Vous êtes ici : Vaping Post » Tabagisme » L’acupuncture

L’acupuncture

Mis à jour le 17/12/2024 à 15h11
    Annonce
  • Calumette
  • le petit vapoteur
  • Pulp
  • Vaporesso
  • Innokin
  • Vincent
  • Voopoo

L’acupuncture est parfois proposée comme une méthode complémentaire pour aider les personnes à arrêter de fumer. Les preuves scientifiques actuelles concernant son efficacité pour le sevrage tabagique restent limitées et controversées mais elle peut parfois aider certains fumeurs.

Testez votre dépendance à la cigarette

Bien choisir son taux de nicotine est primordial pour réussir à se sevrer du tabac avec un substitut. Nous vous proposons une version électronique d’un questionnaire scientifiquement validé pour connaître votre niveau de dépendance et adapter votre dosage en nicotine.

Je passe le test

Origine et développement

Des aiguilles enfoncées dans le dos d'une femme lors d'une séance d'acupuncture

L’acupuncture fait partie des méthodes alternatives pour arrêter de fumer.

L’acupuncture est une pratique millénaire qui puise ses racines dans la médecine traditionnelle chinoise. Elle repose sur le concept de l’énergie vitale, ou « qi », qui circule dans le corps le long de canaux appelés méridiens. Selon la tradition, un déséquilibre ou une perturbation de cette énergie peut entraîner des maladies ou des troubles et l’acupuncture vise à restaurer cet équilibre en insérant de fines aiguilles dans des points stratégiques du corps.1

L’acupuncture a été introduite en Occident au début du XXe siècle mais ce n’est qu’au cours des années 1970 qu’elle a commencé à être acceptée comme une pratique complémentaire légitime, notamment après le rapprochement entre la Chine et les États-Unis. Depuis lors, l’acupuncture a été étudiée dans divers contextes cliniques, notamment pour la gestion de la douleur, l’anxiété, et plus récemment, pour l’arrêt du tabac.

Dans les années 1980 et 1990, alors que la sensibilisation aux dangers du tabagisme augmentait, les chercheurs et les praticiens se sont penchés sur les effets de l’acupuncture pour le sevrage tabagique.2, 3, 4, 5, 6 Bien que les résultats des études soient encore débattus, certains fumeurs ont signalé une diminution de leur envie de fumer et une réduction des symptômes de sevrage grâce à cette méthode.

L’acupuncture en bref

  • L’efficacité de l’acupuncture dépend de nombreux facteurs comme la réceptivité du fumeur et l’expérience du praticien.
  • Les études sérieuses sur son efficacité pour arrêter de fumer manquent.
  • Certains fumeurs rapportent une réduction des envies de fumer suite à une ou plusieurs séances.

L’acupuncture pour l’arrêt du tabac

L’utilisation de l’acupuncture pour le sevrage tabagique repose sur l’idée que la stimulation de certains points précis du corps, souvent situés sur les oreilles (auriculothérapie), peut aider à réduire les envies de nicotine et les symptômes du sevrage tabagique. Cette méthode s’appuie sur des principes de la médecine traditionnelle chinoise qui relie ces points à des organes ou fonctions corporelles impliqués dans la gestion du stress, des émotions ou encore des addictions.

L’acupuncture, et plus spécifiquement l’auriculothérapie, est populaire en raison de sa nature non invasive et de l’absence d’effets secondaires graves. Elle est souvent vue comme une alternative intéressante pour les personnes qui souhaitent éviter les traitements pharmacologiques. Malgré son attrait, les preuves scientifiques concernant son efficacité pour l’arrêt du tabac restent mitigées et peu concluantes.7, 8, 9, 10, 11

En quoi consiste l’acupuncture pour le sevrage tabagique ?

Le traitement par acupuncture pour l’arrêt du tabac se déroule en plusieurs étapes :

  • Évaluation initiale : le praticien commence par une consultation pour comprendre les habitudes du fumeur, ses déclencheurs émotionnels et physiques, ainsi que son état de santé général.
  • Insertion des aiguilles : les aiguilles fines sont insérées sur des points précis du corps, souvent sur les oreilles et les mains, mais aussi sur d’autres points méridiens liés aux poumons et au système nerveux. Les aiguilles sont laissées en place pendant une période de 20 ou 30 minutes.
  • Relaxation : pendant la séance, le patient reste dans un état de relaxation qui favorise la détente mentale et physique. Cette relaxation est cruciale pour maximiser l’efficacité du traitement.
  • Suivi : en fonction de la réponse du patient, plusieurs séances peuvent être nécessaires pour renforcer les effets, parfois accompagnées de recommandations en termes de mode de vie, comme la gestion du stress.

Durée et efficacité

Le nombre de séances d’acupuncture varie en fonction des individus, mais un traitement typique comprend généralement entre 5 et 10 séances réparties sur plusieurs semaines. Certaines personnes constatent une amélioration après seulement quelques séances, tandis que d’autres nécessitent un suivi plus prolongé pour maintenir leur abstinence tabagique. Enfin, certains patients n’y trouvent tout simplement aucun bénéfice.

L’efficacité de l’acupuncture pour l’arrêt du tabac fait encore l’objet de recherches. Une revue systématique réalisée par l’organisation Cochrane5 a montré que l’acupuncture peut aider à réduire les envies de nicotine et les symptômes de sevrage même si son efficacité à long terme reste incertaine. L’acupuncture fonctionne souvent mieux lorsqu’elle est utilisée en complément d’autres méthodes comme les thérapies comportementales ou les traitements pharmacologiques.

Avantages

  • Approche personnalisée : l’acupuncture permet d’adapter le traitement en fonction des besoins spécifiques du patient et de ses déclencheurs émotionnels.
  • Non invasive : l’utilisation de fines aiguilles est généralement indolore et cette approche ne nécessite pas de médicaments.
  • Effets secondaires minimes : contrairement aux traitements médicamenteux, l’acupuncture a très peu d’effets secondaires lorsqu’elle est administrée par un praticien qualifié.

Inconvénients

  • Efficacité variable : tout comme l’hypnothérapie, l’acupuncture n’a pas la même efficacité pour tout le monde, certains patients étant plus réceptifs que d’autres.
  • Nécessité d’un praticien expérimenté : l’expérience et la compétence du praticien jouent un rôle clé dans l’efficacité du traitement. Un praticien moins qualifié obtiendra souvent des résultats limités, voire aucun.
  • Durée du traitement : plusieurs séances sont souvent nécessaires, ce qui peut demander un certain investissement en temps et en argent.

Quelques études sur l’acupuncture

Waite & Clough (1998)5

  • Titre : A single-blind, placebo-controlled trial of a simple acupuncture treatment in the cessation of smoking
  • Publication : The British Journal of General Practice
  • Résumé : cette étude contrôlée a testé un traitement d’acupuncture auriculaire simple pour aider les fumeurs à arrêter.
  • Résultat : 12,5 % des participants du groupe acupuncture ont cessé de fumer à 6 mois, contre 0 % dans le groupe placebo.

He et al. (1997)6

  • Titre : Effects of acupuncture on smoking cessation or reduction for motivated smokers
  • Publication : Preventive Medicine
  • Résumé : cette étude a évalué les effets de l’acupuncture chez des fumeurs motivés, en comparant des points d’acupuncture supposés efficaces à des points supposés non-efficaces.
  • Résultat : 31 % des participants du groupe acupuncture ont arrêté de fumer, contre aucun dans le groupe contrôle.

Ashenden et al. (1997)7

  • Titre : A meta-analysis of the effectiveness of acupuncture in smoking cessation
  • Publication : Drug and Alcohol Review
  • Résumé : cette méta-analyse a examiné neuf essais randomisés et contrôlés évaluant l’efficacité de l’acupuncture pour arrêter de fumer.
  • Résultat : l’acupuncture semble prometteuse mais manque de preuves solides pour être recommandée en tant que thérapie efficace.

White et al. (2011)8

  • Titre : Acupuncture and related interventions for smoking cessation
  • Publication : The Cochrane Database of Systematic Reviews
  • Résumé : cette revue a exploré les effets de l’acupuncture et des interventions associées (acupressure, thérapie laser, électrostimulation) sur le sevrage tabagique.
  • Résultat : aucune preuve cohérente indiquant que ces interventions sont plus efficaces que les traitements placebo ou sans intervention à long terme.

White et al. (2002)9

  • Titre : Acupuncture for smoking cessation
  • Publication : The Cochrane Database of Systematic Reviews
  • Résumé : cette revue systématique a évalué l’efficacité de l’acupuncture, l’acupressure, la thérapie au laser et l’électrostimulation pour le sevrage tabagique, comparée à des traitements placebo et d’autres interventions.
  • Résultat : aucune preuve solide que l’acupuncture soit plus efficace que les traitements placebo pour arrêter de fumer à long terme.

Les limites de l’acupuncture pour arrêter de fumer

Un homme chez l'acupuncteur

L’efficacité de l’acupuncture pour le sevrage tabagique dépend de nombreux facteurs, ce qui n’en fait pas une méthode recommandée.

L’acupuncture présente plusieurs limites, notamment en ce qui concerne son efficacité pour arrêter de fumer. D’abord, l’efficacité de l’acupuncture dépend en grande partie de la réceptivité individuelle. Certaines personnes réagissent très bien à cette méthode et signalent une diminution notable de leurs envies de fumer tandis que d’autres ne ressentent aucun effet significatif. Cette variabilité rend difficile d’établir des conclusions solides sur son efficacité globale.

L’acupuncture agit principalement sur les symptômes physiques et émotionnels liés à la dépendance à la nicotine, comme le stress et l’anxiété. Mais elle n’aborde pas directement les aspects comportementaux ou psychologiques du tabagisme qui sont essentiels pour maintenir un arrêt durable. C’est pour cette raison que de nombreux experts recommandent de combiner l’acupuncture avec d’autres interventions éprouvées comme les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) ou des traitements pharmacologiques comme la varénicline ou le bupropion afin de traiter la dépendance physique et les habitudes comportementales associées à la cigarette​.

L’efficacité de l’acupuncture dépend aussi largement de la compétence du praticien. Un thérapeute expérimenté sera capable de cibler les points d’acupuncture appropriés en fonction des besoins spécifiques du patient alors qu’un praticien moins expérimenté pourrait avoir des résultats beaucoup moins probants. La qualité de la formation du praticien peut donc influencer de manière significative les résultats du traitement​.

En conclusion

L’acupuncture, bien que souvent perçue comme une méthode complémentaire intéressante pour le sevrage tabagique, reste une approche dont l’efficacité à long terme est encore débattue. Son principal avantage est qu’elle est non invasive avec un faible risque d’effets secondaires, et qu’elle peut être adaptée aux besoins individuels du patient. De plus, certaines études suggèrent qu’elle peut aider à soulager les symptômes de sevrage, en particulier les envies de fumer et le stress.

Les preuves scientifiques actuelles ne sont cependant pas suffisantes pour recommander l’acupuncture comme traitement principal pour arrêter de fumer. Les résultats varient d’une personne à l’autre et son efficacité semble limitée lorsqu’elle est utilisée seule. Pour maximiser les chances de succès, il est généralement conseillé d’intégrer l’acupuncture dans un plan global de sevrage qui comprend des thérapies comportementales et des traitements pharmacologiques validés comme la varénicline ou le bupropion.

Cet article ne constitue pas un avis médical. En cas de doute, rapprochez-vous d’un professionnel de santé.

Les questions fréquentes sur l’acupuncture

Qu’est-ce que l’acupuncture et comment fonctionne-t-elle pour arrêter de fumer ?

L’acupuncture est une pratique issue de la médecine traditionnelle chinoise, qui consiste à insérer de fines aiguilles sur des points spécifiques du corps pour rétablir l’équilibre énergétique. Dans le cadre de l’arrêt du tabac, l’acupuncture vise à réduire les symptômes de sevrage nicotinique, tels que l’irritabilité, les envies de fumer et l’anxiété. Les aiguilles stimulent certains points liés à la dépendance au tabac et au système nerveux, ce qui favorise la relaxation et atténue les sensations de manque. Cette approche agit principalement sur les mécanismes de stress et les déséquilibres internes qui entretiennent l’envie de fumer.

L’acupuncture est-elle efficace pour arrêter de fumer ?

L’efficacité de l’acupuncture pour l’arrêt du tabac fait l’objet de débats scientifiques. Certaines études montrent que l’acupuncture peut aider à réduire les symptômes du sevrage et à diminuer les envies de nicotine, en particulier chez les personnes qui y sont réceptives. Une revue publiée dans la revue Cochrane Database of Systematic Reviews a noté que bien que l’acupuncture puisse avoir un effet positif à court terme, les preuves de son efficacité à long terme restent limitées. Toutefois, de nombreux patients rapportent un soulagement du stress et une réduction des envies, ce qui peut faciliter le processus d’arrêt.

Comment se déroule une séance d’acupuncture pour arrêter de fumer ?

Une séance d’acupuncture dure généralement entre 30 et 60 minutes. Le praticien commence par un entretien pour évaluer le niveau de dépendance du patient, ses déclencheurs psychologiques et physiques ainsi que ses antécédents médicaux. Les aiguilles sont ensuite insérées sur des points précis du corps, souvent situés au niveau des oreilles, du visage, des mains et des pieds. Ces points sont choisis pour leurs effets sur la gestion du stress, le contrôle des compulsions et la réduction des symptômes de manque. Certains praticiens utilisent également des techniques complémentaires, comme la stimulation électrique des aiguilles ou l’auriculothérapie, qui cible spécifiquement les points de l’oreille.

Combien de séances d’acupuncture sont nécessaires pour arrêter de fumer ?

Le nombre de séances varie selon les individus et leur niveau de dépendance à la nicotine. Généralement, un programme d’accompagnement comprend entre trois et six séances réparties sur plusieurs semaines. Certaines personnes peuvent ressentir un soulagement dès la première séance, tandis que d’autres auront besoin de plusieurs rendez-vous pour en ressentir les effets. Le thérapeute adapte le nombre de séances en fonction des progrès réalisés et des besoins du patient.

L’acupuncture présente-t-elle des effets secondaires ou des risques ?

L’acupuncture est une méthode naturelle et non invasive qui présente très peu de risques lorsqu’elle est pratiquée par un professionnel qualifié. Les effets secondaires sont rares et généralement bénins. Ils peuvent inclure de légers saignements, des ecchymoses ou une sensation de fatigue après la séance. Certaines personnes peuvent ressentir un léger étourdissement ou une gêne temporaire au niveau des points d’insertion des aiguilles. L’acupuncture est contre-indiquée chez les personnes présentant des troubles de la coagulation ou des infections cutanées dans les zones à traiter.

Quels sont les avantages de l’acupuncture pour l’arrêt du tabac ?

L’acupuncture offre plusieurs avantages pour les personnes souhaitant arrêter de fumer. Elle permet de réduire les symptômes de sevrage, comme l’irritabilité, l’anxiété et les envies de nicotine, en favorisant un état de relaxation. Contrairement aux traitements pharmacologiques, elle ne provoque pas d’effets secondaires liés à la prise de médicaments. Elle peut également améliorer le sommeil, réduire le stress et favoriser le bien-être général, ce qui aide à maintenir la motivation pendant la période difficile du sevrage.

L’acupuncture peut-elle être combinée avec d’autres méthodes ?

Oui, l’acupuncture peut être utilisée en complément d’autres méthodes pour maximiser les chances de réussite. Elle peut être combinée avec des substituts nicotiniques, comme les patchs, les gommes ou les inhalateurs, ou avec des médicaments comme la varénicline (Champix) et le bupropion (Zyban). Elle peut également s’intégrer à un programme d’accompagnement comportemental, comme la thérapie cognitive et comportementale (TCC). Cette approche combinée permet de traiter simultanément les dimensions physiques et psychologiques de la dépendance au tabac.

L’acupuncture est-elle adaptée à tout le monde ?

L’acupuncture convient à la plupart des personnes souhaitant arrêter de fumer, qu’elles soient fortement ou faiblement dépendantes. Elle est particulièrement adaptée aux personnes qui recherchent une méthode naturelle et non médicamenteuse pour réduire leurs symptômes de sevrage. Toutefois, elle est déconseillée chez les femmes enceintes dans certains cas, chez les personnes souffrant d’infections cutanées ou présentant un risque accru d’infections, ainsi que chez celles qui ont peur des aiguilles.

Quelle est la différence entre l’acupuncture traditionnelle et l’auriculothérapie ?

L’acupuncture traditionnelle utilise des points répartis sur l’ensemble du corps pour rétablir l’équilibre énergétique. L’auriculothérapie, en revanche, est une forme d’acupuncture qui se concentre uniquement sur les points situés au niveau de l’oreille. Cette technique repose sur le principe que l’oreille est une zone réflexe représentant l’ensemble du corps. Dans le cadre de l’arrêt du tabac, l’auriculothérapie cible des points spécifiques pour réduire les envies de fumer et les symptômes liés au sevrage. Elle est souvent privilégiée pour sa simplicité et sa rapidité.

L’acupuncture est-elle remboursée en France ?

En France, l’acupuncture est pratiquée par certains médecins généralistes ou spécialistes formés à cette discipline. Lorsqu’elle est réalisée par un professionnel de santé conventionné, les séances peuvent être partiellement prises en charge par la Sécurité sociale, mais uniquement dans le cadre d’une consultation médicale. Certaines mutuelles proposent également des remboursements partiels pour les médecines douces, y compris l’acupuncture, dans le cadre de programmes de sevrage tabagique ou de bien-être.

Les autres méthodes pour arrêter de fumer

Méthode Notre avis
L’arrêt sans aide

Non recommandé

Moins de 5 % des fumeurs parviennent à arrêter de fumer avec cette méthode. Des symptômes de sevrage difficilement supportables.
La cigarette électronique

Recommandé

Permet de gérer la dépendance physique à la nicotine tout comme les mécanismes psychiques de l’addiction. La méthode reconnue par la science comme étant la plus efficace pour arrêter de fumer. Nécessite d’être régulièrement utilisée pour maintenir un taux de nicotine stable dans le sang. Permet de remplacer le tabagisme.
Les patchs de nicotine

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Possibilité de les coupler avec une cigarette électronique ou un substitut nicotinique à absorption rapide. Libération stable et continue de la nicotine sur une longue période. Peut permettre d’arrêter de fumer.
Les gommes à mâcher

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Libération de nicotine relativement lente qui ne permet pas de répondre aux envies soudaines de fumer. Peut aider dans le cadre du sevrage tabagique.
Les pastilles, ou comprimés à sucer

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Libération de nicotine assez lente qui ne répond pas aux besoins immédiats de fumer. Peut représenter une aide pour arrêter de fumer.
Les inhalateurs

Recommandé

Peut permettre d’aider à arrêter de fumer. Permet d’adresser la dépendance physique à la nicotine et de gérer une partie des mécanismes comportementaux du tabagisme. Libération assez lente de la nicotine, peut donc ne pas satisfaire certains fumeurs.
Les sprays

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Les seuls substituts nicotiniques qui offrent une absorption rapide de la nicotine, en moins de dix minutes. Peut également être utile en cas d’envie soudaine de fumer. Une aide précieuse pour se sevrer du tabagisme.
La varénicline (Chantix®/Champix®)

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Peut permettre d’arrêter de fumer.
Le bupropion (Zyban®/Wellbutrin®)

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Peut permettre d’arrêter de fumer.
La cytisine (Tabex®/Desmoxan®)

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Peut permettre d’arrêter de fumer. Médicament toutefois interdit en Europe de l’Ouest.
La thérapie cognitive et comportementale

Recommandé

En complément d’un substitut nicotinique ou d’un traitement pharmacologique. Peut permettre d’arrêter de fumer.
La méthode Allen Carr

Prudence

Méthode potentiellement coûteuse dont les résultats ne sont pas garantis, mais qui est efficace pour certains fumeurs. Peut permettre d’arrêter de fumer.
Le snus

Prudence

Contient du tabac. Certaines études lient sa consommation à des problèmes de santé. Sa nocivité reste toutefois bien inférieure à celle du tabagisme. Absorption relativement lente de la nicotine qu’il contient. Peut permettre de remplacer le tabagisme.
Les sachets de nicotine

Recommandé

Peuvent représenter une alternative aux cigarettes combustibles. L’absence de tabac dans leur composition les rend plus intéressants que le snus. Absorption relativement lente de la nicotine.
Les perles de nicotine

Recommandé

Discrètes à utiliser. Un mode d’administration sublingual éprouvé avec d’autres substituts nicotiniques. À compléter avec une thérapie comportementale et un substitut nicotinique à absorption rapide en cas de besoin. Peut permettre d’aider à arrêter de fumer.
Le tabac chauffé

Prudence

Pas commercialisé pour arrêter de fumer mais peut remplacer le tabagisme. Des risques pour la santé supérieurs à ceux de la cigarette électronique.
L’hypnose

Prudence

Efficacité pour arrêter de fumer qui dépend de la réceptivité du patient. À combiner quoi qu’il en soit avec un substitut nicotinique ou un traitement pharmacologique.
L’acupuncture

Prudence

Efficacité dépendante de la réceptivité de chaque individu. Aucune preuve scientifique qu’elle aide à maintenir un sevrage à long terme.
Le laser

Non recommandé

Méthode coûteuse dont l’efficacité pour arrêter de fumer est contestée par toutes les études scientifiques sérieuses.
Le magnétisme

Prudence

Efficacité dépendante de la réceptivité de chaque individu. Absence de données scientifiques fiables sur son aide potentielle pour arrêter de fumer.

Sources et références

1 Kaptchuk, T. J. (2002). Acupuncture: Theory, efficacy, and practice. Annals of Internal Medicine, 136(5), 374-383. https://doi.org/10.7326/0003-4819-136-5-200203050-00010.

2 Cottraux, J., Harf, R., Boissel, J., Schbath, J., Bouvard, M., & Gillet, J. (1983). Smoking cessation with behaviour therapy of acupuncture–a controlled study. Behaviour Research and Therapy, 21(4), 417-424. https://doi.org/10.1016/0005-7967(83)90011-6

3 Choy, D., Lutzker, L., & Meltzer, L. (1983). Effective treatment for smoking cessation. The American Journal of Medicine, 75(6), 1033-1036. https://doi.org/10.1016/0002-9343(83)90884-7

4 Ashenden, R., Silagy, C., Lodge, M., & Fowler, G. (1997). A meta-analysis of the effectiveness of acupuncture in smoking cessation. Drug and Alcohol Review, 16(1), 33-40. https://doi.org/10.1080/09595239700186311

5 He, D., Berg, J., & Høstmark, A. T. (1997). Effects of acupuncture on smoking cessation or reduction for motivated smokers. Preventive Medicine, 26(2), 208-214. https://doi.org/10.1006/PMED.1996.0125

6 Waite, N., & Clough, J. (1998). A single-blind, placebo-controlled trial of a simple acupuncture treatment in the cessation of smoking. The British Journal of General Practice, 48(433), 1487-1490.

7 Ashenden, R., Silagy, C., Lodge, M., & Fowler, G. (1997). A meta-analysis of the effectiveness of acupuncture in smoking cessation. Drug and Alcohol Review, 16(1), 33-40. https://doi.org/10.1080/09595239700186311

8 White, A., Rampes, H., Liu, J. P., Stead, L., & Campbell, J. L. (2011). Acupuncture and related interventions for smoking cessation. The Cochrane Database of Systematic Reviews, 1, CD000009. https://doi.org/10.1002/14651858.CD000009.pub3

9 White, A., Rampes, H., & Ernst, E. (2002). Acupuncture for smoking cessation. The Cochrane Database of Systematic Reviews, 2, CD000009. https://doi.org/10.1002/14651858.CD000009

10 White, A., Rampes, H., Liu, J. P., Stead, L. F., & Campbell, J. (2014). Acupuncture and related interventions for smoking cessation. The Cochrane Database of Systematic Reviews, 1, CD000009. https://doi.org/10.1002/14651858.CD000009.pub4

11 He, D., Berg, J., & Høstmark, A. T. (1997). Effects of acupuncture on smoking cessation or reduction for motivated smokers. Preventive Medicine, 26(2), 208-214. https://doi.org/10.1006/PMED.1996.0125

Les commentaires sont fermés.