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Le Bupropion (Zyban®/Wellbutrin®)

Mis à jour le 17/12/2024 à 13h31
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Le bupropion, commercialisé sous le nom de Zyban® lorsqu’il est utilisé pour le sevrage tabagique, est un médicament initialement développé comme antidépresseur sous l’appellation Wellbutrin®. Introduit sur le marché dans les années 90, il s’est rapidement imposé comme une option efficace pour aider les fumeurs à arrêter de fumer. Contrairement à d’autres traitements qui ciblent les récepteurs de la nicotine, le bupropion agit sur des neurotransmetteurs spécifiques du cerveau impliqués dans les mécanismes de la dépendance.

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Origines et développement

Une plaquette du médicament Zyban pour arrêter de fumer

Le bupropion est un traitement efficace pour l’arrêt du tabac.

Le bupropion, également connu sous les noms Wellbutrin® et Zyban®, a initialement été développé par Nariman Mehta chez Burroughs Wellcome (désormais GlaxoSmithKline) en 69. Il a été approuvé par la FDA en 85 pour traiter la dépression sous le nom de Wellbutrin®. Au début des années 90, des études cliniques ont révélé que certains patients traités avec du bupropion pour des troubles dépressifs rapportaient une diminution de leur envie de fumer.1 Ces résultats ont poussé les chercheurs à étudier son efficacité en tant qu’aide au sevrage tabagique. En 97, la Food and Drug Administration (FDA) a approuvé le bupropion pour le traitement du tabagisme sous la marque Zyban®.2 Aujourd’hui, il est couramment prescrit à des millions de fumeurs dans le monde, souvent en association avec d’autres traitements comme les substituts nicotiniques.

Le bupropion en bref

  • Le bupropion ne contient pas de nicotine.
  • Il réduit les envies de fumer.
  • Il ne convient pas à tous les fumeurs à cause de ses potentiels effets secondaires dans certaines conditions.

En quoi consiste le traitement avec le bupropion ?

Le Zyban® est un médicament qui se présente sous forme de comprimé. Il est prescrit pour une période de 7 à 12 semaines même si celle-ci peut être prolongée. Contrairement à d’autres traitements pour l’arrêt du tabac, le bupropion ne contient pas de nicotine. Il agit directement sur le cerveau pour réduire les symptômes de sevrage et diminuer le plaisir associé au fait de fumer.

Mode d’action

Le bupropion fonctionne différemment des traitements qui ciblent directement les récepteurs nicotiniques. Son mode d’action consiste à moduler les niveaux de dopamine et de noradrénaline, des neurotransmetteurs qui sont impliqués dans les mécanismes de plaisir et de dépendance. Contrairement à la varénicline ou aux substituts nicotiniques qui interagissent avec les récepteurs de la nicotine dans le cerveau, le bupropion aide à stabiliser l’humeur et à réduire les symptômes de sevrage sans affecter directement ces récepteurs.1, 3

Posologie

Le traitement commence environ une à deux semaines avant la date prévue d’arrêt du tabac. Cette période permet au médicament d’atteindre un niveau stable dans le corps avant que le sevrage ne commence.

Comment fonctionne ce traitement ?

  • Première semaine : le fumeur prend 150 mg de bupropion une fois par jour pendant les trois premiers jours, puis la dose est augmentée à 150 mg deux fois par jour.
  • Semaine suivante : le fumeur arrête de fumer tout en poursuivant la prise du bupropion à 150 mg deux fois par jour pendant environ 7 à 12 semaines.
  • Après 12 semaines : en fonction des recommandations du médecin, le traitement peut être prolongé pour réduire les risques de rechute, notamment chez les fumeurs ayant une forte dépendance.

Efficacité du bupropion

Le bupropion est considéré comme un traitement efficace pour l’arrêt du tabac, en particulier pour les personnes qui n’ont pas réussi à arrêter en utilisant des substituts nicotiniques. Les essais cliniques ont montré que le bupropion double les chances de succès comparé à l’absence de traitement.4, 5 Toutefois, il est généralement moins efficace que la varénicline pour atteindre une abstinence prolongée.6, 7

Les avantages

  • Alternative aux substituts nicotiniques : le bupropion est une bonne option pour les personnes qui ne souhaitent pas utiliser de substituts de la nicotine.
  • Réduction des envies : en augmentant les niveaux de dopamine et de noradrénaline, il atténue l’envie de fumer et réduit les symptômes de sevrage.

Les inconvénients

  • Risque de crises épileptiques : le principal effet secondaire grave est le risque accru de convulsions, surtout chez les personnes présentant des antécédents de convulsions ou des troubles alimentaires.
  • Autres effets secondaires : des effets secondaires plus courants incluent des insomnies, une sécheresse buccale, des maux de tête et une augmentation de la nervosité.
  • Pas recommandé pour tous les fumeurs : le bupropion n’est pas recommandé pour les personnes ayant des troubles alimentaires ou un antécédent de convulsions, et il doit être utilisé avec prudence chez les patients souffrant de dépression sévère.

Quelques études sur le bupropion

Jorenby et al. (1999)8

  • Titre : A controlled trial of sustained-release bupropion, a nicotine patch, or both for smoking cessation
  • Publication : New England Journal of Medicine
  • Résumé : cet essai clinique randomisé a comparé le bupropion, un patch de nicotine et un placebo pour l’arrêt du tabac. Les participants sous bupropion ont montré des taux d’abstinence significativement plus élevés par rapport au groupe placebo.
  • Résultat : après 7 semaines, 23% des participants sous bupropion étaient abstinents, contre 9,8% dans le groupe placebo. L’association du patch de nicotine et du bupropion a montré une efficacité encore plus grande.

Hurt & Al. (1997)9

  • Titre : A comparison of sustained-release bupropion and placebo for smoking cessation
  • Publication : The New England Journal of Medicine
  • Résumé : cette étude a comparé le bupropion SR et un placebo pour le sevrage tabagique chez 615 participants.
  • Résultat : le taux d’abstinence à un an était de 19 % pour le groupe bupropion contre 10 % pour le groupe placebo.

Fiore & Al. (2000)10

  • Titre : Treating tobacco use and dependence: A clinical practice guideline
  • Publication : U.S. Department of Health and Human Services
  • Résumé : une méta-analyse de différentes études sur le bupropion a montré qu’il double les chances de succès pour arrêter de fumer comparé à l’absence de traitement.
  • Résultat : les taux d’abstinence avec le bupropion SR à un an étaient d’environ 24 %.

Fossati & Al. (2007)4

  • Titre : A double-blind, placebo-controlled, randomized trial of bupropion for smoking cessation in primary care
  • Publication : Archives of Internal Medicine
  • Résumé : cette étude a testé l’efficacité du bupropion chez des fumeurs en soins primaires.
  • Résultat : les participants utilisant le bupropion ont montré des taux de succès supérieurs de 50 % par rapport à ceux utilisant un placebo.

Nides & Al. (2006)7

  • Titre : Smoking cessation with varenicline, a selective α4β2 nicotinic receptor partial agonist: results from a 7-week, randomized, placebo- and bupropion-controlled trial
  • Publication : Archives of Internal Medicine
  • Résumé : cette étude a comparé la varénicline au bupropion pour le sevrage tabagique chez 1025 fumeurs.
  • Résultat : le bupropion a montré un taux d’abstinence à 7 semaines de 30,5 %, inférieur à la varénicline mais supérieur au placebo.

Les limites du bupropion pour arrêter de fumer

Le médicament Zyban pour arrêter de fumer

Les études scientifiques sont globalement positives concernant l’efficacité du Zyban pour arrêter de fumer.

Bien qu’il ait démontré une efficacité certaine pour réduire les symptômes de sevrage nicotinique, le bupropion présente plusieurs limites.

Les effets secondaires dus à sa consommation sont fréquents et peuvent être sérieux chez certains fumeurs. Les plus courants incluent la bouche sèche, une insomnie ou encore des les maux de tête, mais des effets plus graves comme des convulsions ont également été signalés, même si ces derniers sont rares. Certaines études11, 12 ont d’ailleurs montré que le risque de convulsions augmente lorsque le bupropion est pris à des doses élevées ou par des patients souffrant de certains troubles médicaux comme des antécédents de convulsions ou des troubles alimentaires​.

Un autre point à prendre en compte est l’effet psychiatrique du bupropion. Bien qu’il soit souvent utilisé comme antidépresseur (sous le nom de Wellbutrin®), il a également été associé à différents effets secondaires comme l’anxiété, l’irritabilité ou des sautes d’humeur. Des études13, 14 ont montré que le bupropion peut d’ailleurs aggraver les symptômes de dépression ou d’anxiété chez certains patients, en particulier ceux avec des antécédents de troubles mentaux​.

L’efficacité du Zyban® pour le sevrage tabagique est aussi limitée chez certaines personnes. Bien qu’il ait démontré des taux de réussite modérés, plusieurs études15, 16, 17, 18, 19 ont révélé que les taux de rechute étaient élevés après l’arrêt du traitement et qu’il pouvait nécessiter un traitement combiné pour maximiser son efficacité​.

Le dernier obstacle à l’utilisation du bupropion est la variabilité des résultats en fonction des individus. Des études20, 21, 22 ont montré que son efficacité peut être influencée par différents facteurs comme la dépendance à la nicotine et la présence de comorbidités, ce qui signifie que son efficacité varie selon les personnes.

En conclusion

Le Zyban® est un médicament intéressant dans l’arsenal des traitements pour le sevrage tabagique puisqu’il offre une approche pharmacologique différente des traitements basés sur la substitution de la nicotine ou sur des agonistes partiels comme la varénicline. Son mode d’action, en ciblant les neurotransmetteurs dopamine et noradrénaline, en fait une option particulièrement intéressante pour les fumeurs qui souffrent de troubles de l’humeur ou d’anxiété, souvent exacerbés lors de l’arrêt du tabac. Contrairement à la varénicline qui agit en interférant directement avec les récepteurs nicotiniques, le bupropion agit en stabilisant l’humeur et en réduisant les symptômes du sevrage tabagique, autant psychologiques que physiques.

Son efficacité a été démontrée à travers de nombreuses études cliniques où il s’est avéré doubler, voire tripler les chances d’arrêt du tabac par rapport à un placebo. Il est souvent utilisé en complément d’autres aides comme les patchs ou gommes à la nicotine, ce qui augmente encore son efficacité.

Le bupropion présente également l’avantage d’être mieux toléré que d’autres traitements dans certains cas, notamment en raison de son effet positif sur l’humeur, ce qui peut parfois être un facteur décisif pour les personnes souffrant de problèmes comme la dépression ou l’anxiété. Contrairement à certains traitements qui peuvent entraîner des effets secondaires psychiatriques plus lourds, comme la varénicline par exemple, le bupropion est généralement perçu comme une option plus sûre pour le psychisme des consommateurs. De plus, pour les patients ayant des antécédents de dépression ou d’anxiété, le bupropion offre une double fonction, à la fois en tant qu’aide au sevrage tabagique mais aussi comme stabilisateur de l’humeur, ce qui peut en faire une bonne solution.

Comme tout traitement, le Zyban® n’est pas exempt d’inconvénients. Le risque de convulsions, bien que rare, doit être pris en compte, en particulier chez les patients qui présentent des facteurs de risque comme des antécédents de troubles alimentaires ou de crises d’épilepsie. Les autres effets secondaires comme l’insomnie, les maux de tête ou encore la nervosité sont courants, mais généralement de faible gravité.

Finalement, le bupropion représente une bonne option pour le sevrage tabagique, en particulier pour les fumeurs ayant déjà essayé d’autres méthodes sans succès ou pour ceux chez qui les impacts émotionnels de l’arrêt du tabac sont un défi majeur. Il peut également bien s’intégrer dans une approche globale de sevrage qui peut inclure un soutien psychologique ou comportemental, ainsi que d’autres aides pharmacologiques. 

Cet article ne constitue pas un avis médical. En cas de doute, rapprochez-vous d’un professionnel de santé.

Les questions fréquentes sur Zyban

Qu’est-ce que Zyban et comment fonctionne-t-il ?

Zyban est un médicament dont le principe actif est le bupropion, initialement utilisé comme antidépresseur. Son efficacité pour l’arrêt du tabac repose sur son action sur le cerveau. Il agit sur les neurotransmetteurs impliqués dans la dépendance à la nicotine, notamment la dopamine et la noradrénaline. En modulant ces systèmes, Zyban réduit les symptômes de manque et atténue l’envie de fumer. Contrairement aux substituts nicotiniques, il ne contient pas de nicotine et agit directement sur les mécanismes de la dépendance.

Zyban est-il efficace pour arrêter de fumer ?

Oui, plusieurs études ont démontré que Zyban augmente les chances d’arrêt du tabac. Une étude publiée dans la revue New England Journal of Medicine a montré que le bupropion doublait les taux de réussite par rapport à un placebo. Il est particulièrement efficace lorsqu’il est associé à un programme d’accompagnement comportemental. Cependant, son efficacité dépend aussi de la motivation personnelle du fumeur et de sa capacité à suivre le traitement.

Comment utilise-t-on Zyban ?

Le traitement par Zyban se déroule sur environ 7 à 12 semaines. Il commence environ une semaine avant la date prévue d’arrêt du tabac. Durant cette première semaine, il est conseillé de continuer à fumer tout en prenant le médicament pour permettre au bupropion d’atteindre un niveau stable dans l’organisme. La posologie habituelle est de 150 mg une fois par jour pendant les trois premiers jours, puis 150 mg deux fois par jour, avec un intervalle d’au moins 8 heures entre les prises. Il est recommandé de ne pas dépasser cette dose pour éviter le risque d’effets secondaires graves.

Quels sont les effets secondaires de Zyban ?

Comme tout médicament, Zyban peut provoquer des effets secondaires. Les plus courants incluent une sécheresse de la bouche, des maux de tête, des insomnies et des nausées. Ces symptômes sont généralement légers et diminuent avec le temps. Cependant, le bupropion augmente légèrement le risque de convulsions, surtout à fortes doses ou chez les personnes présentant certains facteurs de risque. D’autres effets indésirables plus rares incluent des palpitations, une agitation ou des troubles de l’humeur. En cas d’apparition de symptômes inhabituels, il est important de consulter un professionnel de santé.

À qui s’adresse le traitement par Zyban ?

Zyban est recommandé pour les fumeurs motivés à arrêter de fumer, en particulier ceux qui n’ont pas réussi avec d’autres méthodes comme les substituts nicotiniques. Il s’adresse aux adultes en bonne santé générale, mais nécessite une évaluation médicale préalable pour écarter toute contre-indication. Ce traitement peut être proposé seul ou en complément d’un suivi psychologique ou comportemental pour maximiser les chances de réussite.

Quelles sont les contre-indications de Zyban ?

Zyban est contre-indiqué chez certaines personnes. Il ne doit pas être utilisé chez les individus ayant des antécédents de convulsions, d’épilepsie ou de troubles neurologiques. Il est également déconseillé en cas de dépendance à l’alcool, de troubles du comportement alimentaire comme la boulimie ou l’anorexie, ou chez les personnes souffrant de troubles bipolaires. Les femmes enceintes ou allaitantes ne doivent pas prendre ce médicament sans avis médical. Une surveillance particulière est requise chez les personnes prenant d’autres traitements, notamment les antidépresseurs ou les médicaments qui abaissent le seuil épileptogène.

Zyban provoque-t-il une dépendance ?

Non, Zyban n’induit pas de dépendance. Contrairement à la nicotine contenue dans les cigarettes ou dans les substituts nicotiniques, le bupropion ne stimule pas les récepteurs nicotiniques du cerveau. Une fois le traitement terminé, il n’y a pas de phénomène de manque ou de dépendance lié au médicament.

Peut-on associer Zyban à d’autres traitements pour arrêter de fumer ?

L’association de Zyban avec d’autres substituts nicotiniques, comme les patchs ou les gommes, doit être réalisée uniquement sous la supervision d’un professionnel de santé. Bien que certaines études suggèrent que cette combinaison peut être efficace, elle nécessite des précautions particulières pour éviter les interactions médicamenteuses et les risques d’effets secondaires.

Combien de temps dure le traitement avec Zyban ?

Le traitement dure généralement entre 7 et 12 semaines. La durée peut varier en fonction des besoins individuels et des recommandations médicales. Il est essentiel de suivre la prescription du médecin et de ne pas interrompre brutalement le traitement, même en cas de succès précoce.

Les autres méthodes pour arrêter de fumer

Méthode Notre avis
L’arrêt sans aide

Non recommandé

Moins de 5 % des fumeurs parviennent à arrêter de fumer avec cette méthode. Des symptômes de sevrage difficilement supportables.
La cigarette électronique

Recommandé

Permet de gérer la dépendance physique à la nicotine tout comme les mécanismes psychiques de l’addiction. La méthode reconnue par la science comme étant la plus efficace pour arrêter de fumer. Nécessite d’être régulièrement utilisée pour maintenir un taux de nicotine stable dans le sang. Permet de remplacer le tabagisme.
Les patchs de nicotine

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Possibilité de les coupler avec une cigarette électronique ou un substitut nicotinique à absorption rapide. Libération stable et continue de la nicotine sur une longue période. Peut permettre d’arrêter de fumer.
Les gommes à mâcher

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Libération de nicotine relativement lente qui ne permet pas de répondre aux envies soudaines de fumer. Peut aider dans le cadre du sevrage tabagique.
Les pastilles, ou comprimés à sucer

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Libération de nicotine assez lente qui ne répond pas aux besoins immédiats de fumer. Peut représenter une aide pour arrêter de fumer.
Les inhalateurs

Recommandé

Peut permettre d’aider à arrêter de fumer. Permet d’adresser la dépendance physique à la nicotine et de gérer une partie des mécanismes comportementaux du tabagisme. Libération assez lente de la nicotine, peut donc ne pas satisfaire certains fumeurs.
Les sprays

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Les seuls substituts nicotiniques qui offrent une absorption rapide de la nicotine, en moins de dix minutes. Peut également être utile en cas d’envie soudaine de fumer. Une aide précieuse pour se sevrer du tabagisme.
La varénicline (Chantix®/Champix®)

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Peut permettre d’arrêter de fumer.
Le bupropion (Zyban®/Wellbutrin®)

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Peut permettre d’arrêter de fumer.
La cytisine (Tabex®/Desmoxan®)

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Peut permettre d’arrêter de fumer. Médicament toutefois interdit en Europe de l’Ouest.
La thérapie cognitive et comportementale

Recommandé

En complément d’un substitut nicotinique ou d’un traitement pharmacologique. Peut permettre d’arrêter de fumer.
La méthode Allen Carr

Prudence

Méthode potentiellement coûteuse dont les résultats ne sont pas garantis, mais qui est efficace pour certains fumeurs. Peut permettre d’arrêter de fumer.
Le snus

Prudence

Contient du tabac. Certaines études lient sa consommation à des problèmes de santé. Sa nocivité reste toutefois bien inférieure à celle du tabagisme. Absorption relativement lente de la nicotine qu’il contient. Peut permettre de remplacer le tabagisme.
Les sachets de nicotine

Recommandé

Peuvent représenter une alternative aux cigarettes combustibles. L’absence de tabac dans leur composition les rend plus intéressants que le snus. Absorption relativement lente de la nicotine.
Les perles de nicotine

Recommandé

Discrètes à utiliser. Un mode d’administration sublingual éprouvé avec d’autres substituts nicotiniques. À compléter avec une thérapie comportementale et un substitut nicotinique à absorption rapide en cas de besoin. Peut permettre d’aider à arrêter de fumer.
Le tabac chauffé

Prudence

Pas commercialisé pour arrêter de fumer mais peut remplacer le tabagisme. Des risques pour la santé supérieurs à ceux de la cigarette électronique.
L’hypnose

Prudence

Efficacité pour arrêter de fumer qui dépend de la réceptivité du patient. À combiner quoi qu’il en soit avec un substitut nicotinique ou un traitement pharmacologique.
L’acupuncture

Prudence

Efficacité dépendante de la réceptivité de chaque individu. Aucune preuve scientifique qu’elle aide à maintenir un sevrage à long terme.
Le laser

Non recommandé

Méthode coûteuse dont l’efficacité pour arrêter de fumer est contestée par toutes les études scientifiques sérieuses.
Le magnétisme

Prudence

Efficacité dépendante de la réceptivité de chaque individu. Absence de données scientifiques fiables sur son aide potentielle pour arrêter de fumer.

Sources et références

1 Dilsaver, S. C., Qamar, A. B., & Del Medico, V. D. (1992). The efficacy of bupropion in winter depression: Results of an open trial. The Journal of Clinical Psychiatry, 53(7), 252-255.

2 Drug Approval Package: Zyban (Bupropion Hydrochloride) NDA# 020711s002/s004.

3 West, R., Baker, C., Cappelleri, J., & Bushmakin, A. (2008). Effect of varenicline and bupropion SR on craving, nicotine withdrawal symptoms, and rewarding effects of smoking during a quit attempt. Psychopharmacology, 197(3), 371-377. https://doi.org/10.1007/s00213-007-1041-3

4 Fossati, R., Apolone, G., Negri, E., Compagnoni, A., la Vecchia, C., Mangano, S., … & Garattini, S. (2007). A double-blind, placebo-controlled, randomized trial of bupropion for smoking cessation in primary care. Archives of Internal Medicine, 167(16), 1791-1797. https://doi.org/10.1001/ARCHINTE.167.16.1791

5 Jamerson, B., Nides, M., Jorenby, D., Donahue, R., Garrett, P., Johnston, J., … & Leischow, S. (2001). Late-term smoking cessation despite initial failure: an evaluation of bupropion sustained release, nicotine patch, combination therapy, and placebo. Clinical Therapeutics, 23(5), 744-752. https://doi.org/10.1016/S0149-2918(01)80023-0

6 Jorenby, D. E., Hays, J. T., Rigotti, N. A., Azoulay, S., Watsky, E. J., Williams, K. E., Billing, C. B., & Gong, J. (2006). Efficacy of varenicline, an α4β2 nicotinic acetylcholine receptor partial agonist, vs placebo or sustained-release bupropion for smoking cessation: a randomized controlled trial. JAMA, 296(1), 56-63. https://doi.org/10.1001/JAMA.296.1.56

7 Nides, M., Oncken, C., Gonzales, D., Rennard, S., Watsky, E., Anziano, R., & Reeves, K. (2006). Smoking cessation with varenicline, a selective α4β2 nicotinic receptor partial agonist: results from a 7-week, randomized, placebo- and bupropion-controlled trial with 1-year follow-up. Archives of Internal Medicine, 166(15), 1561-1568. https://doi.org/10.1097/01.AOG.0000250178.64667.6f

8 Jorenby, D. E., Leischow, S. J., Nides, M. A., Rennard, S. I., Johnston, J. A., Hughes, A. R., Smith, S. S., Muramoto, M. L., Daughton, D. M., Doan, K. L., Fiore, M. C., & Baker, T. B. (1999). A controlled trial of sustained-release bupropion, a nicotine patch, or both for smoking cessation. The New England Journal of Medicine, 340(9), 685-691. https://doi.org/10.1056/NEJM199903043400903

9 Hurt, R. D., Sachs, D. P. L., Glover, E. D., Offord, K. P., Johnston, J. A., Dale, L. C., Khayrallah, M. A., Schroeder, D. R., Glover, P. N., Sullivan, C. R., Croghan, I. T., & Sullivan, P. M. (1997). A comparison of sustained-release bupropion and placebo for smoking cessation. The New England Journal of Medicine, 337(17), 1195-1202. https://doi.org/10.1056/NEJM199710233371703

10 Fiore, M. C., Bailey, W. C., Cohen, S. J., Dorfman, S. F., Goldstein, M. G., Gritz, E. R., Heyman, R. B., Jaen, C. R., Kottke, T. E., Lando, H. A., Mecklenburg, R. E., Mullen, P. D., Nett, L. M., Robinson, L., Stitzer, M. L., Tommasello, A. C., Villejo, L., & Wewers, M. E. (2000). Treating tobacco use and dependence: A clinical practice guideline. U.S. Department of Health and Human Services. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK63952/

11 Starr, P., Klein-Schwartz, W., Spiller, H., Kern, P., Ekleberry, S. E., & Kunkel, S. J. (2009). Incidence and onset of delayed seizures after overdoses of extended-release bupropion. The American Journal of Emergency Medicine, 27(8), 911-915. https://doi.org/10.1016/j.ajem.2008.07.004

12 Pesola, G. R., & Avasarala, J. (2002). Bupropion seizure proportion among new-onset generalized seizures and drug related seizures presenting to an emergency department. The Journal of Emergency Medicine, 22(3), 235-239. https://doi.org/10.1016/S0736-4679(01)00474-7

13 Papakostas, G., Trivedi, M., Alpert, J., Seifert, C. A., Krishen, A., Goodale, E., & Tucker, V. L. (2008). Efficacy of bupropion and the selective serotonin reuptake inhibitors in the treatment of anxiety symptoms in major depressive disorder: A meta-analysis of individual patient data from 10 double-blind, randomized clinical trials. Journal of Psychiatric Research, 42(2), 134-140. https://doi.org/10.1016/J.JPSYCHIRES.2007.05.012

14 Malhotra, J. V., & Mascareñas, C. (2007). Case report: bupropion-induced claustrophobia. Primary Care Companion to the Journal of Clinical Psychiatry, 9(3), 239. https://doi.org/10.4088/PCC.V09N0311H

15 Evins, A. E., Cather, C., Culhane, M. A., Birnbaum, A., Horowitz, J., Hsieh, E., Freudenreich, O., Henderson, D., Schoenfeld, D., Rigotti, N., & Goff, D. C. (2007). A 12-week double-blind, placebo-controlled study of bupropion SR added to high-dose dual nicotine replacement therapy for smoking cessation or reduction in schizophrenia. Journal of Clinical Psychopharmacology, 27(4), 380-386. https://doi.org/10.1097/01.jcp.0b013e3180ca86fa

16 Hays, J. T., Hurt, R. D., Rigotti, N. A., Niaura, R., Gonzales, D., Durcan, M. J., Sachs, D. P., Wolter, T. D., Buist, A. S., & Johnston, J. A. (2001). Sustained-release bupropion for pharmacologic relapse prevention after smoking cessation. Annals of Internal Medicine, 135(6), 423-433. https://doi.org/10.7326/0003-4819-135-6-200109180-00011

17 Croghan, I. T., Hurt, R. D., Dakhil, S. R., Croghan, G. A., Sloan, J. A., Novotny, P. J., Rowland, K. M., Bernath, A. M., Loots, M. L., Le-Lindqwister, N., & Garneau, S. C. (2007). Randomized comparison of a nicotine inhaler and bupropion for smoking cessation and relapse prevention. Mayo Clinic Proceedings, 82(2), 186-195. https://doi.org/10.4065/82.2.186

18 Killen, J. D., Fortmann, S. P., Murphy, G. M., Hayward, C., Arredondo, C., Cromp, D., Celio, M., Abe, L., Wang, Y., & Schatzberg, A. F. (2006). Extended treatment with bupropion SR for cigarette smoking cessation. Journal of Consulting and Clinical Psychology, 74(2), 286-294. https://doi.org/10.1037/0022-006X.74.2.286

19 McCarthy, D. E., Piasecki, T. M., Lawrence, D. L., Jorenby, D. E., Shiffman, S., Fiore, M. C., & Baker, T. B. (2008). A randomized controlled clinical trial of bupropion SR and individual smoking cessation counseling. Nicotine & Tobacco Research, 10(4), 717-729. https://doi.org/10.1080/14622200801968343

20 David, S., Strong, D. R., Leventhal, A. M., Lancaster, M. A., McGeary, J. E., Munafo, M. R., Bergen, A. W., Swan, G. E., Benowitz, N. L., Tyndale, R. F., Conti, D. V., Brown, R. A., Lerman, C., & Niaura, R. (2013). Influence of a dopamine pathway additive genetic efficacy score on smoking cessation: Results from two randomized clinical trials of bupropion. Addiction, 108(12), 2202-2211. https://doi.org/10.1111/add.12325

21 Evins, A. E., Culhane, M. A., Alpert, J. E., Pava, J. A., Liese, B. S., Farabaugh, A., & Fava, M. (2008). A controlled trial of bupropion added to nicotine patch and behavioral therapy for smoking cessation in adults with unipolar depressive disorders. Journal of Clinical Psychopharmacology, 28(6), 660-666. https://doi.org/10.1097/JCP.0b013e31818ad7d6

22 Lerman, C., Niaura, R., Collins, B. N., Wileyto, E. P., Audrain-McGovern, J., Pinto, A., Hawk, L. W., & Epstein, L. H. (2004). Effect of bupropion on depression symptoms in a smoking cessation clinical trial. Psychology of Addictive Behaviors, 18(4), 362-366. https://doi.org/10.1037/0893-164X.18.4.362

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