Portait des principales associations qui défendent la cigarette électronique en France et de leurs nombreuses actions visant à soutenir le mouvement de réduction des risques initié par le vapotage en France.
Un travail parfois invisible, mais nécessaire
Il y a quelques mois, un lecteur ayant reçu notre newsletter hebdomadaire, a pris contact avec la rédaction.
Cette semaine-là, l’actualité portait sur la révélation du Plan national de lutte contre le tabagisme en France et la future révision de la Directive sur les produits du tabac (TPD). Dans notre éditorial, nous esquissions un avenir incertain pour la cigarette électronique, incitant les défenseurs du vapotage à se mobiliser pour empêcher l’instauration d’une législation trop restrictive, qui pourrait nuire à la lutte contre le tabagisme en France et, plus largement, à la santé publique.
Notre lecteur s’adressait alors à nous en ces termes :
À la suite de ce message, nous avons réalisé qu’une partie de notre lectorat méconnaissait le travail accompli par les associations de défense du vaporisateur personnel. Nous avons donc saisi cette opportunité pour entrer en contact avec plusieurs d’entre elles, afin de dresser un état des lieux de leurs principales réalisations, avec leurs présidents respectifs.
SOVAPE
« Fondée en 2016, l’association SOVAPE est engagée pour la promotion de la réduction des risques et des méfaits face au tabagisme. Organisatrice à trois reprises du Sommet de la vape, ayant toujours donné lieu à des temps forts, elle se donne aussi pour mission de veiller sur l’information, sur les politiques de santé publique et sur les publications scientifiques.
Nous pensons avoir réussi à établir une image de légitimité et de sérieux qui nous a permis d’avoir accès aux plus hautes instances du pouvoir. Difficile d’estimer l’impact réel, mais nous espérons avoir joué un rôle et modéré les velléités d’interdiction d’arômes ».
Nathalie Dunand, Présidente de SOVAPE.
Les actions de SOVAPE
Action n°1
Lancement du groupe de travail sur le vapotage à la DGS (Direction Générale de la Santé) regroupant les principaux acteurs du vapotage en France, de la lutte contre le tabagisme et les autorités de santé. Résultats :
- Atmosphère globalement favorable à un discours sur la vape participant à la diminution du tabagisme entre 2016 et 2019.
-
Rédaction modérée du décret d’application de l’interdiction du vapotage dans les lieux publics.
- Dégonflement de la crise EVALI lors du troisième Sommet par les conférenciers de haut niveau (USA, UK et France), interviewés par de grands médias français (20h de TF1) pendant l’événement.
Action n°2
Création du groupe Facebook auto-support INFO VAPE pour l’arrêt du tabac avec la vape, initiative née sous l’impulsion de Santé Publique France à l’occasion du deuxième mois sans tabac.
Action n°3
Co-création de ETHRA (European Tobacco Harm Reduction Advocates) regroupant 23 associations européennes. ETHRA mène des actions auprès du Parlement de l’UE et de la Commission européenne, et notamment :
- Participation au workshop d’évaluation en vue de la révision de la TPD3.
- Réalisation d’une enquête auprès de 37.000 vapoteurs en Europe sur l’importance des arômes et des taxes dans leur arrêt du tabac grâce au vapotage.
- Participation à une table ronde organisée au Parlement UE.
Soutenir SOVAPE
Organisatrice des Sommets de la Vape, l’association SOVAPE a toujours défendu les intérêts des vapoteurs français. Si, vous aussi, souhaitez faire partie de cette bataille, vous pouvez donner quelques euros à l’association.
Aiduce
« Un principe directeur de l’Aiduce est d’être à la table où l’on parle des vapoteurs, de leurs droits, de leur santé. Bien sûr c’est important de faire entendre leur voix, et souvent nombre de personnes ont plus de préjugés que de connaissances à cette table, mais aussi simplement parce que ce qui s’y dit sera différent si nous sommes là.
Nous essayons de faire notre possible pour collecter les connaissances rationnelles, scientifiques, sociales, sanitaires, juridiques, et les partager avec les différents intervenants médicaux et politiques. Pour cela nous participons à différents groupes de travail, échangeons avec des associations ou participons à des groupes nationaux et internationaux.
Enfin, en tant qu’association de consommateurs, nous participons aux efforts de normalisation et de certification menés par les professionnels et les institutions, pour faire entendre la voix d’une approche proportionnée tout en écoutant aussi les contraintes et les risques.
Cela aboutit à (et ce n’est pas qu’Aiduce) :
- Des échanges réguliers avec les autorités, la communauté médicale et en particulier celle spécialisée sur le tabagisme, les professionnels.
- Une situation favorable règlementairement et un niveau de sûreté inégalé et une bonne accessibilité des produits.
- Une reconnaissance nationale et internationale de l’Aiduce permettant des échanges d’information importants. »
Claude Bamberger, Président de l’Aiduce.
Les actions de l’Aiduce
Soutenir l’Aiduce
Voilà plus de dix ans que l’Aiduce se bat pour les utilisateurs de cigarettes électroniques en France. En adhérant à l’association, vous lui permettez de continuer à faire ce qu’elle fait de mieux : défendre le vapotage dans l’Hexagone.
FIVAPE
« L’action de fond de la Fivape, son éthique et son engagement sincère pour la santé publique ont contribué directement au maintien des conditions de marché favorables en France. Interprofessionnelle, elle arrive à regrouper les boutiques et les fabricants (ce qui n’est pas une mince affaire) autour d’un objectif commun : permettre aux produits du vapotage d’occuper une place reconnue comme outil de sevrage tabagique. Aujourd’hui la France est un marché unique en son genre dans le monde, considéré par de nombreuses sociétés internationales comme le plus “carré” et le plus avancé ».
Jean Moiroud, Président de la FIVAPE
Les actions de la FIVAPE
Action n°1
Création du premier syndicat interprofessionnel représentant les professionnels du vapotage et structuration autour de la notion d’indépendance de l’industrie du tabac (ça n’allait absolument pas de soi à l’époque et nous avons été les premiers à adopter cette position désormais reprise par d’autres associations européennes).
Action n°2
Création du premier organisme de formation dédié aux métiers de la vape (Forvape).
Action n°3
Lancement des premiers travaux mondiaux autour de la normalisation des produits de la vape (eliquide, matériel et émissions).
Action n°4
Extensions de ces commissions de normalisation à l’échelon européen (CEN) puis à l’échelle globale avec l’ISO // la Fivape est toujours en charge du secrétariat de ces trois comités (“leader” sur la normalisation des produits de la vape).
Action n°5
Travail de flux / fond basé sur des interactions avec :
- Le personnel politique et les élus (députés sénateurs).
- Les agences de santé (HAS, HCSP, ANSES, Santé Publique France, Mildeca, etc.).
- Le ministère de l’économique et des finances et la DGCCRF.
- La Direction générale de la santé.
Action n°6
Travail et concertations autour de la transposition de la directive européenne avec des négociations qui aboutissent sur :
- Absence de procédure de notification sur le matériel.
- Pas de limitation des réservoirs à 2 ml.
- Pas d’avertissement sur la nicotine sur le matériel.
- Pas de limitation de volume sur les produits non nicotinés.
- Aménagement d’une tolérance pour éviter le recours systématique au sur-emballage.
- Coûts de notifications acceptables (qui seront ensuite ramenés à zéro).
Action n°7
Intégration de la branche du Commerce de Détail Non Alimentaire
- Passage du statut associatif au statut de syndicat professionnel.
- Travail sur la dénomination et la définition des boutiques de vape.
- Reconnaissance des boutiques spécialisées dans le Code du travail.
- Rattachement des boutiques spécialisées à la convention collective CDNA.
- Contribution directe à la reconnaissance des boutiques de vape comme commerce nécessaire au fonctionnement de la nation pendant la période Covid.
Soutenir la FIVAPE
Vous êtes un professionnel du secteur du vapotage et souhaitez vous unir à vos collègues ? Rejoindre la FIVAPE, c’est soutenir le travail de l’association et rejoindre près d’un millier d’adhérents.
La France, un marché malgré tout préservé
Cet article vise à éclairer le public sur l’engagement crucial des associations dans la défense du vaporisateur personnel en tant qu’outil de sevrage tabagique. Leur travail, souvent méconnu du grand public, est essentiel pour maintenir un cadre réglementaire favorable à la cigarette électronique en France.
Dans un contexte mondial où les restrictions sur le vapotage se multiplient, la France demeure l’un des rares pays à préserver une certaine liberté pour les utilisateurs d’e-cigarettes et les professionnels du secteur. Cette liberté est en grande partie attribuable à l’action de ces associations.
Les dernières infos communautaires