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Santé : Farsalinos se focaliserait en ce moment sur la température de vape

Mis à jour le 13/09/2022 à 13h21
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Le célèbre cardiologue grec, auteur de nombreuses publications scientifiques sur l’e-cigarette, vient d’annoncer qu’il travaillait en ce moment sur une nouvelle expérience visant à détecter précisément la température de chauffe.

La température comme élément déterminant dans la production éventuelle de toxines

Une sonde de température ici installée dans la colonne d'air d'un atomiseur. (K. Farsalinos)

Une sonde de température ici installée dans la colonne d’air d’un atomiseur. (K. Farsalinos)

Comme à son habitude Farsalinos ne donne que très peu d’informations sur ses travaux en cours mais prend néanmoins la peine de diffuser sur les réseaux quelques éléments qui permettent de comprendre ce qui l’occupe en ce moment.

La dernière recherche en date du scientifique semble utiliser une analyse de température. La photo ci-contre montre une sonde installée non pas sur la résistance, mais au coeur de la mèche elle même.

Le point d’évaporation

Le chercheur indique sur Facebook que “la température de la mèche, le point où le e-liquide s’évapore, est un élément très important qui va déterminer la production éventuelle de toxines dans la vapeur (notamment les aldéhydes comme le formaldéhyde et l’acétaldéhyde)“.

Installation visant à calculer la température de chauffe d'une mèche en coton sur un atomiseur reconstructible.

Installation visant à calculer la température de chauffe d’une mèche en coton sur un atomiseur reconstructible.

En effet ces substances (faisant partie des composés organiques volatils ou COV) ont été à plusieurs reprises détectés par certaines études. On pense notamment parmi les premières à celle de Gonievicz sur l’acroléine ou celle de Schripp sur le formaldéhyde, mais dont les protocoles expérimentaux avaient été fortement critiqués par d’autres scientifiques, et notamment Farsalinos. La bonne hydratation de la mèche, le type de matériel, le temps de pause entre chaque bouffées sont autant d’éléments qui peuvent jouer un rôle important dans la qualité de la vapeur émise.

Même si les niveaux détectés dans la vapeur au cours de ces études variaient fortement d’un protocole à l’autre et qu’ils étaient toujours très inférieurs à ceux compris dans la fumée d’une cigarette, la question de l’optimisation de la réduction des risques pourrait bien concerner chaque vapoteur soucieux de sa santé.

Par cette nouvelle étude Farsalinos pourrait ainsi tenter de lever le voile sur une certaine inconnue et confirmer ou non les dires de ses confrères sur le danger des températures trop élevées.

A quelle température de chauffe un vaporisateur commence-t-il à produire une vapeur plus nocive pour l’organisme ? Le power vaping ou sub-ohm représente-t-il des risques plus importants ? Quel est le meilleur ratio intensité / résistance ?

Aujourd’hui il est encore très difficile de répondre à ces questions mais dans l’attente de réponses éventuelles nous attirons une fois de plus votre attention sur la nécessité de toujours bien hydrater la mèche de votre atomiseur et de ne pas régler votre matériel sur des puissances trop élevées selon le type de résistances que vous utilisez. Les tableaux de vape dans la recherche du sweet spot pourraient constituer un bon point de départ.

Enfin et pour relativiser, il convient peut être de rappeler que toutes les études, sans exceptions, ont pu montré une réduction considérable des risques lorsque la vapeur d’une cigarette électronique était comparée à de la fumée de tabac. La quasi-totalité des 4000 composés toxiques dont une quarantaine de cancérogènes avérés dans la fumée des cigarettes ne semblent à priori pas faire partie du monde de la vape. Seuls quelques composés semblent préoccuper les chercheurs et à des taux très jugés comme relatifs.