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Test : Wormhole RDA – Vapefly

  • Par , le 27/06/2018 à 17h00
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Le dripper Wormhole de Vapefly propose une vape en double ou simple coil, en inhalation directe allant d’un tirage restreint à un tirage franchement aérien, sans être excessif. Il dispose d’un double flux d’air, interne et externe, tout en limitant les possibilités de fuites souvent associées à ce genre de dispositif. C’est un bon dripper.

Une invitation au voyage ?

Vapefly, en nommant ce dripper, a voulu rendre hommage à Stephen Hawking au travers de l’une des implications de sa recherche d’une théorie du tout, autrement nommée théorie des cordes : les trous de vert, chers à la série Stargate ou mieux à l’excellente  série Fringe. Cette théorie impliquerait en effet l’existence d’une infinité d’univers parallèles, que l’on pourrait atteindre grâce à ces trous, si l’on pouvait en sortir vivant, ce qui n’est pas gagné, et si on pouvait survivre dans l’univers d’arrivée, ce qui est impossible puisque par principe, les lois de la physique y seraient différentes. Le Wormhole est de fait plein de trous permettant de varier sa vape,  donc de découvrir d’innombrables univers gustatifs inconnus. Capillotracté ? Oui, un tantinet !

Plus concrètement, le Wormhole est un dripper plutôt petit (28 mm de haut), dont la finition mélange l’acier satiné et le plastique givré.

De nombreux trous permettent de varier le tirage très finement, toujours bien en face des coils, nous y reviendrons.

Le dripper est composé de trois pièces : une base et un baril en acier, un top cap en plastique, qui accueille un drip tip au format 810, lui aussi givré. Du classique.

Un flux d’air ingénieux

Le Wormhole dispose d’un double flux d’air. En général, je me méfie des flux d’air compliqués, qui souvent débouchent sur un casse tête inutile ou générateur de fuites variés. Ici, point de crainte, le paracétamol ni le solapin ne seront nécessaires, le système est simple et bien conçu.

Le premier flux est traditionnel, par les côtés, il se règle en ajustant le top cap en plastique, qui permet d’ouvrir 1 à 3 trous sur les 5 présents de chaque côté sur le baril. Le but est de toujours avoir les arrivées d’air en face des coils. Malin.

Le deuxième airflow est interne, il vient arroser les coils depuis le centre des posts. La vis centrale sert à fixer une plaque en U qui supporte les trous d’aération. Elle peut être changée par une autre qui ne comporte de trous que d’un côté, pour utiliser le dripper en simple coil.

L’arrivée d’air interne vient chercher l’air par un conduit percé dans la base, qui traverse ensuite le plot négatif pour arriver entre les plots. Le flux est réglable en tournant le baril de manière à ouvrir plus ou moins le conduit. La conception de ce double flux est remarquable, non seulement par ses réglages, mais surtout par le fait qu’il ne génère pas de sources de fuites. Nous avons donc deux flux d’air indépendants, réglables facilement : on peut utiliser l’un, l’autre ou les deux et le tirage peut aller de très serré à franchement aérien. Dans les faits, il y a peu d’intérêt à utiliser uniquement le flux interne, il est plus judicieux de chercher un équilibre entre les deux flux.
Le flux d’air interne compte environ pour 1/3 du flux total, et il est facile de trouver un équilibre. Un de mes réglages fonctionnels, pour une vape directe un peu restreinte, consiste à régler le flux interne au 2/3, et laisser 2 trous ouverts sur le flux externe.
Par ailleurs, si le tirage peut être très serré,  cet atomiseur est pensé pour l’inhalation directe, restreinte ou aérienne, mais directe. 

Le montage est relativement simple

Pour le montage, deux posts accueillent ensemble les deux coils, ce qui est un peu plus délicat qu’avec un post Velocity : il faut juste faire un prémontage et couper les pattes des bobines avant de les placer définitivement. Les 2 coils fournis avec les pièces sont faits d’un composite de fils tressés très fins. Personnellement je ne suis pas fan, même si ça fonctionne correctement. La résistance résultante est basse (0,16 ohm), elle oblige à une vape très aérienne qui me semble un peu au-dessus des limites de ce dripper. Je préfère une résistance de 0,2 à 0,25 ohm pour donner une vape un peu plus savoureuse.

Des saveurs intéressantes

De mon point de vue, ce fonctionne bien entre 45 W et 60/70 W en double coil, et entre 25 et 40 W en simple coil. Dans ces configurations, les saveurs sont bien restituées, de manière plus dense en double coil, la vape en simple coil étant à mon goût plus diluée, pas désagréable, mais moins présente.

La finesse de réglage du flux d’air est un élément déterminant du rendu des saveurs, on sent bien quand le flux est trop ou pas assez ouvert, et il est possible de faire varier la température de la vapeur pour s’adapter à différentes saveurs. Bref, si ce n’est pas l’atomiseur du siècle et que je ne suis pas tombé de ma chaise en  vapant avec, il fait tout de même partie des drippers double coil capables d’une très bonne restitution des saveurs, ce qui n’est pas si courant.

Revue technique

Le Wormhole est livré dans une boite blanche qui contient tout ce qu’il faut de pièces de complémentaires : joints, vis, pin BF, adaptateur pour drip tip 510 et tournevis. Il manque toutefois un top cap de rechange : il est en plastique donc susceptible de vieillir vite ou de casser lors d’une chute.

Les caractéristiques essentielles du Wormhole RDA de Vapefly

Type de matériel dripper
Diamètre 24 mm
Hauteur 28,5 mm
Poids 35 g
Type de montage double ou simple coil
Drip tip 510 et 810
Matériaux acier

Petite observation attristée

Les joints qui maintiennent le baril sur la base sont un peu trop serrés. Même en les enduisant de liquide, il reste difficile de le retirer, ce qui m’a obligé à forcer… et à fendiller le top cap en plastique que j’avais laissé en place.

Bref, il faut impérativement d’abord retirer le top cap avant de chercher à retirer le baril de la base, ou comme je l’ai fait, retirer un des joints.

Petites observations joyeuses

Le connecteur 510 sort suffisamment pour visser ce dripper sur un mod mécanique hybride. Il est aussi fourni avec un pin percé, le rendant compatible avec les box bottom feeder..

En configuration simple coil, les trous des arrivées d’air sur le côté sont plus petits, rendant le flux plus restreint, ce qui est tout à fait pertinent pour équilibrer les flux interne et externe sans être trop aérien.

La cuve est d’une profondeur rarement vue : 11 mm. Ça laisse une belle marge entre 2 alimentations en liquide, qu’on l’utilise en dripper ou en squonker. Remarquons au passage que les usinages ne souffrent aucune critique, non plus que les finitions.

Bref, il ne manque rien à ce dripper, à part un top cap de secours, ou mieux un top cap en acier.

En résumé

On aime

  • L’équilibre saveurs/vapeur en double coil
  • La qualité de fabrication
  • Le système d’airflow ingénieux
  • L’absence de fuite (si on ne met pas le dripper à l’envers).
  • La présence d’un pin BF

On n’aime pas

  • Les joints trop serrés sur la base
  • L’absence d’un top cap de remplacement.

Conclusion

4 /5
 

Le Wormhole RDA de Vapfly est un bon dripper double coil, il ne révolutionne pas la vape mais produit une vapeur dense en préservant des saveurs fidèles. Il devrait plaire à ceux qui apprécient de pouvoir ajuster leur flux d’air finement pour les adapter à leur vape et aux saveurs des leurs liquides. Son top cap en plastique est un peu fragile, il manque un exemplaire de remplacement ou une version en acier.

 

Le Wormhole RDA de Vapefly en images

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