 1 Wondervape RDA
  • 1 pochette de pièces de rechange
  • 1 tournevis
  • 1 portion de coton
  • 2 coils pré-montés

Une ergonomie de récupération

À la base du dripper, la connexion 510 est parfaite, avec un plot positif qui ressort largement du filetage. Aucun souci en vue si vous souhaitez le monter sur une connexion hybride. On regrette malgré tout l’absence d’un pin bottom feeder, livré de plus en plus souvent en standard. Pour les bricoleurs, le pin a un pas de vis de 3 mm, il est relativement facile d’en trouver avec un perçage central et vous pourrez ainsi rendre ce dripper compatible BF.

À l’autre extrémité, on trouve un drip tip 810 en Ultem, large et court comme la plupart des modèles dans ce format. L’adaptateur 510 n’est pas fourni si vous préférez les drip tips moins larges et plus longs. Là encore, on les trouve facilement, mais compte tenu du coût dérisoire que cela représente pour un fabricant, son absence agace.

Ce dripper dispose de deux arrivées d’air, l’une sous les coils et l’autre latérale.

Les arrivées d’air inférieures ne sont pas réglables, la cloche s’arrête juste au dessus. Elles procurent un flux d’air aérien un peu restrictif, plutôt agréable et sans turbulences. Pas moyen donc d’avoir un flux d’air plus serré, ce dripper ne conviendra qu’à l’inhalation directe et les puissances de vape au-delà de 60 W. Impossible de fermer une de ces arrivées d’air, on ne peut donc faire que des montages en double coils.

Les arrivées d’air latérales sont réglables en tournant le top cap sur la cloche, mais ces deux éléments ont très probablement été récupérés d’un autre modèle de dripper et cela ne correspond pas du tout à ce qui aurait convenu à celui-ci.

Ce qui me fait parler de pièces de récupération, c’est que la cloche dispose de deux arrivées d’air symétriques pour le double coil, et d’une arrivée d’air pour le simple coil. Vu que les arrivées d’air inférieures n’autorisent que le double coil, il est totalement inutile d’avoir une position simple coil sur la cloche. Clairement ces pièces ont été prévues pour un dripper ne proposant que des arrivées d’air latérales, auquel cas l’option simple coil est cohérente. Mais sur celui-ci, c’est une aberration.

En soi, on pourrait passer rapidement sur ce détail s’il n’était pas gênant à l’usage. Les trois ouvertures sur la cloche sont très larges, et la position du top cap pour fermer toutes les arrivées d’air de la cloche est très précise. Tournez le top cap d’un demi millimètre et vous ouvrirez une des arrivées d’air de la cloche. Le bon réglage, quand vous ne souhaitez pas utiliser les arrivées d’air latérales, exige de positioner très minutieusement le top cap et de ne pas le faire bouger ne serait-ce que d’un demi millimètre ensuite. Pénible, alors que sans la position simple coil de la cloche, tout serait aisé et stable.

En ouvrant les arrivées d’air latérales, on a bien entendu rapidement un flux d’air très aérien, puisqu’il s’ajoute au flux d’air inférieur qu’on ne peut pas couper. Avec un montage à 60 W, les saveurs disparaissent immédiatement. Reste à faire des montages plus gros pour plus de puissance, du moins si on trouve la place pour les installer.

Un plateau peu pratique

Les posts du plateau sont en ligne, les deux trous intérieurs plus bas que les extérieurs. Pourquoi pas comme configuration, mais cela reste moins pratique que les dispositions velocity quoi qu’il arrive. On peut soit utiliser un trou par patte, mais il faudra faire un peu de gymnastique aux pattes de vos résistances pour le centrage. On peut également placer les pattes dans deux trous seulement, les extérieurs pour les résistances longues et les deux intérieurs pour les courtes. 

Vous pouvez tout de suite oublier la première option, puisqu’on ne peut pas installer de résistances longues si on veut les avoir bien au dessus des arrivées d’air inférieures. Celles-ci sont placées à l’extérieur du plateau, au ras du bord et donc de la cloche. Une résistance de plus de 7 mm a toutes les chances de venir en contact avec la cloche et de faire un court circuit, sans parler du coton qui sera tordu. Il faudrait la décaler vers l’intérieur, donc loin des arrivées d’air inférieures avec comme conséquence immédiate une vape ridiculement mauvaise.

On utilisera donc des petits coils, du moins d’une longueur inférieure ou égale à 7 mm, et plutôt les deux passages intérieurs sur les posts pour les pattes des résistances. Veillez à ne pas placer les résistances trop près des arrivées d’air, les posts sont très bas, et les trous de passage des pattes un petit peu moins hautes que les arrivées d’air. Il faut donc remonter sérieusement les résistances, ce qui est, encore une fois, peu pratique.

Un bon point pour les vis du plateau, leur emprunte cruciforme est nette et profonde ce qui permet de visser facilement sans risque de les abîmer. On peut également mentionner une cuve profonde qui permet de placer une bonne dose de coton, et nous venons de faire le tour des points positifs de ce plateau.

Une vape limitée

La vape est agréable et les saveurs tout à fait correctes avec deux petits coils juste au dessus des arrivées d’air inférieures, entre 60 et 80 W sur un double coils arrivées d’air latérales fermées. Avantage de la position excentrée des arrivées d’air, on peut facilement dripper par le drip tip sans risquer de faire couler de liquide dans les arrivées d’air. Mais pas de vape en simple coil, pas de vape à plus de puissance puisqu’on ne peut pas mettre de gros coils, et pas de vape à puissance moindre puisqu’on ne peut pas limiter les arrivées d’air inférieures.

Le coup de grâce, c’est que le Lush de Wotofo, par exemple, a un bien meilleur rendu des saveurs dans les mêmes conditions et accepte une plus large palette de montages. Le Wondervape RDA n’est même pas le meilleur dans l’unique configuration de vape qu’il propose concrètement. Difficile de lui trouver un intérêt dans ces conditions me direz vous. Et je vous le confirme, je n’ai pas trouvé non plus. 

En résumé

On aime

  • Les bonnes finitions

On n’aime pas

  • L’absence d’adaptateur 510
  • Les arrivées d’air
  • L’absence de pin BF
  • Le plateau peu pratique
  • Le rendu des saveurs moyen
  • Il est rès limité
  • Ses incohérences

Conclusion

Notre note : 2/5 pour la vape correcte avec deux petits coils à 60 W. Au-delà de ça, ce dripper est incohérent, peu pratique, limité, rapidement agaçant aussi bien pour faire son montage que pour l’utiliser. iJoy a beaucoup d’excellents produits à son catalogue, il est évident que celui-ci a été bâclé. Le canard boiteux de la gamme, il en faut sans doute toujours un, nous venons de le découvrir. Quoi qu’il en soit, passez votre chemin, s’il vous tentait regardez le Lush de Wotofo par exemple, infiniment meilleur.

Le Wondervape RDA de iJoy en images

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