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USA : l’Arizona ne devrait pas bannir les arômes

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Alors que l’Amérique sombre dans une hystérie politico-médiatique depuis l’apparition de certains cas d’empoisonnements au e-liquide frelaté, un État se fait remarquer pour son approche prudente. Au lieu d’interdire froidement tous les arômes dans les e-liquides de cigarette électronique, le gouverneur de l’Arizona tempère, et s’inquiète de l’impact négatif que cela pourrait avoir sur les vapoteurs adultes.

Un peu de mesure au pays de la démesure

Doug Ducey, gouverneur d’Arizona

Le sujet des arômes aux Etats-Unis est bien souvent synonyme de mauvaises nouvelles. En effet, sous la pression des groupes associatifs et l’emballement médiatique, de nombreuses interdictions ont d’ores et déjà été prononcées dans l’Etat du Michigan, de New York, ou encore du Massachusets, tandis que des villes comme San Francisco ont déjà fait le choix d’interdire purement et simplement, tous les produits du vapotage. Un choix radical qu’a par ailleurs suivi l’armée du pays qui vient d’annoncer le retrait de tous les produits de la vape de ses bases militaires.

Fort heureusement, tous les Etats ne tombent pas dans le piège de la surréaction face à ces récents décès de vapoteurs, qui, pour rappel, sont survenus pour la plupart à cause de la consommation de produits au THC frelatés, et achetés au marché noir.

C’est par exemple le cas de l’Arizona, dont Doug Ducey, son gouverneur, a récemment indiqué croire que « l’interdiction des liquides aromatisés à la nicotine n’est peut-être pas une bonne idée ».

Bien qu’ayant fait part de sa volonté de garder les jeunes loin de ces produits, et malgré les pressions exercées par les autorités sanitaires locales, qui indiquent que « de nombreux produits aromatisés sont conçus pour inciter les mineurs à vaper », le gouverneur Ducey s’est dit « non convaincu que ces saveurs (…) sont conçues uniquement pour attirer les enfants », et a ajouté penser « qu’il y a des adultes qui aiment ce genre de saveurs ».

« Ce que je ne veux pas, c’est prendre quelqu’un qui est dépendant à la nicotine, l’empêcher de trouver un produit et le pousser vers le marché noir. Nous allons donc avoir une approche mesurée » ajoute-t-il.

Une approche mesurée donc, qui fait plaisir à voir dans un pays où l’hystérisation du débat sur le vapotage ne semble plus avoir aucune limite. Mais cette prise de conscience pour la santé publique résistera-t-elle aux enjeux fiscaux du tabac et au milliard de dollars déjà accumulé dans les caisses arizoniennes depuis 1998 ? 

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