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France : le marché de la vape devrait continuer de croître dans les prochaines années

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Une nouvelle étude Xerfi indique que le vapotage devrait se porter de mieux en mieux au cours des prochaines années en France. Notamment grâce aux vape shops, aux buralistes, mais également aux pouvoirs publics.

Augmentation prévue de 5 % à 10 % chaque année

Hier, l’institut d’études privé Xerfi, a publié une nouvelle étude baptisée « les perspectives du marché de la cigarette électronique à l’horizon 2023 ». Prenant en compte l’offensive des buralistes et de Big Tobacco sur le marché, les potentielles menaces réglementaires à venir, ainsi que les perspectives de croissance du secteur, il nous livre son point de vue sur le futur de la cigarette électronique dans l’Hexagone.

L’un des premiers points soulevés par le document concerne l’excellente position du vapotage à l’heure actuelle. Entre la lutte menée par les pouvoirs publics contre le tabagisme, le taux de prévalence tabagique en France, qui est parmi les plus hauts de l’OCDE, ou encore la visibilité accrue des cigarettes électroniques au cours des dernières années, le marché du vapotage aurait tous les atouts pour continuer de croître.

Xerfi indique ainsi qu’il pourrait se chiffrer à 1,3 milliard d’euros d’ici à l’année 2023, en enregistrant une croissance annuelle allant de 5 % à 10 %.

Autre information que révèle cette étude, la France compterait aujourd’hui 2 millions de vapoteurs, soit 4,4 % des personnes âgées de 18 à 75 ans. Dans l’hypothèse où 45 % des fumeurs français passeraient à l’e-cigarette, le marché pourrait atteindre 2 milliards d’euros, et même 3 milliards si l’ensemble des fumeurs faisaient le switch.

Une situation qui n’a cependant que peu de chances de se produire, notamment à cause du besoin de « lever une multitude de freins » afin d’y parvenir. Parmi eux, la frilosité certaine qu’ont les pouvoirs publics par rapport à l’utilisation d’une cigarette électronique.

Vape Shops, buralistes, cigarettiers, tout le monde participe

Comme le rappelle Xerfi, cette faible volonté politique de promouvoir la cigarette électronique comme un véritable outil de sevrage tabagique, n’empêche pas l’industrie du tabac de continuer à miser dessus. La plupart des cigarettiers possédant aujourd’hui un ou plusieurs produits de la vape sur le marché, la plupart du temps sous forme de pods.

British American Tobacco (BAT) avec les pods Vype et Vuse, Altria avec ses e-cigarettes Markten, Imperial Brands avec Blu, ou encore Japan Tobacco International (JTI) avec Logic. Tout ça sans compter les produits du tabac chauffé tels que l’IQOS de Philip Morris International, ou encore le Ploom de JTI.

Autant de produits sous la forme de systèmes fermés, qui obligent leurs utilisateurs à s’approvisionner exclusivement auprès du fabricant, lui permettant de conserver ses clients, et ainsi de continuer à gagner de l’argent. Lieux de vente privilégiés de ces produits : les buralistes, qui possèdent pas moins de 20 000 points de vente à travers tout le territoire, et qui devraient, eux aussi, contribuer à la croissance du marché du vapotage.

Mais que les gérants de vape shops se rassurent. Si ces boutiques ne comptent « que » 3 000 points de vente à travers la France, elles s’imposeraient de loin comme le premier circuit de distribution des produits de la vape, avec 55 % à 65 % des parts du marché français.

Reste désormais à voir si la prochaine mouture de la TPD ne viendra pas stopper net les espoirs d’un marché plein d’avenir.

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