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La thérapie cognitive et comportementale

Mis à jour le 5/11/2024 à 19h44
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La thérapie cognitive et comportementale (TCC) est une méthode éprouvée dans le traitement de nombreuses dépendances dont le tabagisme. Contrairement aux traitements pharmacologiques, la TCC s’appuie sur la modification des comportements et des pensées qui entretiennent l’habitude de fumer. Elle est souvent utilisée en combinaison avec d’autres interventions afin d’en augmenter les chances de succès. Cette approche aide à comprendre et à transformer les schémas de pensées automatiques et les comportements associés au tabagisme, permettant alors de réduire l’envie de fumer.

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Origine et développement

Photo d'une séance de thérapie pour arrêter de fumer

La thérapie cognitive et comportementale est une excellente méthode pour augmenter l’efficacité des traitements pour le sevrage tabagique.

La thérapie cognitive et comportementale est une approche thérapeutique qui a vu le jour dans les années 60 principalement grâce aux travaux de deux psychologues, Aaron Beck et Albert Ellis.

Aaron Beck, psychiatre américain, est considéré comme le père de la thérapie cognitive, tandis qu’Albert Ellis a de son côté été un pionnier de la thérapie rationnelle-émotive, précurseur de la TCC. Ces deux approches avaient un objectif commun : aider les individus à reconnaître et à changer les schémas de pensées négatives qui influencent leur comportement.

Le concept de cette méthode repose sur l’idée que nos pensées, nos émotions et nos comportements sont interconnectés.1 Selon cette approche, les pensées automatiques et les croyances dysfonctionnelles peuvent conduire à des comportements nuisibles ou à des émotions négatives. En intervenant sur ces pensées, il serait possible de modifier les comportements problématiques et d’améliorer la gestion des émotions. Au fil des décennies, la TCC est devenue une méthode de référence pour traiter de nombreux troubles psychologiques comme la dépression, l’anxiété, ou encore diverses dépendances dont le tabagisme.

L’utilisation de cette thérapie pour l’arrêt du tabac a commencé à être explorée dans les années 80 à une époque où les taux de prévalence tabagique étaient très élevés partout dans le monde. Les campagnes de santé publique contre le tabagisme ont alors encouragé la recherche de méthodes efficaces pour aider les fumeurs à surmonter leur dépendance. Plusieurs études2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 réalisées durant cette période ont démontré que pour de nombreux fumeurs, la dépendance au tabac n’était pas seulement physique, mais aussi psychologique. 

C’est dans ce contexte que la TCC a commencé à être appliquée au sevrage tabagique. Elle vise non seulement à aider les fumeurs à comprendre les mécanismes sous-jacents à leur dépendance, mais aussi à leur fournir des outils pratiques pour y faire face. Elle aide notamment à identifier les déclencheurs psychologiques et environnementaux du besoin de fumer et propose des stratégies concrètes pour gérer ces envies et prévenir les rechutes. En se concentrant sur la relation entre pensées et comportements, cette méthode permet d’aborder la dépendance au tabac sous un angle à la fois mental et comportemental.

Aujourd’hui, la thérapie cognitive et comportementale est largement utilisée dans les programmes de sevrage tabagique, souvent en parallèle de médicaments ou de substituts nicotiniques afin d’offrir un soutien complet aux personnes qui souhaitent arrêter de fumer. Cette approche est particulièrement efficace car elle ne se limite pas à traiter les symptômes physiques de l’arrêt du tabac mais s’attache à modifier en profondeur les schémas de pensées et les habitudes qui alimentent la dépendance des fumeurs.

La thérapie cognitive et comportementale en bref

  • Une excellente méthode complémentaire des médicaments ou des substituts nicotiniques.
  • De nombreuses études qui démontrent qu’elle permet d’augmenter l’efficacité des autres méthodes pour arrêter de fumer.
  • Une thérapie parfois longue et qui peut se dérouler en groupe, ce qui peut gêner certains fumeurs.

En quoi consiste la thérapie cognitive et comportementale ?

Séance de thérapie pour arrêter de fumer

Les thérapies peuvent se dérouler en groupe.

La TCC se déroule en plusieurs étapes qui impliquent généralement des séances avec un thérapeute formé dont le rôle est de guider le patient dans le processus de sevrage tabagique. Trois principes fondamentaux peuvent être retenus :

  • Identification des déclencheurs : un élément clé de cette méthode est de comprendre les situations, émotions ou pensées qui déclenchent l’envie de fumer. Ces déclencheurs peuvent être variés : stress, ennui, diverses habitudes ou comportements sociaux, etc.
  • Modification des pensées automatiques : le thérapeute aide le patient à identifier les pensées automatiques qui alimentent l’envie de fumer. Par exemple, des pensées du type « je ne peux pas me détendre sans cigarette » sont déconstruites et remplacées par des alternatives plus saines.
  • Changement des comportements : en plus de travailler sur les pensées, la TCC se concentre sur la modification des comportements associés au tabagisme. En apprenant par exemple la relaxation en cas de stress.

Les étapes clés

  • Analyse des habitudes : le premier pas lors du démarrage d’une thérapie de ce type est de faire un journal des habitudes tabagiques. Il permet de comprendre quand, pourquoi et où la personne a tendance à fumer, de manière à mieux cibler les moments à risque.
  • Gestion des envies : le spécialiste aide le patient à mettre en place des stratégies spécifiques pour gérer les envies. Parmi ces stratégies, nous pouvons par exemple citer la technique dite des « quatre D » :
    • Délayer (attendre quelques minutes avant de céder à l’envie),
    • Distraire (se concentrer sur une autre activité),
    • Dialoguer (changer ses pensées automatiques),
    • Détendre (utiliser des techniques de relaxation).
  • Apprentissage de techniques de relaxation : les exercices de respiration, la pleine conscience, ou encore la relaxation progressive des muscles sont des outils souvent utilisés lors d’une TCC pour aider le fumeur à réduire le stress et l’anxiété qui peuvent être des facteurs déclencheurs d’une envie de fumer.
  • Renforcement positif : le thérapeute encourage le patient à célébrer les petites victoires comme les jours sans cigarettes ou la gestion d’une situation stressante sans recourir au tabac. Ce renforcement positif est essentiel pour maintenir la motivation à long terme.

Durée et efficacité

La TCC pour l’arrêt du tabac s’étend généralement sur 6 à 12 semaines avec des séances une ou deux fois par semaine. Son efficacité a été démontrée dans de nombreuses études,10, 11, 12, 13, 14 en particulier lorsqu’elle est associée à des traitements médicamenteux comme la varénicline ou le bupropion. Cette méthode pour arrêter de fumer a également l’avantage d’aider à réduire le risque de rechute, notamment car elle offre au patient fumeur des outils pratiques et une meilleure compréhension des mécanismes de sa dépendance.

Les avantages

  • Une approche personnalisée qui s’adapte aux besoins spécifiques du fumeur.
  • L’apprentissage de stratégies durables pour gérer le stress et les envies de fumer.
  • La possibilité de combiner la méthode à d’autres traitements pour en maximiser les chances de succès.

Les inconvénients

  • Elle peut nécessiter un engagement en temps relativement long.
  • Elle nécessite d’avoir accès à un thérapeute formé sur la question du tabagisme.
  • Elle ne convient pas aux personnes qui recherchent une solution rapide ou qui ne sont pas prêtes à s’engager activement dans une thérapie.

Quelques études sur la TCC pour arrêter de fumer

Killen & Al. (2008)10

  • Titre : Extended Cognitive Behavior Therapy for Cigarette Smoking Cessation
  • Publication : Addiction
  • Résumé : cette étude a évalué l’efficacité d’une TCC prolongée combinée à des patchs de nicotine et du bupropion chez 304 fumeurs. Les participants ont reçu un traitement sur 8 semaines, suivi d’une phase prolongée de 12 semaines. Les deux groupes ont reçu des patchs de nicotine et ont été suivis sur 12 mois.
  • Résultat : les taux d’abstinence à 20 semaines étaient significativement plus élevés dans le groupe TCC (45%) comparé au groupe de soutien général (29%).

Rovina & Al. (2009)11

  • Titre : Effectiveness of Pharmacotherapy and Behavioral Interventions for Smoking Cessation in Actual Clinical Practice
  • Publication : Therapeutic Advances in Respiratory Disease
  • Résumé : l’étude a comparé des interventions comportementales, y compris la TCC, combinées à du bupropion SR dans une clinique de sevrage tabagique avec 205 fumeurs.
  • Résultat : le taux d’abstinence à la fin du traitement était de 50% dans le groupe TCC + bupropion SR, contre 22.2% pour la TCC seule.

Loreto & Al. (2017)12

  • Titre : Smoking Cessation Treatment for Patients with Mental Disorders Using CBT and Combined Pharmacotherapy
  • Publication : Journal of Dual Diagnosis
  • Résumé : cette étude a comparé l’efficacité de la TCC combinée à des patchs de nicotine, du bupropion et de la nicotine en gomme dans une population de 267 patients avec troubles mentaux.
  • Résultat : l’association de la TCC avec des patchs de nicotine et du bupropion a amélioré les taux d’abstinence par rapport à d’autres combinaisons.

García-Vera (2004)13

  • Titre : Clinical Utility of the Combination of Cognitive-Behavioral Techniques with Nicotine Patches as a Smoking-Cessation Treatment
  • Publication : Journal of Substance Abuse Treatment
  • Résumé : cette étude a évalué l’efficacité de la TCC combinée à des patchs de nicotine sur une période de cinq ans auprès de 142 personnes.
  • Résultat : le taux d’abstinence à 5 ans était de 33.1% avec la combinaison TCC et patchs de nicotine.

Gifford & Al. (2011)14

  • Titre : Does Acceptance and Relationship Focused Behavior Therapy Contribute to Bupropion Outcomes?
  • Publication : Behavior Therapy
  • Résumé : cette étude a évalué l’efficacité du bupropion combiné à la TCC et à une thérapie de l’acceptation pour le sevrage tabagique chez 303 fumeurs.
  • Résultat : le taux d’abstinence à 12 mois était plus élevé dans le groupe combinant bupropion et TCC (31.6%) par rapport au bupropion seul (17.5%).

Les limites de la thérapie cognitivo-comportementale pour arrêter de fumer

Séance de thérapie cognitive pour arrêter de fumer

En adressant la problématique comportementale du tabagisme, la TCC est un excellent complément pour arrêter de fumer.

Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) sont largement reconnues comme une approche efficace pour aider les personnes à arrêter de fumer. Cependant, malgré leur succès, elles présentent certaines limites qu’il est important de prendre en compte.

La TCC repose en grande partie sur l’engagement actif du patient dans le processus de changement. Elle nécessite une forte motivation personnelle et un investissement dans les exercices et techniques enseignés. Si le fumeur n’est pas pleinement engagé ou ne suit pas régulièrement les séances et les stratégies mises en place, l’efficacité de la thérapie peut être réduite. Les résultats sont donc très dépendants de la volonté du fumeur, comme c’est souvent le cas lors du parcours de sevrage tabagique.

Cette méthode peut aussi demander un investissement en temps considérable. Les séances doivent être fréquentes et étalées sur plusieurs semaines voire mois, ce qui peut être un obstacle pour certaines personnes ayant des emplois du temps chargés, ou tout simplement pas la patience nécessaire. L’accès à des thérapeutes qualifiés peut aussi être limité dans certaines régions.

Si la TCC est efficace pour traiter les aspects comportementaux et psychologiques du tabagisme, elle ne s’attaque pas directement à la dépendance physique à la nicotine. Elle est donc souvent recommandée en combinaison avec des traitements pharmacologiques (comme les substituts nicotiniques ou les médicaments), qui permettent d’agir directement sur les symptômes de sevrage physique. Utilisée seule, cette thérapie peut être insuffisante selon les fumeurs et le niveau de dépendance à la nicotine.

Les résultats de la TCC pour le sevrage tabagique peuvent également beaucoup varier d’une personne à l’autre. Certaines études montrent des taux de réussite très positifs tandis que d’autres indiquent que certains patients n’obtiennent pas de bénéfices significatifs.15, 16, 17, 18, 19 Cette variabilité provient de nombreux facteurs comme la motivation initiale de la personne qui suit la thérapie, la gravité de sa dépendance ou encore l’existence d’autres troubles psychologiques ou comportementaux sous-jacents qui peuvent affecter la réussite du traitement.

Ce genre de thérapie est aussi souvent réalisé en groupe, ce qui peut ne pas convenir à tout le monde. Non seulement certaines personnes peuvent se sentir mal à l’aise de partager leurs expériences personnelles dans un groupe, mais en plus, les besoins individuels peuvent alors être plus difficiles à cerner correctement dans une thérapie de groupe comparé à des séances individuelles.

En conclusion

La thérapie cognitive et comportementale s’impose comme une approche particulièrement intéressante pour accompagner les fumeurs dans le processus de sevrage tabagique. Sa force réside principalement dans sa capacité à aller au-delà des seuls symptômes physiques de la dépendance en abordant la dimension psychologique et comportementale inhérente à la consommation de tabac. En modifiant les schémas de pensées et les comportements liés à la consommation de tabac, la TCC permet non seulement de réduire les envies de fumer, mais aussi de prévenir efficacement les rechutes.

Une autre grande force de cette méthode pour arrêter de fumer provient du fait qu’elle est entièrement personnalisable en fonction de chaque fumeur. Puisque chaque individu présente un ensemble unique de déclencheurs psychologiques et environnementaux, la TCC permet d’adapter les stratégies aux besoins spécifiques de chaque personne. Il semble également important de noter que les outils fournis au fumeur lors de ce genre de thérapie peuvent être utiles au quotidien bien au-delà du sevrage tabagique, notamment pour gérer le stress ou encore les émotions négatives.

Si ces thérapies peuvent être efficaces seules, leur efficacité est largement renforcée lorsqu’elles sont associées à des traitements médicamenteux ou des substituts nicotiniques divers comme les patchs, les inhalateurs, et même la cigarette électronique. Cette approche combinée permet de maximiser les chances de succès dans l’arrêt du tabac en agissant à la fois sur la dépendance physique et la dépendance psychologique. En revanche, il est important de souligner que les TCC exigent un engagement actif de la part du fumeur. Leur réussite repose sur la volonté de changer non seulement des habitudes de consommation, mais aussi des schémas mentaux profondément ancrés. Pour les fumeurs qui s’engagent réellement dans la thérapie, les bénéfices sont durables car les outils acquis continuent d’être utiles même après avoir arrêté de fumer.

La TCC représente donc une approche puissante et durable pour arrêter de fumer puisqu’elle ne se contente pas de traiter les symptômes visibles de la dépendance mais s’attaque aussi à ses racines profondes qui permettent aux patients d’observer un changement durable dans leur rapport au tabagisme. Mais comme toutes les méthodes pour arrêter de fumer, cette thérapie ne traite qu’une partie du problème de la dépendance tabagique en faisant l’impasse sur la dépendance physique. D’où l’intérêt de la coupler à des médicaments ou des substituts nicotiniques qui, eux, s’occupent de la dépendance physique en faisant l’impasse sur le côté psychologique. 

Cet article ne constitue pas un avis médical. En cas de doute, rapprochez-vous d’un professionnel de santé.

Les autres méthodes pour arrêter de fumer

Méthode Notre avis
L’arrêt sans aide

Non recommandé

Moins de 5 % des fumeurs parviennent à arrêter de fumer avec cette méthode. Des symptômes de sevrage difficilement supportables.
La cigarette électronique

Recommandé

Permet de gérer la dépendance physique à la nicotine tout comme les mécanismes psychiques de l’addiction. La méthode reconnue par la science comme étant la plus efficace pour arrêter de fumer. Nécessite d’être régulièrement utilisée pour maintenir un taux de nicotine stable dans le sang. Permet de remplacer le tabagisme.
Les patchs de nicotine

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Possibilité de les coupler avec une cigarette électronique ou un substitut nicotinique à absorption rapide. Libération stable et continue de la nicotine sur une longue période. Peut permettre d’arrêter de fumer.
Les gommes à mâcher

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Libération de nicotine relativement lente qui ne permet pas de répondre aux envies soudaines de fumer. Peut aider dans le cadre du sevrage tabagique.
Les pastilles, ou comprimés à sucer

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Libération de nicotine assez lente qui ne répond pas aux besoins immédiats de fumer. Peut représenter une aide pour arrêter de fumer.
Les inhalateurs

Recommandé

Peut permettre d’aider à arrêter de fumer. Permet d’adresser la dépendance physique à la nicotine et de gérer une partie des mécanismes comportementaux du tabagisme. Libération assez lente de la nicotine, peut donc ne pas satisfaire certains fumeurs.
Les sprays

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Les seuls substituts nicotiniques qui offrent une absorption rapide de la nicotine, en moins de dix minutes. Peut également être utile en cas d’envie soudaine de fumer. Une aide précieuse pour se sevrer du tabagisme.
La varénicline (Chantix®/Champix®)

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Peut permettre d’arrêter de fumer.
Le bupropion (Zyban®/Wellbutrin®)

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Peut permettre d’arrêter de fumer.
La cytisine (Tabex®/Desmoxan®)

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Peut permettre d’arrêter de fumer. Médicament toutefois interdit en Europe de l’Ouest.
La thérapie cognitive et comportementale

Recommandé

En complément d’un substitut nicotinique ou d’un traitement pharmacologique. Peut permettre d’arrêter de fumer.
La méthode Allen Carr

Prudence

Méthode potentiellement coûteuse dont les résultats ne sont pas garantis, mais qui est efficace pour certains fumeurs. Peut permettre d’arrêter de fumer.
Le snus

Prudence

Contient du tabac. Certaines études lient sa consommation à des problèmes de santé. Sa nocivité reste toutefois bien inférieure à celle du tabagisme. Absorption relativement lente de la nicotine qu’il contient. Peut permettre de remplacer le tabagisme.
Les sachets de nicotine

Recommandé

Peuvent représenter une alternative aux cigarettes combustibles. L’absence de tabac dans leur composition les rend plus intéressants que le snus. Absorption relativement lente de la nicotine.
Les perles de nicotine

Recommandé

Discrètes à utiliser. Un mode d’administration sublingual éprouvé avec d’autres substituts nicotiniques. À compléter avec une thérapie comportementale et un substitut nicotinique à absorption rapide en cas de besoin. Peut permettre d’aider à arrêter de fumer.
Le tabac chauffé

Prudence

Pas commercialisé pour arrêter de fumer mais peut remplacer le tabagisme. Des risques pour la santé supérieurs à ceux de la cigarette électronique.
L’hypnose

Prudence

Efficacité pour arrêter de fumer qui dépend de la réceptivité du patient. À combiner quoi qu’il en soit avec un substitut nicotinique ou un traitement pharmacologique.
L’acupuncture

Prudence

Efficacité dépendante de la réceptivité de chaque individu. Aucune preuve scientifique qu’elle aide à maintenir un sevrage à long terme.
Le laser

Non recommandé

Méthode coûteuse dont l’efficacité pour arrêter de fumer est contestée par toutes les études scientifiques sérieuses.
Le magnétisme

Prudence

Efficacité dépendante de la réceptivité de chaque individu. Absence de données scientifiques fiables sur son aide potentielle pour arrêter de fumer.

Sources et références

1 Understanding the CBT triangle framework.

2 Cummings, K., Jaén, C., & Giovino, G. (1985). Circumstances surrounding relapse in a group of recent exsmokers. Preventive Medicine, 14(2), 195-202. https://doi.org/10.1016/0091-7435(85)90035-0

3 Shiffman, S., Read, L., & Jarvik, M. (1985). Smoking relapse situations: A preliminary typology. The International Journal of the Addictions, 20(2), 311-318. https://doi.org/10.3109/10826088509044913

4 Revell, A., Warburton, D., & Wesnes, K. (1985). Smoking as a coping strategy. Addictive Behaviors, 10(3), 209-224. https://doi.org/10.1016/0306-4603(85)90002-4

5 Russell, M. A. H. (1971). Cigarette smoking: natural history of a dependence disorder. British Journal of Medical Psychology, 44(1), 1-16. https://doi.org/10.1111/J.2044-8341.1971.TB02141.X

6 Nelson, C. B., & Wittchen, H. (1998). Smoking and nicotine dependence. European Addiction Research, 4(1), 42-49. https://doi.org/10.1159/000018929

7 Kenford, S., Smith, S. S., Wetter, D., Jorenby, D., Fiore, M., & Baker, T. (2002). Predicting relapse back to smoking: contrasting affective and physical models of dependence. Journal of Consulting and Clinical Psychology, 70(1), 216-227. https://doi.org/10.1037/0022-006X.70.1.216

8 Aubin, H., Rollema, H., Svensson, T., & Winterer, G. (2012). Smoking, quitting, and psychiatric disease: A review. Neuroscience & Biobehavioral Reviews, 36(1), 271-284. https://doi.org/10.1016/j.neubiorev.2011.06.007

9 Sim, Y., Yoo, S., Lee, K. S., Rhee, C., & Kim, Y. K. (2021). Associations of clinical, psychological, and socioeconomic characteristics with nicotine dependence in smokers. Scientific Reports, 11, Article 97387. https://doi.org/10.1038/s41598-021-97387-0

10 Killen, J., Fortmann, S., Schatzberg, A., Arredondo, C., Murphy, G., Hayward, C., Celio, M., Cromp, D., Fong, D., & Pandurangi, M. (2008). Extended cognitive behavior therapy for cigarette smoking cessation. Addiction, 103(8), 1381-1390. https://doi.org/10.1111/j.1360-0443.2008.02273.x

11 Rovina, N., Nikoloutsou, I., Katsani, G., Dima, E., Fransis, K., Roussos, C., & Gratziou, C. (2009). Effectiveness of pharmacotherapy and behavioral interventions for smoking cessation in actual clinical practice. Therapeutic Advances in Respiratory Disease, 3(6), 279-287. https://doi.org/10.1177/1753465809350653

12 Loreto, A. R., Carvalho, C. F. C., Frallonardo, F. P., Ismael, F., Andrade, A. G., & Castaldelli-Maia, J. M. (2017). Smoking cessation treatment for patients with mental disorders using CBT and combined pharmacotherapy. Journal of Dual Diagnosis, 13(4), 238-246. https://doi.org/10.1080/15504263.2017.1328149

13 García-Vera, M. P. (2004). Clinical utility of the combination of cognitive-behavioral techniques with nicotine patches as a smoking-cessation treatment: Five-year results of the “Ex-Moker” program. Journal of Substance Abuse Treatment, 27(4), 325-333. https://doi.org/10.1016/J.JSAT.2004.09.001

14 Gifford, E., Kohlenberg, B., Hayes, S., Pierson, H. M., Piasecki, M., Antonuccio, D., & Palm, K. M. (2011). Does acceptance and relationship focused behavior therapy contribute to bupropion outcomes? A randomized controlled trial of functional analytic psychotherapy and acceptance and commitment therapy for smoking cessation. Behavior Therapy, 42(4), 700-715. https://doi.org/10.1016/j.beth.2011.03.002

15 Hernández-López, M., Luciano, M., Bricker, J., Roales-Nieto, J. G., & Montesinos, F. (2009). Acceptance and commitment therapy for smoking cessation: A preliminary study of its effectiveness in comparison with cognitive behavioral therapy. Psychology of Addictive Behaviors, 23(4), 723-730. https://doi.org/10.1037/a0017632

16 Black, N., Eisma, M. C., Viechtbauer, W., Johnston, M., West, R., Hartmann-Boyce, J., Michie, S., & De Bruin, M. (2020). Variability and effectiveness of comparator group interventions in smoking cessation trials: A systematic review and meta-analysis. Addiction, 115(9), 1607-1617. https://doi.org/10.1111/add.14969

17 Killen, J., Fortmann, S., Schatzberg, A., Arredondo, C., Murphy, G., Hayward, C., Celio, M., Cromp, D., Fong, D., & Pandurangi, M. (2008). Extended cognitive behavior therapy for cigarette smoking cessation. Addiction, 103(8), 1381-1390. https://doi.org/10.1111/j.1360-0443.2008.02273.x

18 Hooper, M. W., Lee, D. J., Simmons, V. N., Brandon, K. O., Antoni, M., Asfar, T., & Koru-Sengul, T. (2023). Cognitive behavioral therapy versus general health education for smoking cessation: A randomized controlled trial among diverse treatment seekers. Psychology of Addictive Behaviors. https://doi.org/10.1037/adb0000928.supp

19 Farooq, M., Puranik, M., & Uma, S. (2020). Effectiveness of cognitive-behavioral therapy compared with basic health education for tobacco cessation among smokers: A randomized controlled trial. Journal of Indian Association of Public Health Dentistry, 18(1), 25-30. https://doi.org/10.4103/jiaphd.jiaphd_106_19