Le Rolo Badge est un pod, petite cigarette électronique très simple destinée aux débutants, ou plus largement à ceux qui ne veulent pas plus s’occuper de technique que quand ils fumaient des clopes. Si son design est attirant, son système de mise à feu automatique ne plaira pas à tout le monde.
Vape ton badge !
Ce pod à une forme de badge, ou d’écusson, il fait un peu penser au porte clé d’une certaine voiture sportive allemande. Il existe dans différentes finitions et couleurs. Celui que j’ai pris en photo est brillant et de couleur arc en ciel. Ça en jette, c’est certain, même si c’est un poil clinquant à mon goût. Mais surtout, cette finition brillante retient remarquablement bien les traces de doigts, alors que d’autres finitions, plus mates, ne posent pas ce problème.
Rien de dramatique pour la vape, son design est mignon, et sa toute petite taille le rend discret, facile à emmener partout, et léger : 62 g.
Il est composé de 2 pièces : le corps qui renferme la batterie et l’électronique nécessaire, et un réservoir, qui contient l’atomiseur et le liquide (2 ml) et qui fait office de drip tip : l’ouverture pour aspirer est au sommet du triangle. Ces réservoirs semblent fiables, je n’ai pas observé de fuites.
Au-delà des traces de doigts, sa prise en main est agréable, et pour vaper, c’est théoriquement facile : il suffit d’aspirer une bouffée sur son embout, constitué par le haut du réservoir, et la vape se déclenche toute seule, sans avoir à appuyer sur un bouton.
Une vape MTL, un peu compliquée
La vape est assez serrée, appropriée pour l’inhalation indirecte (comme la clope : on aspire dans la bouche, puis on inhale). En aspirant fort, il est possible d’avoir une inhalation directe très restreinte, occasionnellement. Smok ne précise pas la valeur de la résistance, mais donne une gamme de puissance de 10 à 16 W selon la charge de la batterie, ce qui est approprié. Les saveurs sont bien restituées, et la production de vapeur est suffisante, un peu plus que la fumée d’une cigarette.
Alors, pourquoi “compliquée” ? D’une part, parce que la forme de l’embout n’est pas très ergonomique pour les lèvres, d’autres pods font mieux, mais ce n’est pas le plus important.
Plus ennuyeux, sur mon exemplaire au moins, le système de mise à feu automatique quand on aspire est mal réglé : si on aspire normalement, il ne se déclenche pas. Il faut d’abord aspirer fort pour l’enclencher, ensuite on peut tirer plus calmement, il maintient la vape. Ce fonctionnement n’est pas naturel pour un vapoteur, c’est assez désagréable à la longue, parce que régulièrement on n’y pense pas, et la vape ne s’active pas.
Pour un pod, dont l’un des intérêts est justement la mise à feu automatique, c’est problématique.
Une autonomie limitée
Tous les pods ont une faible autonomie, par construction, ce n’est pas un défaut, c’est une conséquence : on ne peut pas mettre une grosse pile dans un petit pod. Disons que son autonomie se situe autour de l’équivalent de 3 à 5 clopes, suivant comment on tire dessus. La bonne nouvelle, c’est qu’il se recharge vite aussi (30 mn environ) et il est possible de vaper pendant sa charge. Dans ce cas, la vape est plus serré, puisque la prise USB est aussi l’arrivée d’air dans le système. Il est du coup difficile de recommander un pod comme unique équipement, à moins de vapoter très peu ou d’avoir toujours la possibilité de le recharger.
Revue technique
Le Rolo Badge est livré dans un boite noire et complète. Outre le pod, elle contient un câble USB pour la recharge, un deuxième réservoir/résistance, et une bouteille à l’embout très fin.
Les caractéristiques essentielles du Rolo Badge de Smok
Type de matériel | kit débutant |
---|---|
Dimensions mod | 73 mm sur 50 sur 12 |
Batterie | 250 mAh |
Charge | USB, 20 mn |
Plage d’utilisation | 10 à 16 W |
Résistances | 1,5 ohm |
Arrivées d’air | fixe |
Poids du kit | 62 g |
Capacité du réservoir | 2 ml |
Petites observations techniques
Smok a choisi d’équiper son pod d’un réservoir ouvert, c’est-à-dire que nous pouvons le remplir avec n’importe quel liquide de notre choix, contrairement à d’autres systèmes, qui fonctionnent avec des cartouches que l’on jette lorsqu’elles sont vides. Elles apportent encore plus de simplicité, mais sont contraignantes et coûteuses : on ne peut alors utiliser que les liquides proposés par le fabricant. Sur le Rolo Badge, le remplissage du réservoir et tout à fait simple.
Il suffit de tirer sur le petit bouchon en silicone, puis de glisser l’embout d’une fiole. Le trou est suffisamment large pour utiliser les fioles de 10 ml courantes, mais pas assez pour les pipettes et les embouts larges, d’où la présence de la fiole dans la boite. Il faut régulièrement changer ce réservoir, puisque c’est le seul moyen de changer la résistance, dont la durée de vie n’est pas infinie : une ou deux semaines en fonction de liquides. Lors de la première utilisation d’un réservoir, il faut attendre 10 mn avant de vaper, pour que la mèche de coton ait le temps de bien s’imbiber.
En résumé
On aime
- La forme originale
- La finition impeccable
- Le réservoir ouvert
On n’aime pas
- L’embout peu ergonomique
- La nécessité d’aspirer fort pour déclencher la vape
- L’autonomie très faible
Conclusion
Smok a produit un objet dont le design esthétique est réussi, mais son design technique le rend peu agréable à utiliser : l’embout est joli mais peu ergonomique et surtout, l’aspiration nécessaire pour déclencher la vape est rédhibitoire, à mon goût du moins.
Le Rolo Badge de Smok en images
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