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Les sprays nasaux et buccaux se sont imposés comme des outils modernes conçus pour aider les fumeurs à réduire leur dépendance à la nicotine. En administrant des doses de nicotine par les muqueuses nasale ou buccale, ils visent à réduire les symptômes de sevrage et les envies soudaines de fumer.

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Origines et développement

Gros plan sur la main d'un homme qui tient un spray buccal pour arrêter de fumer

Les sprays nasaux ou buccaux offrent une absorption rapide de nicotine. Photo : Vaping Post© 

Les traitements de substitution nicotinique ont été conçus initialement pour répondre à la dépendance physique à la nicotine tout en réduisant l’exposition aux substances toxiques présentes dans la fumée de cigarette. Les premières formes de ces produits, comme les gommes à mâcher ou les patchs, ont été commercialisées dans les années 80 et ont marqué un tournant important dans la lutte contre le tabagisme. Elles ont permis aux fumeurs de bénéficier d’une libération contrôlée de nicotine tout en réduisant les symptômes du sevrage tabagique.

L’invention des sprays nasaux et buccaux dans les années 90 a été une avancée majeure. Ils ont été développés pour pallier certaines limites des formes traditionnelles comme leur lenteur d’action. Contrairement aux patchs qui libèrent la nicotine de façon continue et lente, les sprays délivrent une dose de nicotine rapidement absorbée par les muqueuses nasales ou buccales, ce qui permet de se rapprocher au mieux de la sensation perçue lors du tabagisme. Les sprays nasaux et buccaux ont ainsi été conçus pour offrir une absorption rapide qui permet aux fumeurs de réagir instantanément aux besoins de nicotine.

Cette nouvelle génération de substituts nicotiniques a été le fruit de recherches pharmaceutiques approfondies qui visaient à optimiser le taux d’absorption de la nicotine pour qu’il soit comparable à celui de la cigarette.

Les sprays en bref

  • Ils offrent une absorption rapide de la nicotine, presque similaire à celle du tabagisme.
  • Les sprays sont efficaces pour traiter les envies soudaines de fumer.
  • Le pic de nicotine qu’ils provoquent peut, dans certaines conditions, entraîner une dépendance.
  • Ils n’adressent que la composante physique de la dépendance à la nicotine et doivent donc souvent être utilisés en complément d’une thérapie comportementale.

En quoi consiste le traitement avec les sprays ?

Les sprays nasaux et buccaux consistent en une solution de nicotine diluée dans un liquide destinée à être administré directement sur la muqueuse nasale ou buccale. Le spray nasal s’applique dans les narines, tandis que le spray buccal se pulvérise dans la bouche, généralement à l’intérieur de la joue ou sous la langue. Cette méthode d’administration permet une absorption rapide de la nicotine dans le sang, ce qui procure un soulagement quasi-immédiat des symptômes de sevrage.1, 2, 3, 4, 5

Mode d’action

Les sprays administrent de la nicotine par pulvérisation, qui est ensuite absorbée par les muqueuses et atteint le système sanguin en quelques minutes. Contrairement aux patchs qui diffusent la nicotine de manière continue sur une longue durée, les sprays offrent une réponse rapide aux besoins de nicotine. En stimulant les récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine, la nicotine contenue dans les sprays aide à apaiser les symptômes de sevrage comme une forte envie de fumer, l’anxiété ou encore l’irritabilité.

Posologie

La posologie des sprays nasaux et buccaux varie selon les besoins du fumeur mais une limite est fixée pour prévenir les risques de surdosage nicotinique. En général, une ou deux pulvérisations suffisent pour soulager une envie de fumer.6, 7 Il faut toutefois prendre soin de ne pas dépasser un maximum quotidien qui est généralement fixé à 64 pulvérisations.8, 9 La durée de traitement recommandée est de 3 à 6 mois, période durant laquelle la fréquence d’utilisation est progressivement réduite.10, 11, 12

Comment fonctionne ce traitement ?

Main tenant un spray pour arrêter de fumer

Le spray permet de soulager efficacement les envies de fumer. Photo : Vaping Post©

Le traitement par spray pour le sevrage tabagique fonctionne selon un mécanisme en deux phase qui permet aux utilisateurs de gérer leur dépendance de manière progressive.

Dans la première phase, le spray nasal ou buccal est utilisé pour atténuer les symptômes de sevrage dès qu’une envie de fumer survient. Après une pulvérisation, la nicotine est rapidement absorbée par les muqueuses, ce qui lui permet d’atteindre le système sanguin rapidement. Cette action rapide est cruciale pour les fumeurs habitués à l’effet quasi-instantané de la nicotine inhalée lors du tabagisme. En stimulant rapidement les récepteurs nicotiniques dans le cerveau, le spray aide à réduire des symptômes de manque. 

La seconde phase est une période d’adaptation et de réduction progressive de la consommation de nicotine. Au fil des semaines, le fumeur est encouragé à espacer les doses de spray en réduisant progressivement le nombre de pulvérisations quotidiennes. En diminuant la fréquence d’utilisation, l’organisme s’habitue peu à peu à un niveau de nicotine plus faible, ce qui permet de réduire graduellement la dépendance physique.

Un aspect fondamental de ces traitements est qu’ils encouragent les utilisateurs à mieux prendre conscience de leurs habitudes de consommation et de leurs envies.6, 7 En n’utilisant le spray que lorsque l’envie de fumer est forte, le fumeur apprend à identifier les moments particuliers durant lesquels il ne peut s’empêcher de fumer. Cet apprentissage comportemental est essentiel puisqu’il permet de renforcer la capacité du fumeur à faire face aux situations déclencheuses sans avoir recours à la nicotine, ce qui contribue à une diminution à long terme du besoin psychologique de fumer.

Les sprays offrent aussi l’avantage de donner une impression d’autonomie au fumeur puisqu’il est seul à gérer le moment où il consomme de la nicotine par leur biais.1, 13, 14

Efficacité des sprays

Main tenant un spray buccal pour arrêter de fumer

Avec un goût de menthe, ce spray peut aider à arrêter de fumer. Photo : Vaping Post© 

Les sprays nasaux et buccaux pour le sevrage tabagique se montrent efficaces en grande partie grâce à leur capacité à réduire les symptômes de manque de nicotine tout en offrant une réponse rapide aux envies de fumer.1, 14, 15, 16 Ils sont particulièrement utiles au cours des premières semaines d’arrêt lorsque le manque de nicotine est le plus fort et les risques de rechuter les plus élevés.12 En réduisant ces sensations désagréables du sevrage, les sprays facilitent le processus de transition vers l’abstinence tabagique.

En plus de leur effet sur les symptômes physiques, les sprays sont également reconnus pour leur capacité à réduire les envies soudaines de fumer.1, 6, 15 Ces envies, qui peuvent être très intenses, sont souvent déclenchées par des situations particulières comme des émotions ou des habitudes spécifiques. En offrant une dose rapide de nicotine, les sprays permettent aux fumeurs de gérer ces envies de manière quasi-instantanée. Cette réponse rapide est particulièrement efficace pour les fumeurs qui cherchent un substitut qui se rapproche au maximum de la sensation perçue en fumant.

Comme tous les autres substituts nicotiniques, l’efficacité des sprays est encore augmentée lorsqu’ils sont utilisés en complément d’un soutien psychologique ou comportemental.

Les avantages

  • Absorption rapide : grâce à leur mode d’administration, les sprays permettent une réduction presque immédiate des symptômes de sevrage.
  • Flexibilité : utilisés à la demande, ils offrent une solution aux envies soudaines, contrairement aux patchs par exemple, qui libèrent la nicotine en continu.
  • Discrétion et portabilité : les sprays sont faciles à transporter et peuvent être utilisés de manière discrète, ce qui les rend pratiques dans certaines situations où la discrétion est de mise.

Les inconvénients

  • Effets secondaires : les sprays nasaux peuvent entraîner des irritations des voies nasales, et les sprays buccaux des sensations de brûlure dans la bouche.
  • Risques de dépendance secondaire : certains utilisateurs, habitués à la dose rapide de nicotine qu’ils reçoivent, peuvent devenir dépendants au spray lui-même.
  • Coût élevé : le traitement peut s’avérer onéreux, surtout en cas d’utilisation prolongée.

Quelques études sur les sprays

Sutherland et al. (1992)1

Titre : Randomised controlled trial of nasal nicotine spray in smoking cessation
Publication : The Lancet
Résumé : cette étude randomisée en double aveugle a examiné l’efficacité et la sécurité d’un spray nasal de nicotine (0,5 mg par dose) comme aide au sevrage tabagique chez des fumeurs ayant suivi une thérapie de groupe de 4 semaines.
Résultat : l’abstinence a été plus élevée dans le groupe actif (26 %) que dans le groupe placebo (10 %) un an après le début du traitement, avec des effets secondaires mineurs principalement tolérés.

Tønnesen et al. (2012)7

Titre : Efficacy of a nicotine mouth spray in smoking cessation: a randomised, double-blind trial
Publication : The European Respiratory Journal
Résumé : cet essai randomisé a comparé le spray buccal actif et le placebo chez 479 fumeurs, avec des conseils de faible intensité sur une période de 12 semaines.
Résultat : les taux d’abstinence étaient significativement plus élevés dans le groupe actif à 6 semaines, 24 semaines et 52 semaines, avec des effets secondaires principalement légers à modérés.

Blöndal et al. (1997)10

Titre : A double-blind randomized trial of nicotine nasal spray as an aid in smoking cessation
Publication : The European Respiratory Journal
Résumé : cette étude en double aveugle a comparé l’efficacité du spray nasal de nicotine (1 mg par dose) au placebo chez 157 fumeurs pour évaluer l’abstinence jusqu’à deux ans après l’arrêt du tabac.
Résultat : le spray nasal de nicotine a significativement augmenté les taux d’abstinence à 6 semaines, 3 et 6 mois après l’arrêt, bien que cette différence diminue après un an.

Jiménez Ruiz et al. (1999)19

Titre : Nasal nicotine spray in smoking cessation. Results of a multicenter study
Publication : Archivos de Bronconeumologia
Résumé : cette étude de suivi multicentrique ouverte a évalué l’efficacité du spray nasal de nicotine combiné à un soutien psychologique minimal pour l’arrêt du tabac sur une période de six mois.
Résultat : 35 % des participants étaient abstinents après six mois, malgré des effets secondaires fréquents comme l’irritation nasale, la rhinorrhée et le larmoiement.

Nides et al. (2018)20

Titre : Efficacy and safety of a nicotine mouth spray for smoking cessation; a randomized, multicenter, controlled study in a naturalistic setting
Publication : Nicotine & Tobacco Research
Résumé : cette étude multicentrique en double aveugle a analysé l’efficacité du spray buccal de nicotine pour le sevrage tabagique, simulant un environnement de vente libre avec peu de soutien comportemental.
Résultat : l’abstinence confirmée par CO était de 5 % avec le spray buccal contre 2,5 % pour le placebo à 6 semaines, ce taux restant significativement plus élevé pour le spray jusqu’à 26 semaines.

Les limites des sprays nasaux et buccaux

Une boîte de spray buccal pour arrêter de fumer

L’efficacité des sprays nasaux et buccaux est scientifiquement prouvée, mais ils nécessitent un accompagnent comportemental supplémentaire. Photo : Vaping Post© 

Les sprays nasaux et buccaux, bien qu’efficaces pour atténuer les symptômes physiques du sevrage, présentent plusieurs limites qui peuvent réduire leur utilité pour certains profils de fumeurs. L’utilisation de sprays peut déjà entraîner de légers effets secondaires comme des irritations des muqueuses nasales ou buccales, des picotements, voire une sensation de brûlure.1, 9 Ces effets secondaires, bien que généralement discrets, peuvent être assez dérangeants pour certains fumeurs qui choisissent alors d’arrêter de les utiliser.

L’une des limites majeures des sprays réside aussi dans le risque de dépendance prolongée. Bien que les sprays soient conçus pour une utilisation temporaire, certains utilisateurs peuvent éprouver des difficultés à réduire leur fréquence d’utilisation. Puisque ces produits offrent un shoot de nicotine presque similaire à celui ressenti lors du tabagisme, ils peuvent eux-mêmes être à l’origine d’un maintien d’une certaine dépendance.1, 17

Comme beaucoup d’autres substituts nicotiniques, les sprays traitent exclusivement la dépendance physique à la nicotine, sans aborder les dimensions psychologiques et comportementales de l’addiction au tabac. Le tabagisme étant souvent lié à des habitudes ancrées dans le quotidien, les sprays, en ne ciblant que la dimension physique du sevrage, laissent cette composante comportementale de côté. C’est pourquoi leur utilisation en complément d’une thérapie comportementale comme la TCC par exemple, est souvent recommandée, et augmente leur efficacité.1, 11, 18

En conclusion

Les sprays nasaux ou buccaux sont une solution intéressante puisque contrairement à beaucoup d’autres substituts nicotiniques, ils offrent une absorption rapide de la nicotine, ce qui permet de soulager presque immédiatement les envies de fumer. 

Malgré leurs nombreux avantages, les sprays présentent également des limites qui doivent être prises en compte pour les utiliser au mieux. Entre la potentielle apparition de certains effets secondaires et le risque de développer une dépendance, ils sont une alternative qui doit être bien étudiée avant d’être utilisée. De plus, en ne ciblant que la dépendance physique, les sprays laissent de côté les dimensions psychologiques et comportementales de l’addiction au tabac. Un point bien connu comme étant responsable des rechutes.

Pour maximiser l’efficacité des sprays, une approche globale est recommandée. Combiner les sprays avec un accompagnement psychologique ou comportemental renforcera incontestablement les chances d’arrêter de fumer.

Cet article ne constitue pas un avis médical. En cas de doute, rapprochez-vous d’un professionnel de santé.

Les autres méthodes pour arrêter de fumer

Méthode Notre avis
L’arrêt sans aide

Non recommandé

Moins de 5 % des fumeurs parviennent à arrêter de fumer avec cette méthode. Des symptômes de sevrage difficilement supportables.
La cigarette électronique

Recommandé

Permet de gérer la dépendance physique à la nicotine tout comme les mécanismes psychiques de l’addiction. La méthode reconnue par la science comme étant la plus efficace pour arrêter de fumer. Nécessite d’être régulièrement utilisée pour maintenir un taux de nicotine stable dans le sang. Permet de remplacer le tabagisme.
Les patchs de nicotine

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Possibilité de les coupler avec une cigarette électronique ou un substitut nicotinique à absorption rapide. Libération stable et continue de la nicotine sur une longue période. Peut permettre d’arrêter de fumer.
Les gommes à mâcher

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Libération de nicotine relativement lente qui ne permet pas de répondre aux envies soudaines de fumer. Peut aider dans le cadre du sevrage tabagique.
Les pastilles, ou comprimés à sucer

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Libération de nicotine assez lente qui ne répond pas aux besoins immédiats de fumer. Peut représenter une aide pour arrêter de fumer.
Les inhalateurs

Recommandé

Peut permettre d’aider à arrêter de fumer. Permet d’adresser la dépendance physique à la nicotine et de gérer une partie des mécanismes comportementaux du tabagisme. Libération assez lente de la nicotine, peut donc ne pas satisfaire certains fumeurs.
Les sprays

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Les seuls substituts nicotiniques qui offrent une absorption rapide de la nicotine, en moins de dix minutes. Peut également être utile en cas d’envie soudaine de fumer. Une aide précieuse pour se sevrer du tabagisme.
La varénicline (Chantix®/Champix®)

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Peut permettre d’arrêter de fumer.
Le bupropion (Zyban®/Wellbutrin®)

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Peut permettre d’arrêter de fumer.
La cytisine (Tabex®/Desmoxan®)

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Peut permettre d’arrêter de fumer. Médicament toutefois interdit en Europe de l’Ouest.
La thérapie cognitive et comportementale

Recommandé

En complément d’un substitut nicotinique ou d’un traitement pharmacologique. Peut permettre d’arrêter de fumer.
La méthode Allen Carr

Prudence

Méthode potentiellement coûteuse dont les résultats ne sont pas garantis, mais qui est efficace pour certains fumeurs. Peut permettre d’arrêter de fumer.
Le snus

Prudence

Contient du tabac. Certaines études lient sa consommation à des problèmes de santé. Sa nocivité reste toutefois bien inférieure à celle du tabagisme. Absorption relativement lente de la nicotine qu’il contient. Peut permettre de remplacer le tabagisme.
Les sachets de nicotine

Recommandé

Peuvent représenter une alternative aux cigarettes combustibles. L’absence de tabac dans leur composition les rend plus intéressants que le snus. Absorption relativement lente de la nicotine.
Les perles de nicotine

Recommandé

Discrètes à utiliser. Un mode d’administration sublingual éprouvé avec d’autres substituts nicotiniques. À compléter avec une thérapie comportementale et un substitut nicotinique à absorption rapide en cas de besoin. Peut permettre d’aider à arrêter de fumer.
Le tabac chauffé

Prudence

Pas commercialisé pour arrêter de fumer mais peut remplacer le tabagisme. Des risques pour la santé supérieurs à ceux de la cigarette électronique.
L’hypnose

Prudence

Efficacité pour arrêter de fumer qui dépend de la réceptivité du patient. À combiner quoi qu’il en soit avec un substitut nicotinique ou un traitement pharmacologique.
L’acupuncture

Prudence

Efficacité dépendante de la réceptivité de chaque individu. Aucune preuve scientifique qu’elle aide à maintenir un sevrage à long terme.
Le laser

Non recommandé

Méthode coûteuse dont l’efficacité pour arrêter de fumer est contestée par toutes les études scientifiques sérieuses.
Le magnétisme

Prudence

Efficacité dépendante de la réceptivité de chaque individu. Absence de données scientifiques fiables sur son aide potentielle pour arrêter de fumer.

Sources et références

1 Sutherland, G., Stapleton, J., Russell, M., Jarvis, M., Hajek, P., Belcher, M., & Feyerabend, C. (1992). Randomised controlled trial of nasal nicotine spray in smoking cessation. The Lancet, 340(8815), 324–329. https://doi.org/10.1016/0140-6736(92)91403-U

2 Hjalmarson, A., Franzon, M., Westin, Å., & Wiklund, O. (1994). Effect of nicotine nasal spray on smoking cessation. Archives of Internal Medicine, 154(22), 2567–2572. https://doi.org/10.1001/ARCHINTE.1994.00420220059007

3 Schneider, N. G., Lunell, E., Olmstead, R. E., & Fagerström, K. O. (1996). Clinical pharmacokinetics of nasal nicotine delivery. Clinical Pharmacokinetics, 31(1), 65–80. https://doi.org/10.2165/00003088-199631010-00005

4 Benowitz, N., Zevin, S., & Jacob, P. (1997). Sources of variability in nicotine and cotinine levels with use of nicotine nasal spray, transdermal nicotine, and cigarette smoking. British Journal of Clinical Pharmacology, 43(3), 259–267. https://doi.org/10.1111/j.1365-2125.1997.00566.x

5 Bolliger, C. T., van Biljon, X., & Axelsson, A. (2006). A nicotine mouth spray for smoking cessation: A pilot study of preference, safety and efficacy. Respiration, 74(2), 196–201. https://doi.org/10.1159/000097136

6 Hansson, A., Hajek, P., Perfekt, R., & Kraiczi, H. (2012). Effects of nicotine mouth spray on urges to smoke, a randomised clinical trial. BMJ Open, 2(1), e001618. https://doi.org/10.1136/bmjopen-2012-001618

7 Tønnesen, P., Lauri, H., Perfekt, R., Mann, K., & Batra, A. (2012). Efficacy of a nicotine mouth spray in smoking cessation: A randomised, double-blind trial. The European Respiratory Journal, 40(3), 548-554. https://doi.org/10.1183/09031936.00155811

8 Tønnesen, P., Lauri, H., Perfekt, R., Batra, A., & Mann, K. (2011). Efficacy and safety of a novel nicotine mouth spray in smoking cessation: A randomized, placebo-controlled, double-blind, multicenter study with 52-week follow up. European Respiratory Journal, 38, 194

9 Hurt, R. D., Dale, L. C., Croghan, I. T., Croghan, G. A., Gomez-Dahl, L., & Offord, K. P. (1998). Nicotine nasal spray for smoking cessation: pattern of use, side effects, relief of withdrawal symptoms, and cotinine levels. Mayo Clinic Proceedings, 73(2), 118–125. https://doi.org/10.1016/S0025-6196(11)63642-2

10 Blöndal, T., Franzon, M., & Westin, Å. (1997). A double-blind randomized trial of nicotine nasal spray as an aid in smoking cessation. The European Respiratory Journal, 10(7), 1585–1590. https://doi.org/10.1183/09031936.97.10071585

11 Caldwell, B., Adamson, S., & Crane, J. (2014). Combination rapid-acting nicotine mouth spray and nicotine patch therapy in smoking cessation. Nicotine & Tobacco Research, 16(10), 1356–1364. https://doi.org/10.1093/ntr/ntu084

12 Schneider, N. G., Olmstead, R., Mody, F. V., Doan, K., Franzon, M., Jarvik, M., & Steinberg, C. (1995). Efficacy of a nicotine nasal spray in smoking cessation: a placebo-controlled, double-blind trial. Addiction, 90(12), 1671–1682.

13 Williams, G. C., McGregor, H., Sharp, D. L., Levesque, C. S., Kouides, R., Ryan, R., & Deci, E. (2006). Testing a self-determination theory intervention for motivating tobacco cessation: supporting autonomy and competence in a clinical trial. Health Psychology, 25(1), 91–101. https://doi.org/10.1037/0278-6133.25.1.91

14 Williams, J. M., Gandhi, K. K., Karavidas, M., Steinberg, M. L., Lu, S. E., & Foulds, J. (2008). Open-label study of craving in smokers with schizophrenia using nicotine nasal spray compared to nicotine patch. Journal of Dual Diagnosis, 4(4), 355–376. https://doi.org/10.1080/15504260802085919

15 McRobbie, H., Thornley, S., Bullen, C., Lin, R., Senior, H., Laugesen, M., Whittaker, R., & Hajek, P. (2010). A randomized trial of the effects of two novel nicotine replacement therapies on tobacco withdrawal symptoms and user satisfaction. Addiction, 105(7), 1290–1298. https://doi.org/10.1111/j.1360-0443.2010.02950.x

16 Foulds, J. (2010). Use of nicotine replacement therapy to treat nicotine withdrawal syndrome and aid temporary abstinence. International Journal of Clinical Practice, 64(4), 360–366. https://doi.org/10.1111/j.1742-1241.2009.02299.x

17 Hughes, J. R. (1989). Dependence potential and abuse liability of nicotine replacement therapies. Progress in Clinical and Biological Research, 261, 261–277. https://doi.org/10.1016/0753-3322(89)90185-6

18 García-Vera, M. P. (2004). Clinical utility of the combination of cognitive-behavioral techniques with nicotine patches as a smoking-cessation treatment: five-year results of the “Ex-Moker” program. Journal of Substance Abuse Treatment, 27(4), 325-333. https://doi.org/10.1016/J.JSAT.2004.09.001

19 Jiménez Ruiz, C. J., Flórez Martín, S., Ramos Pineda, A., Lorza, J. J., Hernández-Mezquita, M., Solano Reina, S., & Barrueco Ferrero, M. (1999). Nasal nicotine spray in smoking cessation. Results of a multicenter study. Archivos de Bronconeumologia, 35(11), 535-538.

20 Nides, M., Danielsson, T., Saunders, F., Perfekt, R., Kapikian, R., Solla, J., Leischow, S., & Myers, A. E. (2018). Efficacy and safety of a nicotine mouth spray for smoking cessation; a randomized, multicenter, controlled study in a naturalistic setting. Nicotine & Tobacco Research, 20(5), 588–594. https://doi.org/10.1093/ntr/ntx120

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