À l’approche de la journée mondiale sans tabac, l’OMS rappelle que rien ne prouve que vapoter aider à arrêter de fumer.

« Nous devons être guidés par la science »

Depuis la popularisation de la cigarette électronique, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ne cesse de décrier son efficacité. Dès 2012, l’organisme, sous prétexte de « banaliser la consommation de tabac », recommandait de l’interdire. Près de 10 années plus tard, malgré les nombreuses études scientifiques ayant démontré que vapoter est beaucoup moins nocif que fumer, et que l’e-cigarette aide à se sevrer du tabac, l’OMS continue sa politique antivape. Il y a quelques jours, dans un nouvel article publié sur son site à l’occasion de la journée mondiale sans tabac qui se déroulera le 31 mai prochain, elle a souhaité rappeler que « la cigarette électronique n’est pas une aide au sevrage éprouvée ».

Les preuves scientifiques concernant les e-cigarettes en tant qu'aides au sevrage tabagique ne sont pas concluantes et il n'est pas clair si ces produits ont un rôle à jouer dans le sevrage tabagique. Passer des produits du tabac conventionnels aux e-cigarettes ne signifie pas qu'on arrête de fumer.<span class="su-quote-cite">OMS - 19 mai 2021</span>

« Nous devons être guidés par la science et les preuves, et non par les campagnes de marketing de l’industrie du tabac », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS.

Mais de quelles preuves supplémentaires ont-t-ils besoin ?

Depuis 2015, le Royaume-Uni ne cesse de rappeler que vapoter est au moins 95 % moins nocif que fumer. Les études démontrant que le vaporisateur aide à arrêter de fumer se comptent par dizaines, y compris pour l’organisation Cochrane, parmi les plus respectées dans le monde scientifique. Même aux États-Unis, pays duquel vient l’OMS et qui lutte quotidiennement contre la vape, notamment par le biais de la Food and Drug Administration, plusieurs études ont démontré la moindre nocivité de la vape par rapport au tabagisme.

Quoi qu’il en soit, cette année encore, la journée mondiale sans tabac ne devrait pas présenter la vape sous son meilleur jour. L’OMS continuant de refuser le principe même de réduction des risques.

OMS, bientôt 10 ans de lutte contre la vape

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