Merci la vape, les premiers résultats

La SOVAPE, l’AIDUCE, la FIVAPE et La Vape Du Coeur viennent de publier les premiers résultats de l’opération Merci la Vape, toujours en cours, et ces éléments se montrent très instructifs. Le besoin est réel, et la pétition, toujours ouverte, démontre plus que jamais son importance.

Le grand questionnaire

L’objectif des 100 000 signatures n’a jamais été aussi proche.

L’opération « Merci la vape », lancée le 31 mai 2023, voit s’achever sa première phase : l’enquête. Un questionnaire ouvert, qui a obtenu un succès clair et franc. Avec 40 000 répondants, c’est une des enquêtes les plus vastes lancées auprès d’un panel de vapoteurs (qui constituent 98 % des participants).

Et les résultats sont inquiétants, au point que la SOVAPE, l’AIDUCE, la FIVAPE et La Vape Du Coeur lancent une alerte sanitaire. En effet, si les arômes étaient interdits, 50 % des vapoteurs interrogés se tourneraient vers le marché noir, et 25 % reviendraient au tabac.

Projetés à l’ensemble de la population des vapoteurs, ces chiffres donnent à réfléchir. Le retour d’un quart des vapoteurs vers le tabagisme serait déjà une très mauvaise nouvelle sanitaire, et au passage un fait impossible à masquer dans les statistiques, mais l’orientation vers le marché noir est pire.

Il signifierait qu’une partie importante de la population vapoterait des produits sans aucune garantie ni contrôle sanitaire. Le tout fourni par des vendeurs dont tous ne respecteraient pas un scrupuleux sens de l’éthique.

Autre chiffre, 63 % des répondants estiment avoir été mal informés par les agences de santé françaises. Une proportion qui va très au-delà du seuil pour une nécessaire remise en question desdites agences. Reste à savoir s’il sera entendu…

Ce n’est pas fini

Les résultats de cette enquête ont pour but d’alerter les pouvoirs publics. Et ces chiffres très clairs, s’ils ne suscitent pas de réaction, permettent d’affirmer que, désormais, ces pouvoirs publics sont au courant et d’exiger des comptes sur les décisions prises. Un livre blanc sera édité en 2024 pour pérenniser l’ensemble.

Mais l’opération n’est pas terminée : la collecte des signatures se poursuit jusqu’au 31 décembre. Il y en a aujourd’hui presque 70 000 sur un objectif de 100 000. Plus que jamais, il est donc nécessaire de mettre les bouchées doubles, d’autant que l’enjeu est flagrant : il est question, ni plus ni moins, d’un enjeu sanitaire majeur.

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