Boire des verres d’eau, faire du sport, se faire soutenir par ses proches… L’OMS donne ses conseils pour réussir à arrêter de fumer.
Pour en savoir plus sur le sevrage tabagique avec la cigarette électronique :
Une aide pour arrêter de fumer… sans aide
Il y a quelques jours, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a sifflé le coup d’envoi d’une campagne mondiale d’une durée de 1 an, destinée à « apporter un soutien » à plus de 100 millions de personnes à travers le monde, qui « s’efforcent d’arrêter de fumer ». Une opération qui s’inscrit selon une volonté générale due à la pandémie de COVID-19, de s’éloigner du tabagisme, selon l’organisation. Cette campagne est réalisée en partenariat avec de nombreuses entreprises, dont Amazon, Facebook, Google, ou encore WhatsApp.
« Il est difficile d’arrêter de fumer, surtout avec les facteurs supplémentaires de stress social et économique qui apparaissent du fait de la pandémie », explique l’OMS, avant d’indiquer que dans le monde, 780 millions de personnes diraient vouloir arrêter de fumer, dont seulement 30 % d’entre elles auraient accès aux outils qui peuvent les aider à y parvenir.
Afin de lutter contre ce fait, cette campagne s’adressera en priorité à certains pays, tels que le Mexique, la Russie, l’Inde, la Pologne, les Philippines, le Nigéria, etc.
Pour aider les fumeurs de ces pays à arrêter, l’organisation a publié un article donnant 104 raisons d’arrêter de fumer. Elle a également mis au point une IA censée pouvoir répondre aux questions des fumeurs, et les aider dans leur sevrage tabagique, en plus d’une courte vidéo donnant des conseils sur les gestes à adopter afin de mettre toutes les chances de son côté. Les voici :
- Consulter un spécialiste
- Choisir une date d’arrêt précise
- Dire à ses proches que l’on arrête de fumer, afin qu’ils puissent soutenir le fumeur
- Adopter un nouveau comportement lorsque l’envie de fumer se fait sentir, comme boire un verre d’eau ou faire du sport
- Retirer de son environnement, tous les objets pouvant faire penser à la cigarette.
Nulle part sur le site de l’OMS, il n’est fait mention des patchs de nicotine, des gommes à mâcher, ou encore du vapotage.
Des absences qui suivent parfaitement la ligne de conduite de l’OMS, qu’elle maintient depuis toujours, à savoir que tout produit contenant de la nicotine ne doit pas être consommé, même si celui-ci aide à arrêter de fumer et expose à des risques pour la santé drastiquement moindres.
A titre de rappel, on estime que les chances de sevrage tabagique sans aide sont d’environ 5 %. Un chiffre qui grimpe entre 10 et 15 % avec certains médicaments. Le vapotage serait quant à lui près de deux fois plus efficace que les autres substituts nicotiniques.
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