Eleaf a voulu son nouveau pod innovant, et de fait l’iCard est surprenant à bien des égards. En bien pour son remplissage facile et son autonomie, en moins bien concernant la qualité de la vape et l’ergonomie de l’embout.
L’iCard est original
L’iCard n’est pas spécialement compact pour un pod, mais sa forme plate permet de le glisser facilement dans une poche. La réalisation de l’ensemble est soignée, même s’il laisse une légère impression de “tout plastique” peu valorisante au premier abord. Le bouton de déclenchement par exemple est presque affleurant, mais pas parfaitement aligné avec le bord du pod. C’est un détail, mais on le remarque justement parce que c’est “presque”. Il n’en reste pas moins qu’il fonctionne très bien, heureusement.
Astucieux, le capuchon permet de protéger l’embout des éventuelles poussières et prend place en bas du pod quand on l’utilise.
Ce format permet également d’embarquer une batterie de 650 mAh pour une très bonne autonomie, le pod consommant très peu d’énergie. La recharge peut se faire pendant qu’on vape, ce qui laisse une marge appréciable, et les deux LED à l’intérieur du réservoir indiquent le niveau de batterie restant selon leur couleur. Elles éclairent en même temps la surface du liquide dans le réservoir, ce qui rend le niveau bien visible malgré un plastique sombre. C’est astucieux et l’effet est réussi.
Revue technique
Les caractéristiques essentielles du iCard d’Eleaf
Type de matériel | kit débutant |
---|---|
Dimensions mod | 34 x 14 x 87 mm |
Batterie | 650 mAh |
Plage d’utilisation | max 15 W |
Résistances | 1,2 ohm |
Poids du kit | 45,9 g |
Capacité du réservoir | 2 ml |
Le coffret comprend
iCard (x1), résistances (x2), cordon USB (x1), mode d’emploi (x1)
Un remplissage innovant
Le remplissage se fait en tirant un petit bouton qui déverrouille le réservoir, puis en faisant pivoter celui-ci.
Le réservoir perpendiculaire au pod rend accessible les deux orifices de remplissage, choisissez-en un au hasard pour insérer l’embout de votre bouteille et remplir. L’opération est facile, propre et sans fuite grâce à une petite valve en silicone qui empêche le liquide de ressortir, même si on retourne le pod avant d’avoir remis le réservoir en place. C’est un système ingénieux et très fonctionnel, résolument dans l’esprit de simplicité d’utilisation des pods.
Il impose simplement un embout de bouteille assez fin et long, incompatible avec les pipettes par exemple mais sans souci avec l’immense majorité des bouteilles de 10 ml.
Des défauts embêtants
Le changement de la résistance est une autre paire de manches. Elle se visse par le dessus du réservoir en enlevant le drip tip, mais le manque de prise peut rendre la manipulation délicate et un peu douloureuse pour l’extrémité des doigts quand il s’agit de serrer suffisamment. Pour palier à cet inconvénient, Eleaf a placé à l’intérieur de l’embout une lamelle en métal qui fait office de tournevis. Cela aide mais sans rendre le tout pratique pour autant.
La résistance de 1,2 ohm n’est pas non plus des meilleures pour le rendu des saveurs, assez approximatif et estompé. Certes, on n’attend pas d’un pod un rendu équivalents aux meilleurs reconstructibles, mais il est en l’occurrence décevant pour un pod. Le hit est lui aussi dans une moyenne plutôt basse, sans être catastrophique. Il est préférable pour un bon agrément de vape d’utiliser des liquides peu chargés en glycérine végétale, avec des arômes prononcés et un taux de nicotine un peu supérieur à votre habitude.
Le flux d’air quant à lui est agréable, mais trop ouvert pour une vraie inhalation indirecte. C’est probablement le gros point faible de ce pod, puisqu’il correspond davantage à une inhalation directe restrictive, avec laquelle la puissance de vape du pod est insuffisante. Un flux d’air plus restrictif, bien adapté au MTL, aurait probablement permis à la résistance de mieux s’exprimer et aurait surtout rendu le pod cohérent. On peut améliorer un peu cela en bouchant une des deux arrivées d’air sur les côtés de l’embout, mais cela change finalement peu le résultat.
La forme de l’embout n’arrange rien à l’agrément de chaque bouffée, il est trop imposant, très large et assez épais. Ce point reste subjectif et on finit sans doute par s’y habituer, mais la sensation d’un embout qui fait presque la largeur de la bouche m’est peu naturelle et agréable.
Difficile de recommander ce pod pourtant innovant donc, puisqu’il se révèle décevant à la vape.
En résumé
On aime
- Sa réalisation soignée
- Les innovations
- Le remplissage facile
- Son autonomie
On n’aime pas
- Les saveurs très estompées
- Le hit moyen
- Le flux d’air pas assez restrictif
- Son embout peu agréable
- Le changement de la résistance compliqué
Conclusion
L’iCard d’Eleaf innove avec succès pour le remplissage de son réservoir et son design. Il offre une bonne autonomie, mais également une vape très moyenne qui, associée à un embout peu confortable, incite à ne pas le recommander. Son flux d’air trop ouvert le rend incohérent et dégrade sensiblement le rendu des saveurs et l’agrément de vape.
Le iCard d’Eleaf en images
Les derniers articles sur la marque Eleaf
Mais aussi :
- Test : Iore Prime – Eleaf
- Test : Isolo S – Eleaf
- Test : Mini iStick 2 – Eleaf
- Test : iStick Power 2C – Eleaf
- Test : Kit iStick Pico Plus – Eleaf
- Test : Kit iStick Power 2 – Eleaf
- Test : kit iStick Pico 2 – Eleaf
- Test : iSolo R – Eleaf
- Test : kit iStick S80 – Eleaf
- Test : iStick Pico Compaq – Eleaf
Pour ne rien manquer de l’actualité de la vape, rejoignez les 6 500 abonnés à notre newsletter et recevez chaque semaine nos derniers articles !
[wysija_form id=”2″]