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Si la vape était un groupe de rock

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Et si la vape était un groupe de rock ? Loin de moi l’idée de garantir que l’entité ainsi créée squatterait la tête des charts, quoique, vent en poupe et phénomène de mode aidant… Bref, on est vendredi, et ça va groover sévèrement.

Moi aimer rock and roll

Parfois, on utilise l’expression « une vraie rock star » pour parler d’un professionnel de la vape qui a le vent en poupe. Enfin, on emploie aussi cette expression pour d’autres sujets que la vape, mais on s’en fiche un peu, non ? En fait, en y réfléchissant, il n’y a que dans le rock qu’on n’utilise plus ce terme.

Rock star, ça claque. On pense aussitôt à Springsteen en train de hurler « I was born in the USA » devant une foule médusée, à Rob Halford qui arrive sur scène en Harley, à Johnny qui traverse Bercy pendant que la foule reprend « Que je t’aime » en chœur, et on songe bien sûr à Claude François qui savait électriser son public comme personne.

D’accord, Cloclo n’était absolument pas une rock star, mais ça fait trois ans que je cherche à placer cette blague, OK ?

Mais est-ce que des vapoteurs peuvent être considérés comme des rock star ? Et, d’ailleurs, à quoi ressemblerait la vape si elle était un groupe de rock ? Si ce n’est pas une question digne de l’article du vendredi, ça, je ne sais pas quelle question en est digne.

Vous connaissez la blague « Comment appelle-t-on un type qui traîne avec des musiciens ? ». Quoi, vous ne la connaissez pas ? La réponse est « un batteur ». Ce qui n’est pas très gentil. Honnêtement, qui imaginerait, je sais pas, au hasard, Iron Maiden sans Nicko McBrain, Satyricon sans Frost, ou Metallica sans Lars Ulrich ?

D’accord : le dernier exemple était une blague. Tout le monde aimerait que Metallica aie un vrai batteur. Mais Lars est accroché à ses baguettes comme un Yorkshire aux mollets du quidam innocent.

Oh, allez, une petite anecdote, pour votre culture générale : Lars Ulrich, le batteur de Metallica, n’a absolument aucun sens du rythme. Dans un groupe normal, c’est le batteur qui donne le tempo aux autres musiciens. Dans Metallica, c’est le guitariste rythmique qui donne le tempo au batteur. Véridique.

D’ailleurs, c’est marrant, quand on y pense, un groupe de rock, ça ressemble à la vape. Il y a le batteur, il est derrière, il cale le rythme, il habille le morceau, mais personne ne fait attention à lui. Dans la vape, c’est le fabricant du chipset de votre box. Sans lui, rien ne serait possible.

Oui, oui, je sais, il y en a qui vapent sur mod mécanique et qui se passent très bien d’électronique comme certains groupes se passent très bien de batteurs. Mais, oh, les baba cool, personne ne vous a sonnés, retournez écouter de la folk dans les prairies de Woodstock, on vous appellera quand… Non, je blague. Personne ne vous appellera.

Le bassiste, lui, fait le pont entre section rythmique et section mélodique, aucun doute, en vape, ce serait le fabricant de la résistance. Parfois, il y en a un qui devient célèbre, mais pour un Steve Harris, combien de Darryl Jones ?

Comment ça, combien de Darryl qui ? Darryl Jones. C’est le bassiste, depuis 27 ans, d’un petit groupe dont vous avez peut-être entendu parler, mais sinon, je ne vous en voudrai pas, c’est pas terrible, juste du blues-rock banal (pléonasme). Les Rolling Stones, ils s’appellent.

Le type aux claviers, lui, c’est le modeur. Il se pose quelque part, écoute le morceau, le trouve sympa, se dit qu’une intro symphonique, puis une nappe en fond et un petit gimmick amélioreraient un peu l’ensemble, et, au final, on retrouve le même morceau avec juste du synthé en plus.

Vous avez aussi le guitariste solo. Lui, c’est le fabriquant de e-liquide. Il frime comme une bête, il en fait des caisses, il se prend pour un demi-dieu, mais à la fin, il joue toujours le même frais fruité.

Et enfin, le chanteur. Ben le chanteur, c’est le reviewer. Là c’est facile, il ne sait rien faire, mais c’est lui qui crie le plus fort, alors on l’écoute, même si, au fond, tant qu’il est juste, on se fiche complètement de ce qu’il raconte. Ce qui est injuste, c’est que c’est lui qui a toutes les groupies, alors qu’en vrai, il n’en fiche pas une.

Sauf Bruce Dickinson, évidemment. Pas touche à Bruce, compris ?

Et, de temps en temps, tout ce joli monde arrive à sortir un tube, mais, la plupart du temps, ils se contentent de faire la une des journaux pour des scandales généralement bidons.

Voilà. De rien.

J’avais prévu de m’excuser auprès des fans des Rolling Stones, de dire que c’était un grand groupe, qu’il avait marqué d’une empreinte indélébile l’histoire de la musique, etc… etc… Mais je ment très mal, donc j’ai abandonné l’idée.