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USA : les futures élections seraient-elles en train de sauver la vape ?

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Après des mois à menacer régulièrement la vape, le Président américain aurait finalement choisi d’oublier l’interdiction arômes pour l’instant. La raison ? Les prochaines élections…

L’interdiction des arômes annulée ?

Ces dernières semaines ont été particulièrement mouvementées pour la vape américaine. En effet, alors que tout le monde attendait une annonce imminente de la FDA, notamment concernant une interdiction des e-liquides aromatisés, rien ne s’est finalement produit jusqu’à maintenant.

Mais comment l’expliquer ?

Si l’on en croit le New York Times, tout aurait commencé le 4 novembre dernier, lors d’un vol pour un rassemblement politique dans le Kentucky. Selon le quotidien, durant tout le trajet, les conseillers politiques de D.Trump l’auraient fortement incité à ne pas prononcer d’interdiction des arômes, à cause des répercussions électorales que cela pourrait engendrer.

Des conseils que le Président des Etats-Unis a semble-t-il suivi puisque le jour même, après avoir décroché son téléphone, il aurait contacté son ministre de la santé, Alex Azar, afin d’annuler le lancement d’une conférence de presse prévue dès le lendemain, et qui devait être l’occasion d’annoncer au public l’interdiction des arômes.

Mais malgré cette décision, plusieurs fonctionnaires de la Maison-Blanche continuaient d’espérer une action contre la vape, dès la semaine d’après, c’est-à-dire la semaine dernière.

Cette future interdiction des arômes avait en effet recueilli un appui important au cours des derniers mois, notamment à cause des nombreux cas de lésions pulmonaires recensés à travers tout le pays.

Toutefois, l’absence d’action fédérale face à ces problèmes de santé, ont poussé plusieurs Etats à agir de leur côté, notamment en interdisant localement les arômes. Un fait qui a déclenché une levée de boucliers de la part de l’industrie du vapotage, qui a presque constamment porté plainte contre ces décisions, entrainant de fait de nouvelles pressions sur la Maison-Blanche.

Ces pressions, en plus des incitations de ses conseillers, auraient ainsi suffi à faire plier Donald Trump.

Submergé par les affaires, le Président avait même tweeté le 11 novembre dernier, qu’il allait rencontrer des représentants de l’industrie du vapotage afin de trouver « une solution acceptable au dilemme que représente la cigarette électronique ».

Une rencontre qui n’aura d’ailleurs jamais lieu puisque selon un haut fonctionnaire de la Maison-Blanche, aucun rendez-vous n’a jamais été prévu, et le Président serait tout simplement « submergé par d’autres questions, y compris les audiences télévisées de destitution qui ont commencé la semaine dernière, le distrayant de la décision que l’administration devrait prendre pour restreindre les arômes de cigarettes électroniques ».

We vape, we vote

Declared U.S. Presidential Field and their Vaping Positions

Mais Donald Trump a-t-il raison de s’inquiéter pour les prochaines élections s’il choisit d’interdire les arômes ? Selon toute vraisemblance, la réponse à cette question est oui.

Toujours selon le New York Times, plusieurs de ses alliés politiques, qui font partie de l’industrie de la vape, auraient commandité des sondages dont les résultats se seraient montrés négatifs pour Donald Trump, dans le cas où il annoncerait une interdiction des arômes.

Des résultats qui auraient été communiqués à plusieurs conseillers du Président, et qui les auraient ainsi incité à « calmer » encore Donald Trump sur la question des arômes.

Brad Parscale, son directeur de campagne, lui aurait ainsi expliqué qu’interdire les e-liquides sucrés « blesserait sa base (électorale) », tandis que plusieurs autres de ses conseillers lui auraient indiqué qu’une telle décision ferait « baisser la participation dans les États critiques ».

Des préoccupations qui n’étaient, semble-t-il, pas sans fondement, puisque de nombreuses manifestations de vapoteurs ont eu lieu ces dernières semaines devant la Maison-Blanche, ainsi qu’à l’occasion de plusieurs déplacements du Président.

Récemment interrogée par le journal américain, une porte-parole de D.Trump, qui avait exprimé à plusieurs reprises son intérêt pour l’interdiction des arômes en tant que mère d’un fils adolescent, n’a pas répondu à une demande de commentaires pour savoir si elle était toujours investie sur la question.

L’interdiction des arômes serait-elle partie en vapeur, simplement grâce à la pression des urnes ?

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