L’iVPC Pod d’iJoy est très bien réalisé et son affichage attise la curiosité. Pas de chance, c’est une grosse, très grosse déception à l’utilisation.
Des finitions au top
Il faut le lui reconnaître, l’iVPC Pod d’iJoy en impose dès le premier regard. Il est très compact mais laisse une impression de massif, de solidité rassurante. De fait, les finitions sont exemplaires. Les ajustements sont précis, les surfaces nettes et la peinture durable. Le poids est très raisonnable, mais supérieur à celui attendu compte tenu des petites dimensions du pod, ce qui renforce inconsciemment l’impression de robustesse.
Tout cela donne envie de l’essayer, on commence donc par remplir la cartouche. Son retrait de la batterie est facile, il suffit de la tirer. On remplit par la petite ouverture après avoir retiré le large bouchon, dont on apprécie au passage la facilité de manipulation. On n’y est presque, mais on va s’arrêter un instant sur la batterie et sur son étonnant affichage à cristaux liquides.
Revue technique
Les caractéristiques essentielles de l’iVPC Pod d’iJoy
Type de matériel | kit débutant |
---|---|
Dimensions mod | 80 mm sur 20 sur 30 |
Batterie | 350 mAh |
Charge | USB |
Capacité du réservoir | 2 ml |
Résistances | 1,6 ohm |
Poids du kit | 54 g |
Le coffret comprend
iVPC Pod (x1), cordon USB (x1), mode d’emploi (x1)
Un réglage intéressant
Un des arguments en faveur des pods et leur simplicité, et y trouver un affichage avec les réglages compliqués que cela implique souvent semble contradictoire. Ce n’est pas le cas avec l’iVPC Pod, dont l’écran affiche simplement le niveau de la batterie d’une manière bien plus claire que le simple changement de couleur habituelle d’une LED, un compteur de bouffées que l’on peut réinitialiser, le mode de fonctionnement et la tension envoyée à la résistance.
En fait, l’iVPC Pod propose quatre modes de fonctionnement. Le mode soft, qui correspond à une puissance de vape d’environ 7 W, le mode normal pour une puissance de vape de 8 W et le mode hard qui permet de vaper à 9 W. En plus de l’affichage du mode, l’écran indique la tension correspondante, soit 3,4 puis 3,6 et enfin 3,8 V respectivement avec la résistance de 1,6 ohm. Le point positif, c’est que la puissance est régulée et que l’on a donc la même vape quel que soit le niveau de charge de la batterie. Ce n’est pas le cas avec le quatrième mode de fonctionnement : le mode bypass qui n’est pas régulé. La puissance de vape diminue donc au fur et à mesure que la batterie se décharge, et c’est précisément dans ce mode que le pod n’indique plus la tension envoyée à la résistance. L’affichage la tension est donc totalement inutile et rend l’affichage plus complexe pour rien.
On peut également avoir de sérieux doutes sur l’intérêt du mode bypass, qui n’apporte aucun avantage à l’utilisation, et dans une certaine mesure sur les trois réglages eux-mêmes qui n’ont finalement que peu d’incidence.
Mais des performances insuffisantes
En soi, il y a bien une différence entre une vape à 7 et une vape à 9 W. Le souci, c’est que même en mode hard et donc à 9 W, des performances du pod sont très limitées. La production de vapeur est à peine suffisante, les saveurs médiocres et le hit totalement inexistant. J’ai hésité à employer ce mot, mais après bon nombre de tests à différents taux de nicotine, il n’y a rien à faire, le hit est tout simplement absent, point. Inutile de vous faire un dessin pour les deux autres modes, encore plus faibles.
La faute probablement, d’une part un à manque de puissance envoyée la résistance qui demanderait plutôt 13 ou 15 W, mais également à un flux d’air relativement aérien pour du MTL. La résistance ne produit pas assez de vapeur par rapport à la quantité d’air inhalée, et les saveurs sont très largement diluées au passage. L’expérience de vapes est plus que décevante.
Dernière déception avec la batterie, dont la capacité n’est que de 350 mAh. C’est peu, et l’autonomie est insuffisante pour tenir une journée sauf à n’en avoir un usage que très ponctuel. La recharge par le port micro USB se fait en une heure, ce qui est bien long pour une capacité aussi réduite. En gros, on ne vape pas longtemps ce qui ressemble à de l’air frais entre deux longues recharges. Est-il besoin d’ajouter que ce n’est pas un pod que je vous recommande ? Ah oui, j’avais presque oublié : les recharges ne sont pas exemptes de fuites.
En résumé
On aime
- La qualité de fabrication
- L’affichage pour le niveau de la batterie
On n’aime pas
- L’affichage inutile de la tension
- L’autonomie réduite
- Les modes de fonctionnement mal gérés
- Les saveurs médiocres
- Le hit inexistant
Conclusion
L’iVPC Pod d’iJoy est une très grosse déception. A priori attrayant par son excellente qualité de fabrication et son affichage, ce dernier se révèle peu utile à autre chose que l’indication du niveau de la batterie. Mais c’est surtout à cause d’une production de vapeur à peine suffisante, un rendu des saveurs médiocre et une absence totale de hit que ce pod est à éviter. Son autonomie est également limitée et ses réglages soit superflus, soit inutiles. Un modèle à éviter.
L’iVPC Pod d’iJoy en images
Les derniers articles sur la marque iJoy
Pour ne rien manquer de l’actualité de la vape, rejoignez les 6 500 abonnés à notre newsletter et recevez chaque semaine nos derniers articles !
[wysija_form id=”2″]