À l’approche de la journée mondiale sans tabac, l’OMS rappelle que rien ne prouve que vapoter aider à arrêter de fumer.
« Nous devons être guidés par la science »
« Nous devons être guidés par la science et les preuves, et non par les campagnes de marketing de l’industrie du tabac », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS.
Mais de quelles preuves supplémentaires ont-t-ils besoin ?
Depuis 2015, le Royaume-Uni ne cesse de rappeler que vapoter est au moins 95 % moins nocif que fumer. Les études démontrant que le vaporisateur aide à arrêter de fumer se comptent par dizaines, y compris pour l’organisation Cochrane, parmi les plus respectées dans le monde scientifique. Même aux États-Unis, pays duquel vient l’OMS et qui lutte quotidiennement contre la vape, notamment par le biais de la Food and Drug Administration, plusieurs études ont démontré la moindre nocivité de la vape par rapport au tabagisme.
Quoi qu’il en soit, cette année encore, la journée mondiale sans tabac ne devrait pas présenter la vape sous son meilleur jour. L’OMS continuant de refuser le principe même de réduction des risques.
OMS, bientôt 10 ans de lutte contre la vape
- 2012 : L’Organisation Mondiale de la Santé suggère de bannir l’e-cigarette.
- 2013 : L’OMS rempile dans son obstination et conseille d’éviter de vapoter.
- 2014 : L’OMS invite ses membres à réglementer ou interdire l’e-cigarette.
- 2015 : OMS : lutter contre le tabagisme c’est aussi limiter l’essor de l’e-cigarette.
- 2016 : L’OMS invite les États à interdire ou réglementer les produits de la vape.
- 2017 : Indirectement, l’OMS déconseille d’autoriser le vapotage là où il est interdit de fumer.
- 2018 : On ne parle pas de la vape lors des réunions anti-tabac de l’OMS.
- 2019 : Vapotage versus tabagisme : pas assez de données selon l’OMS.
- 2020 : 7 mois après, l’OMS cite encore l’étude rétractée de Stanton Glantz pour lutter contre la vape.
- 2021 : L’OMS lance une campagne d’un an pour aider à arrêter de fumer. Pas un mot sur la vape.