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Explosion : la cigarette électronique toujours fautive

Amalgame, ignorance ou volonté de nuire à la cigarette électronique, les médias sont friands de faits divers liés à l’e-cig. L’accident de l’ambulancière Florence Guillet dû à une explosion de batterie, qui s’est transformé dans la presse en explosion de cigarette électronique, est un cas d’école.

L’e-cig toujours fautive, même quand elle n’est pas concernée

Le 12 septembre 2016, Florence Guillet, ambulancière, conduisait son véhicule sanitaire léger à Perrecy-les-Forges, en Saône-et-Loire, quand la batterie qu’elle avait dans la poche de sa surveste a explosé et s’est vidée sur sa cuisse droite. Bilan : brûlures thermiques du premier et deuxième degrés et brûlures chimiques du troisième degré. La vapoteuse a dû avoir recours à un greffon de peau.

Le journal sourd à l’indignation de la vapoteuse

Le lendemain, Le Journal de Saône-et-Loire titrait : « Une ambulancière se brûle avec sa cigarette électronique ». Sauf que l’explosion n’a rien à voir avec son e-cig, puisque selon Florence Guillet, son setup était à l’intérieur de son sac à dos, à l’arrière du véhicule. C’est donc bien la batterie 18650 de marque Efest, en contact avec la clé de voiture à verrouillage centralisé dotée d’une pile, qui est à l’origine de l’explosion.

Révoltée par la désinformation, Florence Guillet a réagi en commentant l’article publié sur le site Internet et via la page Facebook du journal. Le quotidien n’a pas modifié sa version. Selon lui “le bouton de démarrage de l’appareil électronique aurait pu être actionné par le concours des clés et de la pression de la ceinture de sécurité”.

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