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Quand Big Tobacco se met à vendre des médicaments

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Nouveau produit à destination des fumeurs par le cigarettier RJ Reynolds

Nouveau produit à destination des fumeurs par le cigarettier RJ Reynolds.

Le fabricant de cigarettes Reynolds, notamment à l’origine des cigarettes Camel et des cigarettes électroniques Vuse, a décidé de lancer un nouveau produit pharmaceutique, le Zonnic. Il s’agit d’une aide au sevrage classique (médicament), la gomme, proposée une fois n’est pas coutûme à la vente à un tarif attractif.
Le paquet de 20 coûterait seulement 3,69 dollars, ce qui est largement en dessous des prix pratiqués habituellement par les grands groupes pharmaceutiques pour des produits similaires. Des arômes fruits et cannelle seraient notamment proposés aux fumeurs qui expérimenteraient cette solution.

La Food and Drug Administration (FDA) encadre la promotion et la vente des produits du tabac depuis Juin 2009 aux Etats-Unis, mais n’a pas l’autorité pour interdire la nicotine et le tabac. Cette organisation aurait enlevé en 2013 les avertissements sur la période d’usage maximale des substituts nicotiniques (NRT), afin de ne pas décourager les personnes qui utilisent ces dispositifs pendant de longues périodes. Cette situation pourrait contribuer à maximiser les ventes de Zonnic, dans un pays où le marché de la cigarette électronique se développe à pas de géant.

Pour le docteur John Spangler, professeur à Wake Forest au Baptist Medical Center, c’est une chance pour les fumeurs, qui voient leur chance de se sevrer grandir quand les méthodes de sevrage se multiplient.


Source : Winston Salem Journal

5 réponses à “Quand Big Tobacco se met à vendre des médicaments”

  1. Roger Arbogast dit :

    Je pense que l’OMS devrait mettre son grain de sel dans l’affaire. Ce produit est manifestement un véritable tremplin vers le tabac, de plus cela risque d’attirer les jeunes.

    • Patricia dit :

      😀 je ne te le fais pas dire ! Il faut voir la publicité !
      Un spot soporifique : un homme parle , on voit des images de la boite et des gommes…. et le plus intéressant reste le cadre :
      c’est vendu dans un débit de tabac ! Et on voit surtout tous les centaines de paquets de cloppes derrière !!!
      Super pub, celui qui arrête de fumer grâce à elle en allant acheter son paquet de cigarettes, je lui paie son poids en cacahuète, promis !

  2. Patricia dit :

    Ok, une gomme nicotinée de plus, sur ce point, RAS.

    Reste la question du médicament? C’en est un ? Vraiment? (Et c’est pour quand les chimios fabriquées par “Totoil” en libre service à la pompe à essence? )

    Demeure aussi le souci : deux poids deux mesures :
    – pour la ecig : pas de publicité pour les dérivés du tabac, et ici…. la nicotine n’obéit pas à cette définition dirait-on. Quand il s’agit d’un cigarettier qui produit des dérivés du tabac en échappant à la règlementation du tabac, ça choque non? En revanche la ecig, elle , doit y passer ????
    – retrait de la période d’utilisation maximale ??? ah bon? donc ici, on se tamponne le coquillard des effets à long terme soudainement….

    Bien, bien…

    Donc je propose, moi, puisque cette gomme crée un précédent, une sorte d’exception sur la réglementation des dérivés du tabac, que la ecig profite des mêmes tolérances …. Hum ?
    – droit à la pub, vente libre, pas de restriction pour ne pas décourager les utilisateurs etc ….

  3. Tony Fiant dit :

    On atteint tout de même là des sommets d’hypocrisie, non ?
    C’en est caricatural sur l’aspect éthique, côté business, et bien, pour ne pas perdre, il suffit de jouer tout seul…
    Bon, les fabricants d’armes conçoivent aussi des gilets pare-balles…

    • Patricia dit :

      Dans deux minutes, on va se retrouver avec la cloppe vendue comme médicament en pharmacie, tant qu’on y est ….
      Médicament pour l’euthanasie lente ou le crime parfait , à vot service msieur dames, c’est ça le libéralisme.