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La cigarette électronique invitée à participer au Moi(s) sans tabac

Mis à jour le 10/10/2017 à 16h58

« En novembre, on arrête ensemble ». La punchline positive et volontaire affiche le ton voulu pour le Moi(s) sans tabac. L’opération joue sur la dynamique de groupe pour véhiculer des valeurs positives de défi collectif.

Mois sans tabacOrganisée depuis 2016, le principe de l’opération est simple : inciter un maximum de fumeurs à arrêter de fumer pendant au moins 30 jours, à partir du 1er novembre. Une initiative positive, quand on sait qu’un mois sans tabac multiplie par cinq les chances d’arrêter de fumer définitivement.

Le 5 octobre 2016, Marisol Touraine alors ministre de la Santé annonçait au cours d’une conférence de presse le lancement de la première édition.

Cette opération s’inspire directement de Stoptober, une campagne britannique qui valorise la tentative d’arrêt du tabac en s’appuyant sur des valeurs positives de défi collectif, chaque mois d’octobre depuis 2012.

Plus d’un million de fumeurs britanniques y ont participé depuis la première édition et le vapotage est mis en avant comme solution à l’arrêt du tabac. Si la vape progresse dans la communication officielle française entre la première et la deuxième édition, elle reste bien timorée par rapport au Royaume-Uni.

Présence discrète de la cigarette électronique lors de la première édition du Moi(s) Sans Tabac

Pour sa première édition, l’e-cigarette était mentionnée du bout des lèvres par les organisateurs du Moi(s) sans tabac. Des kits de communication et de soutien à l’arrêt, taxés de gadget par certains, devaient être largement distribués aux fumeurs par les pharmaciens. 

Le 12 octobre 2016, lors d’une réunion des représentants de trois associations (l’Aiduce, la Fivape et Sovape) avec les représentants des autorités de santé, le coordinateur de la campagne du Moi(s) sans tabac avait exprimé son étonnement qu’une Agence régionale de santé ait pu interdire à des boutiques de vapotage de placarder des posters de la campagne Moi(s) sans tabac sur leurs vitrines. “La participation de tous est bienvenue, affirmait-il, à condition de respecter les règles de communication et notamment ne pas utiliser les supports officiels pour faire de la publicité ou des allégations de santé.ˮ

En 2017, Stoptober joue à fond la carte de la cigarette électronique

Depuis quatre ans, chaque année au mois d’octobre les services de santé anglais animent une campagne d’encouragement et d’entraide à l’arrêt du tabac. Cette année, les autorités de santé n’hésitent plus à montrer un vapoteur dans un clip destiné à la télévision.