Avec le Galaxies MTL Squonk RDTA, Vapefly propose un genre d’atomiseur encore peu répandu : un RDTA consacré à la vape en inhalation indirecte. Il est joliment fait et offre bien des satisfactions.
Bien pensé et bien réalisé
En cherchant à innover pour se démarquer de ses concurrents, Vapefly fait parfois des trucs bizarres, comme le réglage d’air flow compliqué du Galaxies RTA. Mais avec cette version RDTA, Vapefly fait un sans-faute avec un atomiseur qui, au fil de sa découverte, nous montre qu’il a été conçu par des gens qui ont une belle expérience de la vape et des RDTA.
Son design est sobre mais assez raffiné avec ces lignes qui joignent les trous et les ailettes qui donnent de l’allure, et une ligne générale tendue, élégante.
Le Galaxies RDTA se démonte en trois parties principales : le plateau, solidaire de la connexion 510, le réservoir, qui se visse sous le plateau, et la chambre qui se clipse sur le plateau. Un drip tip ergonomique, au format 510, complète le tableau. Un deuxième pin 510, percé, est fourni pour utiliser l’atomiseur avec une box BF.
La chambre d’atomisation forme un dôme, et un renflement central empêche la condensation de couler vers le drip tip quand on retourne l’atomiseur.
Le plateau est malin
Le plateau montre l’accumulation d’expérience du genre RDTA, et du genre MTL. L’arrivée d’air sur le coil est petite, ce qui assure un flux d’air dynamique, et deux trous de 3 mm sont prêts à accueillir des mèches de coton. Mais nous voyons aussi un petit trou, en haut à droite, qui permet à l’air de s’échapper du réservoir quand on le remplit.
À l’opposé, à gauche d’un de posts, une petite cheminée permet de remplir le réservoir par le haut. C’est bien pensé, il ne manque rien.
Nous constatons aussi la présence de deux vis supplémentaires, au milieu de chaque post.
Elles servent à régler deux arrivées d’air additionnelles, par les côtés du coil, qui permettent d’élargir la gamme de tirage de l’atomiseur au delà de la vape strictement serrée.
La contenance du réservoir peut paraître faible, 2 ml, mais elle est largement suffisante pour un ato dédié à la vape indirecte, qui consomme peu de liquide. Par ailleurs, les joints sont de bonne qualité, et font parfaitement leur office, l’atomiseur ne fuit pas. Notons au passage que le pin 510 dépasse largement, il est possible d’utiliser un mod hybride avec cet ato.
Les posts sont assez pratiques, le coil est facile à positionner et à fixer, à condition de faire attention à ce que le fil soit bien positionné sous la vis de serrage : il n’y a pas de guide, on peut se rater.
Sur les côtés, deux encoches accueillent la barre qu’on utilise pour faire le coil, qui se place tout seul à la bonne hauteur. Les posts sont suffisamment éloignés de la cloche pour ne générer aucun risque de court-circuit, même si on coupe les pattes à la one again.
Le coton n’est pas plus difficile à placer. Je pense utile de faire des mèches assez longues, pour qu’elle descendent au moins sur la moitié du réservoir.
Le réglage du flux d’air est impeccable
Le système de flux d’air est simple à utiliser, et assez malin.
Il y a deux trous d’entrée d’air, un de chaque côté. Ils alimentent à la fois l’arrivée centrale sous le coil, et les arrivées par les côtés, si on les a ouvertes. Sur le baril, il y a d’un côté trois trous qui ferment plus ou moins le passage.
Sur l’autre côté, il y a 6 trous, mais en fait non : ce sont 2 fois 3 trous, dans un ordre inversé. En utilisant les trois de droite, le flux rentre par les deux côtés.
En utilisant les trois de gauche, le flux est fermé de l’autre côté. Le flux d’air peut donc être très serré, avec les deux petits trous utilisés seuls ou ensemble. Il peut aussi être plus ouvert, tout en restant dans le registre indirect, en utilisant les plus grandes ouvertures et en ouvrant les arrivées internes par les côtés. On peut même envisager un début d’inhalation directe, très restreinte.
La vape est excellente en MTL
Ainsi monté avec un coil de 1 ohm tout rond, le Galaxies RDTA offre une vape très agréable, un peu tiède puisque le coil est proche de l’embout. Les saveurs sont bien restituées et assez précises, même avec des liquides complexes. C’est clairement une vape de dripper MTL. Le hit est soutenu, sans être agressif.
La production de vapeur est assez abondante, en regard des faibles puissances employées, entre 10 à 20 W. Les amateurs de vape plus chaude peuvent approcher les 25 W.
Le Galaxies RDTA est à l’aise avec tous les genres de saveurs : tabac, gourmand, fruité, frais, tout passe en jouant sur le couple puissance / air flow pour régler la température de vape.
Revue technique
Le Galaxies MTL RDTA est bien sûr livré avec son lot de joints et de Pyrex de rechange, un mode d’emploi simple, mais aussi avec 2 coils et un pad de coton.
Les caractéristiques essentielles du Galaxies MTL Squonk RDTA de Vapefly
Type de matériel | atomiseur reconstructible |
---|---|
Diamètre | 22 mm |
Hauteur | 45 mm |
Contenance | 2 ml |
Poids | 41 g |
Type de montage | simple coil |
Plage d’utilisation | 10 à 25 W |
Drip tip | 510 |
Matériaux | acier |
Petites observations quantitatives
Ce RDTA est une vraie réussite : il ne présente aucun défaut, tout simplement, et les deux options que Vapefly propose sont intéressantes : flux d’air par les côtés et possibilité de l’utiliser avec une box bottom feeder. Je me suis méfié au départ de ce flux d’air : quand on en fait plus, on en fait parfois trop. Mais non, ici c’est une bonne idée et, personnellement, je l’utilise avec le flux d’air par les côtés à moitié ouvert, qui permet d’avoir un tirage moins serré.
Quant à l’option bottom feeder, elle peut être utile. Avec 2 ml de réserve plus une fiole BF de 6 ou 8 ml. L’autonomie est énorme en MTL, il faut changer l’accu avant de recharger en liquide. Il n’est pas moins intéressant de l’utiliser uniquement avec son réservoir de 2 ml, sur une petite box (dans mon cas une iStick Pico première génération d’Eleaf), en profitant de son diamètre de 22 mm pour faire un petit setup discret. C’est comme on veut.
Petites observations réjouies
Il n’y a donc rien à redire sur ce RDTA, bien conçu, bien réalisé, et proposant des options qui pourront être utiles en fonction de son usage.
Sa vape est excellente pour peu qu’on l’on apprécie la vape MTL. J’ai trois références dans ce domaine : l’historique Kayfun Mini V3 de SvoëMesto, toujours d’actualité, le Berserker MTL de Vandy Vape, qui l’égale avec un look plus actuel, et un Phenomenon Zest du modeur Gus, the king, inégalé jusque là (pour moi), parce qu’il apporte en plus une précision toute analytique dans le rendu de chaque saveur (comme un dripper, mais avec un système de remplissage préhistorique). Le Galaxies RDTA est au niveau du Kayfun et du Berserker, ce qui n’est pas rien, tout en apportant sa personnalité : un réglage d’air flow plus large et l’option BF. C’est du bon boulot.
En résumé
On aime
- La qualité de réalisation
- La gamme de tirage en MTL
- Le rendu des saveurs
- La fiabilité et l’absence de fuites
- L’option BF
On n’aime pas
- Il n’y a rien à redire
Conclusion
Le Galaxies MTL Squonk RDTA (quel nom compliqué) est un très bon atomiseur dédié à l’inhalation indirecte. Il met bien en valeur les saveurs de tous les genres et se montre fiable à l’usage. Il offre en particulier un flux d’air plus large que certains atomiseurs très serrés, et la possibilité de l’utiliser avec une box bottom feeder qui rend son autonomie quasi infinie.
Le Galaxies MTL Squonk RDTA de Vapefly en images
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