La consommation de tabac en France ne cesse de diminuer. Pour le gouvernement, inutile de citer la vape comme faisant partie des causes de ce succès. Sa politique anti-tabac suffit.
600 000 fumeurs en moins au premier semestre 2018
C’est un peu l’annonce de la journée. Aujourd’hui, lundi 25 mars 2019, Matignon a annoncé que la France aurait perdu 1,6 million de fumeurs depuis l’année 2016, dont 600 000 rien qu’au premier semestre 2018. Une excellente nouvelle pour la santé publique du pays, mais dont une partie des raisons réelles semblent toujours continuer d’être ignorée des autorités.
Pour les pouvoirs publics, c’est bien simple. L’augmentation du prix du paquet de cigarettes, la mise en place de la gratuité des substituts nicotiniques « traditionnels », et l’opération Mois Sans Tabac, seraient les uniques causes de ces excellents chiffres (dont la méthode de calcul n’a pour l’instant pas été révélée).
Cependant, et comme souvent, rien sur la cigarette électronique malgré le fait que la vape semble continuer d’être l’un des outils de sevrage tabagique préférés des Français. L’année dernière, un sondage réalisé par Le Figaro révélait d’ailleurs que 20 % d’entre eux estimaient que la vape jouait un rôle « très important » dans le recul du tabagisme en France, alors que 48 % le jugeaient « important ».
Rien d’étonnant à cette position toutefois. La ministre de la santé souhaiterait attendre 30 ans avant de placer ou non la vape dans l’arsenal anti-tabac.
Les derniers articles traitant du tabagisme