Pour l’American heart association, en 2016, les vapoteurs étaient victimes d’une maladie qui n’existait même pas à l’époque.
Retour d’EVALI sur le devant de la scène ?
Souvenez-vous, au cours de l’été 2019, la cigarette électronique était accusée d’être responsable d’une maladie pulmonaire ayant causé le décès de 68 personnes. Baptisée EVALI, cette nouvelle forme de trouble avait conduit à l’hospitalisation de plus de 2 000 personnes, souvent dans un état inquiétant. Les USA, seul pays touché par ce fléau, avaient alors réagi de manière virulente, notamment en interdisant les arômes dans plusieurs États.
Quelques mois et de nombreuses recherches plus tard, il était finalement avéré que le vapotage n’était pas responsable de ces problèmes pulmonaires, et que toutes les personnes touchées avaient en fait consommé des e-liquides contenant du THC et de l’acétate de vitamine E, composés absents de tout e-juice traditionnel.
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Les vapoteurs vivent-ils dans le futur ?
Aujourd’hui, 12 novembre 2020, l’American hearth association (AHA), a publié l’extrait d’une nouvelle étude censée permettre de mieux comprendre « les symptômes cliniques » liés à l’utilisation d’une e-cigarette.
Se servant des données d’une enquête en ligne réalisée en 2016, elle indique dans ses conclusions que l’utilisation d’une cigarette électronique est associée « de manière significative » à la probabilité d’avoir des symptômes cliniques, y compris des symptômes d’EVALI.
En d’autres termes, l’AHA, que l’on connaît déjà pour ses nombreuses prises de position anti-vape, tente d’expliquer qu’en 2016 déjà, les vapoteurs étaient victimes d’une maladie qui n’existait tout simplement pas à l’époque.
Pour le professeur Farsalinos, cette étude n’est rien d’autre qu’une « insulte à la science et au bon sens ».
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