Les récentes restrictions sur la vape mises en place aux Etats-Unis semblent peser sur l’économie de Juul, leader mondial du pod. Le géant prévoit en effet de fortement réduire son effectif d’ici à la fin de l’année.
Un premier pas vers le déclin ?
Juul commence-t-il doucement à sombrer ? C’est en tout cas la question que l’on est en droit de se poser suite à la récente annonce du géant américain parlant de la suppression de 500 postes d’ici à la fin de l’année 2019.
Il faut dire que si jusqu’à présent, tout semblait réussir à la firme de San Francisco, les récents incidents pulmonaires impliquant des vapoteurs aux Etats-Unis, et les mesures de restrictions de la vape prises par de nombreux Etats du pays, semblent mettre à mal l’économie du leader mondial du pod.
Il y a quelques semaines, le géant annonçait même la suspension des ventes de tous ses e-liquides aromatisés aux USA, qui représenteraient pourtant près de 80 % de son chiffre d’affaires. Une décision prise par le nouveau CEO de l’entreprise, ex-salarié du cigarettier Altria, suite à la démission de Kevin Burns.
Ainsi, selon le Wall Street Journal, Juul, qui avait embauché cette année plus de 300 personnes par mois, s’apprêterait à en débaucher 500 d’ici au mois de décembre.
De son coté, Altria, qui avait investi 12,8 milliards de dollars dans l’entreprise il y presque un an, devrait annoncer ses chiffres dans les jours à venir. Peut-être également l’occasion pour lui de commenter les derniers résultats financiers de Juul, et qui sait, potentiellement réduire la valeur de son investissement au sein de l’entreprise de vape n’ayant désormais, semble-t-il, plus autant le vent en poupe.
Cette année, Juul employait près de 3 900 personnes à travers le monde.
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