La cigarette électronique à Hong Kong
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Une situation compliquée pour la vape
Le 30 avril 2022, le territoire d’Hong Kong a instauré une nouvelle législation interdisant l’importation et la vente de cigarettes électroniques. Cette décision, depuis fustigée par de nombreux experts de la lutte contre le tabagisme, pourrait être remise en question à l’avenir.
Quelques mois après l’entrée en vigueur de l’interdiction, plusieurs sources proches du gouvernement ont assuré qu’une annulation de cette loi serait discutée dans les coulisses, notamment car son entrée en vigueur aurait porté préjudice à l’économie du territoire.
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Hong Kong et le vapotage : une interdiction totale controversée
Hong Kong représente un cas extrême dans l’approche réglementaire de la cigarette électronique. Cette région administrative spéciale de la Chine a choisi en 2022 la voie de l’interdiction totale des produits de vapotage, devenant ainsi l’un des territoires les plus restrictifs au monde en la matière. Cette décision radicale s’inscrit dans une politique globale de lutte antitabac ambitieuse, mais soulève de nombreuses questions quant à son efficacité réelle et ses conséquences inattendues sur la santé publique.
Un succès remarquable dans la lutte contre le tabagisme
Avant d’aborder la question du vapotage, il convient de souligner les progrès considérables accomplis par Hong Kong en matière de réduction du tabagisme. En 2021, le territoire a atteint un taux de prévalence tabagique historiquement bas de 9,5% parmi la population âgée de 15 ans et plus. Les données de 2023 montrent une nouvelle baisse à 9,1%, avec environ 580 000 fumeurs quotidiens, soit une diminution de 60 600 personnes ou 9,5% par rapport aux années précédentes.
Cette réussite est encore plus marquée lorsqu’on examine la répartition par genre : en 2021, moins de 10% de la population adulte fumait quotidiennement, avec environ 17% des hommes contre seulement 3,4% des femmes, ce qui signifie qu’un homme était cinq fois plus susceptible de fumer quotidiennement qu’une femme à Hong Kong. La consommation quotidienne de cigarettes par fumeur a également diminué, passant de 12,7 cigarettes en 2019 et 2021 à 12,1 cigarettes en 2023, représentant une réduction de 13,8% de la consommation de tabac.
Le gouvernement de Hong Kong s’est fixé des objectifs ambitieux dans son plan d’action “Towards 2025” lancé en 2018 : réduire la prévalence du tabagisme quotidien de 11,1% en 2010 à 7,8% d’ici 2025, avec la vision à long terme de créer une société progressivement sans tabac. Près de la moitié des fumeurs quotidiens actuels sont âgés de 40 à 59 ans, ce qui représente un défi particulier pour le système de santé en raison des maladies induites par le tabagisme dans cette population vieillissante.
Une politique antitabac parmi les plus strictes au monde
Le succès de Hong Kong en matière de lutte antitabac repose sur une combinaison de mesures strictes appliquées depuis plusieurs décennies. Depuis le 1er janvier 2007, le territoire a mis en place une interdiction de fumer dans les lieux publics en vertu de l’ordonnance révisée sur le tabagisme (santé publique). Cette interdiction s’est progressivement étendue aux lieux de travail intérieurs, à la plupart des lieux publics incluant les restaurants, les cybercafés, les toilettes publiques, les plages et la plupart des parcs publics.
Toute personne qui fume ou porte un produit du tabac allumé dans une zone non-fumeur commet une infraction passible d’une amende maximale de 5 000 dollars de Hong Kong. Depuis 2009, un système d’amendes forfaitaires de 1 500 dollars de Hong Kong a été mis en place pour faciliter l’application de la loi. En 2023 et 2024, le gouvernement a considérablement augmenté les droits sur le tabac, avec des hausses respectives de 31,48% et 31,92%, soit une augmentation totale de 73,5% sur cette période.
Cette politique fiscale agressive s’est avérée efficace : selon l’Organisation mondiale de la santé, chaque augmentation de 10% du prix des cigarettes réduit la consommation globale de tabac de 4% dans les régions à revenu élevé. Le tabagisme est particulièrement prévalent dans les populations de strates socio-économiques inférieures, dont les dépenses pour l’achat de produits du tabac représentent une proportion relativement élevée de leur revenu familial, contribuant à creuser l’écart entre riches et pauvres.
L’interdiction totale de la cigarette électronique : une décision radicale
Une proposition controversée devenue réalité
En février 2019, le gouvernement de Hong Kong a proposé une interdiction complète de l’importation, de la fabrication, des ventes, de la distribution et de la publicité des produits de vapotage et autres produits de tabac alternatifs, y compris les produits de tabac chauffé. Cette proposition faisait partie du projet de loi d’amendement sur le tabagisme (santé publique) 2019 et visait à éliminer entièrement ces produits du marché.
La mesure a gagné un soutien significatif des organisations de santé, qui la considéraient comme une étape nécessaire pour protéger la santé publique, notamment celle des jeunes. En août 2021, le Conseil sur le tabagisme et la santé de Hong Kong a déclaré que les statistiques gouvernementales montraient que les adolescents locaux utilisaient ces produits plus souvent que les adultes. Le plus grand parti de Hong Kong, l’Alliance démocratique pour l’amélioration et le progrès (DAB), a également exprimé son soutien à cette mesure.
Les décideurs locaux ont approuvé le projet de loi d’amendement sur le tabagisme (santé publique) 2019 par un vote de 32 contre 3 au Conseil législatif, environ six ans après que l’idée ait été évoquée pour la première fois. L’interdiction est entrée en vigueur le 30 avril 2022.
Le cadre juridique de l’interdiction
Depuis le 30 avril 2022, l’ordonnance sur le tabagisme (santé publique) modifiée interdit strictement toute personne d’importer, de promouvoir, de fabriquer, de vendre ou de posséder à des fins commerciales des produits de tabac alternatifs (Alternative Smoking Products ou ASP). Cette définition inclut :
Les produits de tabac électroniques : dispositifs capables de générer un aérosol à partir de substances (sauf les drogues dangereuses) pour imiter le tabagisme conventionnel, incluant les appareils eux-mêmes, leurs composants et accessoires. Les produits de tabac chauffé : dispositifs qui chauffent du tabac traité pour générer un aérosol, ainsi que les bâtonnets ou cartouches de tabac conçus pour être utilisés avec eux. Les cigarettes à base de plantes : matériel végétal (excluant le tabac ou les drogues dangereuses) roulé pour fumer. Les substances associées : toute substance (comme les e-liquides ou les recharges de tabac chauffé) destinée à être utilisée avec ces appareils pour produire un aérosol.
Cette définition large garantit que divers systèmes nouveaux de distribution de nicotine et de non-nicotine conçus pour imiter le tabagisme tombent sous le coup de l’interdiction réglementaire.
Des sanctions parmi les plus sévères au monde
Hong Kong applique ses lois sur le vapotage avec des sanctions particulièrement dissuasives. Les personnes reconnues coupables d’importation de produits de vapotage peuvent être punies jusqu’à sept ans de prison et d’une amende de 2 millions de dollars de Hong Kong (environ 257 000 dollars américains), tandis que les vendeurs et fabricants peuvent être emprisonnés jusqu’à six mois et condamnés à une amende maximale de 50 000 dollars de Hong Kong.
L’ordonnance d’amendement sur l’importation et l’exportation de 2023 interdit explicitement l’importation d’ASP par colis, fret et apport par les voyageurs entrants. Les seules exemptions concernent les articles transportés par des personnes en transit à l’aéroport international de Hong Kong sans passer par le contrôle de l’immigration, les frets de transbordement aérien, les articles restant à bord d’un aéronef ou d’un navire pendant le transit, ou les frets de transbordement intermodal spécifiés importés par un opérateur enregistré.
Cette interdiction s’applique aux produits destinés à un usage personnel, quelle que soit la quantité. Les voyageurs ne sont pas autorisés à importer des appareils à usage personnel depuis la date de mise en œuvre de la loi, ce qui fait de Hong Kong l’une des destinations les plus restrictives au monde pour les vapoteurs.
Un marché noir en expansion
Comme prévu par de nombreux experts, l’interdiction a conduit à l’émergence d’un marché illicite. Avant l’entrée en vigueur de la loi, les vapoteurs se sont massivement approvisionnés, certains clients achetant jusqu’à 15 cigarettes électroniques en prévision de l’interdiction. Une enquête menée par la Hong Kong Newspaper Hawker Association a révélé qu’un tiers des fumeurs de Hong Kong utilisaient des produits alternatifs à la nicotine.
Environ 700 répondants ont déclaré qu’ils ne cesseraient pas de fumer après l’interdiction : 90% ont affirmé qu’ils retourneraient aux cigarettes traditionnelles, tandis que les 10% restants ont indiqué qu’ils trouveraient d’autres moyens de se procurer leurs produits préférés. Ces prédictions se sont avérées exactes : le secrétaire à la Santé Lo Chung-mau a reconnu en 2025 que de nombreuses personnes continuant à vapoter à Hong Kong s’appuient sur des importations illégales.
La proximité géographique de Hong Kong avec Shenzhen, en Chine, l’un des plus grands fabricants de produits de vapotage au monde, facilite le développement de ce marché noir. Les douanes de Hong Kong ont mené plusieurs opérations à grande échelle pour lutter contre les produits illicites, saisissant des milliers de produits de vapotage d’une valeur totale de 10 millions de dollars de Hong Kong.
Vers un durcissement encore plus strict
L’interdiction de la possession en public dès 2026
Bien que l’importation, la fabrication et la vente de cigarettes électroniques soient interdites depuis 2022, la possession et l’utilisation personnelles de ces produits n’étaient pas explicitement pénalisées. Cette lacune juridique est sur le point d’être comblée : en février 2025, le secrétaire à la Santé Lo Chung-mau a annoncé que Hong Kong interdira la possession et l’utilisation de cartouches de cigarettes électroniques dans les lieux publics d’ici mi-2026.
“Pour protéger nos jeunes, nous pensons qu’il est temps d’interdire l’utilisation des cartouches de cigarettes électroniques”, a déclaré Lo lors d’une émission télévisée. “Nous commencerons par légiférer contre la possession et l’utilisation en extérieur.” Une fois que le public sera habitué à cette interdiction, elle sera étendue à tous les lieux, y compris les espaces intérieurs.
Un projet de loi amendé a été publié au journal officiel en avril 2025 et soumis au Conseil législatif pour une première lecture. Selon ce projet, les résidents seront interdits de vapoter ou de posséder des produits de tabac alternatifs dans les lieux publics à partir du 30 avril 2026, avec des contrevenants passibles d’une peine maximale de six mois de prison et d’une amende de 50 000 dollars de Hong Kong. Une amende forfaitaire de 3 000 dollars de Hong Kong sera appliquée pour les cas impliquant la possession de petites quantités d’ASP à des fins non commerciales.
Dix nouvelles mesures de contrôle du tabac
En juin 2024, le gouvernement de Hong Kong a annoncé 10 nouvelles politiques de contrôle du tabac dans le cadre de ses efforts continus pour créer un “Hong Kong sans tabac”. Outre l’interdiction de la possession publique de produits de vapotage, ces mesures incluent :
L’interdiction des cigarettes aromatisées non mentholées : à partir d’avril 2027, tous les produits aromatisés autres que le menthol seront interdits. Toute personne prise en train de vendre ces produits s’expose à une amende de 50 000 dollars de Hong Kong et à une peine de six mois de prison. L’expansion des zones non-fumeurs : davantage d’espaces sans fumée seront mis en place à Hong Kong, notamment l’interdiction de fumer en faisant la queue dans les lieux publics, y compris devant les installations sportives et artistiques, les cliniques de santé et les espaces d’attente pour les transports publics. L’augmentation des amendes : la pénalité pour avoir enfreint les règles dans les zones non-fumeurs sera doublée, passant de 1 500 à 3 000 dollars de Hong Kong. Un nouveau système d’étiquetage : introduction d’un système d’étiquetage avec droits acquittés pour les produits du tabac. L’augmentation de la pénalité maximale pour évasion fiscale sur le tabac : jusqu’à 2 millions de dollars de Hong Kong d’amende et sept ans d’emprisonnement. L’extension des avertissements sanitaires : les messages d’avertissement sur les paquets de cigarettes seront étendus à une couverture complète, empêchant les fabricants d’utiliser l’emballage pour rendre les produits du tabac plus attrayants. L’interdiction de fournir des cigarettes aux mineurs : à partir du 1er janvier 2026, il sera interdit de donner une cigarette conventionnelle ou un produit alternatif à la nicotine à une personne de moins de 18 ans.
Les préoccupations liées aux drogues illicites
Un facteur majeur ayant précipité le durcissement de la réglementation est l’utilisation détournée des cartouches de cigarettes électroniques pour consommer des drogues récréatives. Les autorités ont récemment intensifié leurs efforts pour lutter contre l’usage croissant de l’étomidate, un anesthésique surnommé “space oil” ou “huile spatiale”, qui est souvent inhalé par vapotage.
Cette préoccupation a ajouté une urgence supplémentaire à la volonté du gouvernement d’imposer des contrôles plus stricts sur les produits de vapotage. Les responsables soutiennent que les cartouches et pods de cigarettes électroniques sont devenus un outil pour l’usage de drogues récréatives, justifiant ainsi une interdiction totale de leur possession et utilisation.
Une approche controversée et critiquée
Les mises en garde des experts en réduction des risques
L’approche prohibitionniste de Hong Kong a été vivement critiquée par les experts en réduction des risques liés au tabac. La Coalition des défenseurs de la réduction des risques liés au tabac en Asie-Pacifique (CAPHRA) a averti que ces mesures ne parviennent pas à distinguer les produits combustibles à haut risque des alternatives à risque réduit. En éliminant l’accès à des outils de nicotine plus sûrs, Hong Kong pourrait involontairement pousser les utilisateurs, en particulier ceux qui recherchent une réduction des risques, vers les cigarettes conventionnelles.
Une étude récente d’une université de Hong Kong, qui a révélé que près de 70% des personnes de moins de 25 ans ont essayé les cigarettes électroniques, rappelle qu’il ne suffit pas d’interdire pour résoudre le problème. L’enquête, qui a interrogé près de 4 500 participants, a constaté que la pression des pairs joue un rôle critique dans l’expérimentation des produits alternatifs à la nicotine par les jeunes, 60% citant l’influence sociale comme moteur principal. Le soulagement du stress est également apparu comme un facteur clé, soulignant les dimensions psychologiques de l’usage de la nicotine que les politiques punitives ne parviennent souvent pas à prendre en compte.
Avant l’entrée en vigueur de l’interdiction, le Heated Tobacco Concern Group HK avait averti que l’interdiction pourrait encourager le tabagisme de cigarettes combustibles traditionnelles. Joe Lo Kai-lut, organisateur du groupe, a déclaré : “La nouvelle politique n’a laissé aux utilisateurs d’autre choix que de fumer des cigarettes traditionnelles. C’est une mauvaise chose pour la santé publique… J’espère que le gouvernement révisera la politique en examinant les mesures réglementaires d’autres pays.”
Le contraste avec les succès internationaux
Les critiques soulignent que des approches opposées à celle adoptée par Hong Kong ont démontré leur efficacité dans la réduction des taux de tabagisme. Les stratégies de réduction des risques liés au tabac, qui incluent l’utilisation d’alternatives plus sûres à la nicotine comme les cigarettes électroniques pour les fumeurs invétérés incapables d’arrêter autrement, se sont révélées les plus efficaces pour réduire les taux de tabagisme.
Des pays comme la Suède et le Japon, où les produits ont été largement approuvés pour le sevrage tabagique, ont atteint des taux de tabagisme historiquement bas. À l’inverse, des pays qui ont suivi les directives de l’OMS pour interdire les produits alternatifs à la nicotine, comme l’Australie, continuent de lutter contre des taux élevés. Les taux de tabagisme en Australie ont augmenté de plus de 21 000 personnes pour atteindre 2,4 millions entre 2013 et 2016, malgré l’interdiction de fait du vapotage.
Plusieurs articles de presse avaient mis en garde Hong Kong avant l’implémentation de l’interdiction, soulignant l’échec de l’interdiction du vapotage en Australie à réduire les taux de tabagisme. Ces avertissements se sont avérés prophétiques, avec de nombreux vapoteurs déclarant leur intention de retourner aux cigarettes traditionnelles plutôt que d’arrêter complètement.
Les conséquences économiques et pratiques
L’interdiction a eu des conséquences immédiates sur le tissu commercial de Hong Kong. Plusieurs boutiques de vapotage ont fermé suite à l’interdiction, malgré une augmentation dramatique des ventes avant son entrée en vigueur, alors que les utilisateurs constituaient des stocks avant de ne plus pouvoir acheter légalement ces produits.
Certains leaders économiques ont exprimé des préoccupations selon lesquelles ces réglementations strictes pourraient décourager les visiteurs internationaux et les investisseurs de s’engager avec le marché de Hong Kong. Toutefois, les responsables de la santé maintiennent que les avantages à long terme de l’interdiction l’emportent sur les inconvénients économiques potentiels.
En novembre 2022, des informations ont circulé selon lesquelles Hong Kong envisageait d’assouplir son interdiction sur la réexportation de cigarettes électroniques et d’autres produits de tabac chauffé par transport terrestre et maritime d’ici la fin de l’année, dans le cadre d’efforts pour faciliter la croissance financière. Un économiste local a cependant averti que cette mesure minerait la crédibilité des autorités municipales.
Un pari risqué pour la santé publique
Hong Kong se trouve à un carrefour critique de sa politique de santé publique. Alors que le territoire a réalisé des progrès remarquables dans la réduction du tabagisme grâce à des politiques strictes et une taxation élevée, l’interdiction totale de la cigarette électronique représente un pari dont les résultats à long terme restent incertains.
D’un côté, les autorités arguent que cette interdiction protège les jeunes de l’initiation à la nicotine et empêche l’émergence d’une nouvelle génération de dépendants. De l’autre, les experts en réduction des risques soutiennent que cette approche prohibitionniste ignore les réalités du terrain : l’existence d’un marché noir florissant, le retour de nombreux vapoteurs à la cigarette traditionnelle, et la privation d’un outil de sevrage efficace pour les fumeurs qui ne peuvent ou ne veulent pas arrêter autrement.
Les données mondiales montrent clairement que des approches proportionnées et fondées sur les preuves, qui régulent plutôt qu’interdire les alternatives plus sûres à la nicotine, sont plus efficaces pour réduire les méfaits liés au tabac. Le rapport 2024 du Global State of Tobacco Harm Reduction souligne que des réglementations équilibrées et fondées sur les preuves sont essentielles pour réduire les méfaits liés au tabagisme.
Alors que Hong Kong s’apprête à mettre en œuvre des restrictions encore plus strictes d’ici 2026, la question demeure : cette stratégie de prohibition totale permettra-t-elle d’atteindre l’objectif de réduire la prévalence du tabagisme à 7,8% d’ici 2025, ou créera-t-elle des conséquences imprévues qui mineront les progrès déjà réalisés ? L’expérience d’autres juridictions ayant adopté des approches similaires suggère que la prudence est de mise, mais Hong Kong semble déterminé à poursuivre sa voie, quelles qu’en soient les conséquences.
Sources
- Hong Kong Census & Statistics Department – Thematic Household Survey on smoking patterns (2021, 2023)
- Hong Kong Department of Health – Tobacco and Alcohol Control Office statistics
- Hong Kong Health Bureau – Vibrant, Healthy and Tobacco-free Hong Kong consultation document
- Hong Kong Government – Legislative Council questions and replies on tobacco duty
- Smoking (Public Health) (Amendment) Ordinance 2021
- Import and Export (Amendment) Ordinance 2023
- The Standard (Hong Kong) – Public vaping ban kicks off next year
- South China Morning Post – Hong Kong to jail, fine those possessing, using vapes in public from April 2026
- Hong Kong Free Press – Hong Kong proposes ban on vaping in public by mid-2026
- Tobacco Reporter – Hong Kong Bans E-Cigarettes
- Vaping Post – Quit or Die Is Failing, Yet Hong Kong Plans Sweeping Vape Ban
- Vaping Post – Hong Kong’s Vaping Ban: Public Health Measure or Missed Opportunity?
- Vaping Post – Hong Kong May Reverse Parts of Its Vape Ban
- Vaping Post – Hong Kong Vape Shops Are Closing Down as E-Cig Sales Are Banned
- Vaping Post – Hong Kong Sticks to Prohibition, Proposing a Blanket Ban on E-Cigarettes
- Vaping Post – Hong Kong Vapers Stock Up as Vape Ban Goes Into Effect Tomorrow
- Time Out Hong Kong – Hong Kong proposes ban on vaping and e-cigarettes by mid-2026







