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Sur le terrain aussi, les vapoteurs peuvent contribuer au Moi(s) Sans Tabac

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Le mois d’octobre est consacré à la mobilisation et la préparation des 30 jours de défi d’arrêt du tabac en novembre. Sur les réseaux sociaux les vapoteurs ont commencé à investir le Moi(s) Sans Tabac, sur le terrain aussi on a besoin d’eux.

Comment faire baisser le nombre de fumeurs ? Les vapoteurs ont bien une idée

“Sans dire comment”

Le 9 octobre dernier, Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, a lançé tambour battant l’opération Moi(s) sans tabac. Elle a annonçé son ambition de faire reculer le nombre de fumeurs de cinq cent mille par an pendant cinq ans mais « Sans dire comment » comme l’a souligné Jean-Yves Nau.

Coté vapoteurs on a quelques idées de la façon de contribuer à cet objectif. Des idées arrivées jusqu’aux oreilles de Santé Publique France qui a sollicité Sébastien Beziau, blogueur engagé et vice-président de Sovape pour administrer l’un des 16 groupes Facebook thématiques montés par Tabac-info-service à l’occasion de cette deuxième édition du défi collectif.

Les associations mobilisées

L’association SOVAPE a affiché son soutien en encourageant les fumeurs à relever le défi du mois sans tabac. Elle regrette toutefois que « le ton reste (…) dans la ligne traditionnelle de la lutte anti-tabac telle qu’elle est menée en France depuis des décennies ». Elle dénonce cependant des « tutelles uniquement  institutionnelles  et déplore « un discours infantilisant vis à vis des fumeurs » et des kits mis à leur disposition « très loin de leurs préoccupations et besoins immédiats ».

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Coté Vape du Coeur on retrousse aussi les manches. L’association annonce son partenariat officiel avec l’opération Moi(s) sans Tabac et recherche activement des bénévoles, principalement en Île de France, pour l’aider à déployer ses actions de terrain. Même seulement pour quelques heures, l’association “accueillera avec bienveillance toutes les bonnes volontés”. 

Depuis l’émergence de la cigarette électronique, les vapoteurs, anciens fumeurs sevrés à l’e-cigarette, font montre d’un enthousiasme sans faille pour ce dispositif qui, aiment ils répéter, « leur sauve la vie ». Ils déploient une grande quantité d’énergie pour partager leur expérience et leur connaissance et pour convaincre ceux qui fument de se tourner vers une solution à moindre risque.

Pour aller plus loin

Pour la première édition, l’e-cigarette était mentionnée du bout des lèvres par les organisateurs du Moi(s) sans tabac. Des kits de communication et de soutien à l’arrêt, taxés de gadget par certains, devaient être largement distribués aux fumeurs par les pharmaciens. 

Au Royaume-Uni, en 2016, la vape avait déjà fait une apparition remarquée dans les préconisations pour Stoptober mais pas encore à la télévision. En 2017, elle est devenue la solution vedette de Stoptober pour en finir avec le tabagisme.