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Les ennemis obscurs de la vape

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Depuis son succès, de nombreux ennemis de la cigarette électronique se sont déclarés. Et si la plupart d’entre eux sont connus, il y en a d’autres, moins visibles, qui participent également au travail de sape dans la société. Nous en avons trouvé quelques-uns.

David contre Goliath

D’aussi loin que remontent les archives, il n’est nulle entreprise humaine qui ne se soit pas trouvé d’ennemis. Et plus une entreprise contrariait d’intérêts, plus ses adversaires étaient nombreux et puissants. On citera la lampe à incandescence d’Edison qui a connu son lot de détracteurs l’accusant de donner des maladies et de rendre aveugle, le travail à la chaîne de Henry Ford qui a fait les gros titres, et pas pour en dire du bien, et même l’aspirateur Dyson dont les fournisseurs ont été harcelés par le lobby des sacs d’aspirateur…

En ce premier quart de 21ᵉ siècle, la vape est sans doute l’invention la plus controversée et qui se voit opposer le plus d’inimitiés. Encore aujourd’hui, malgré la concurrence de l’intelligence artificielle et de la voiture électrique dans les candidats à la haine.

Et ce sont des ennemis puissants, par la nature de ce à quoi elle s’attaque. Les fabricants de cigarettes, en premier lieu, et il est difficile de se rendre compte de la taille colossale et de la puissance financière qu’ont ces entreprises. Des États entiers, qui voient d’un mauvais œil fondre leurs rentrées fiscales, dispositifs censés lutter contre le tabagisme, devenus des rentes. Voire des entités supranationales, comme l’OMS, qui se bat contre la vape entre deux scandales de corruption, ou la Commission européenne, au fonctionnement tellement obscur que ses desseins sont indiscernables.

Par leur taille, ces ennemis plus ou moins ouvertement déclarés de la vape ont une visibilité proportionnelle. Mais il en est d’autres, plus petits, mais tout aussi convaincus. Généralement, ces adversaires ont un public moins large, mais plus ciblé. Nous en avons repéré et analysé quelques-uns.

Un ennemi invisible est pire qu’un ennemi qu’on voit.Roch Carrier

Art… ificier

Le 22 septembre 2020, la chaîne de télévision franco-allemande Arte diffuse un reportage d’une heure trente, Cloper sans fumer – la nicotine revisitée, qui traite du vapotage. Et, malgré les tentatives désespérées du réalisateur de faire croire le contraire, l’émission est intégralement à charge.

On y apprend notamment que la cigarette électronique provoque des infarctus, ce qui a été démontré sans conteste dans une étude dirigée par Stanton Glantz, “médecin” à titre honorifique, mais ingénieur en aéronautique de formation.

Prétendre que la cigarette électronique permet d’arrêter de fumer est une tromperie du point de vue scientifique. Strictement aucune étude ne l’a démontré.Extrait de l'émission X:enius, diffuée sur Arte en 2015

Lequel Stanton Glantz intervient à de nombreuses reprises dans l’émission, interviewé en majesté par un journaliste qui ne lui apporte à aucun moment la contradiction, et qui réitère ses propos sur les dangers de la vape, s’appuyant sur sa merveilleuse étude si probante.

Le problème, c’est que cette étude a été rétractée un an et demi avant la diffusion du reportage, après que de nombreux spécialistes des maladies cardiaques se sont étonnés des résultats et interrogés sur la méthode, et aient officiellement demandé à ce que des données volontairement occultées leur soient communiquées. Les auteurs ont donc préféré refuser et rétracter l’étude, plutôt que de risquer de se voir accuser de fraude, puisque c’est de cela dont il a été question.

Auparavant, en 2015, Arte avait déjà attaqué la vape dans l’émission X:enius. On y retrouvait des affirmations comme “La cigarette électronique est à mettre sur le même plan que la cigarette normale”, “Vapoter comporte un risque supplémentaire pour les autres fumeurs, vous voyez quelqu’un qui vapote et vous avez envie d’une cigarette, ça produit surtout un effet de cumul”, “Prétendre que la cigarette électronique permet d’arrêter de fumer est une tromperie du point de vue scientifique. Strictement aucune étude ne l’a démontré”, “[Le vapotage passif] est nocif”.

On pourra objecter que, à l’époque, les recherches scientifiques sur le vapotage commençaient tout juste, et que les journalistes pouvaient méconnaître sa moindre dangerosité. Toutefois, les esprits chagrins noteront que, en l’absence de données scientifiques, le ton était très catégorique.

Arté… factuel

Arte est un très bon exemple d’ennemi sournois de la vape. ARTE, acronyme d’Association relative à la télévision européenne, est une chaîne de télévision franco-allemande, dirigée par un Groupement européen d’intérêt économique, une forme de coopérative dépendant des États. Chacun des deux pays fournit du contenu, en accord avec la direction centrale qui définit la ligne éditoriale.

Plus précisément, 40 % du contenu est produit et réalisé par Arte France, 40 % du contenu par Arte Allemagne, et 20 % du contenu par les partenaires européens.

On sait que de nombreux pays coproducteurs de documentaires sur Arte, l’Allemagne en tête, mais aussi la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, poussent l’Europe à taxer le vapotage.

Mais si, à ses débuts, la France voulait faire d’Arte une chaîne uniquement culturelle, l’Allemagne a mis tout son poids pour que sa ligne éditoriale s’ouvre au sociétal. D’où la présence de documentaires sur le vapotage.

Et si, au niveau culturel, chaque pays fournit des documentaires neutres idéologiquement (et réputés à juste titre de grande qualité), l’Allemagne étant un peu plus portée sur la musique et la France sur les arts picturaux, les documentaires sociétaux sont majoritairement coproduits, et sont ceux sur lesquels les partenaires européens interviennent le plus. Ainsi, et même si les pays agissent à leur échelle nationale, ils sont unis par une entité politique, l’Europe, et raisonnent en fonction de ces intérêts. Or, on sait que de nombreux pays coproducteurs de documentaires sur Arte, l’Allemagne en tête, mais aussi la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, poussent l’Europe à taxer le vapotage.

Il convient toutefois de finir sur une nuance : même si quelques reportages sur Arte, concernant la vape, mais aussi le cholestérol ou les vaccins, ont fait grand bruit en faisant appel à des pseudo-sciences, proportionnellement aux autres chaînes de télévision, Arte reste très majoritairement une chaîne qualitative et rigoureuse. C’est paradoxalement cette rigueur qui a servi de chambre de résonance lors de quelques rares, mais douloureux, faux pas qui ont jalonné son histoire.

ARTE, la culture… ou la désinformation

 

La santé pour tous

Arte, malgré son caractère confidentiel et un peu élitiste, reste très connue du grand public. Tout aussi connus, mais moins débattus, sont les sites de santé en ligne. Santemagazine.fr, Topsante.com, Doctissimo.fr, entre autres, comptent des dizaines de milliers de lecteurs.

Et pourtant, lorsqu’on les recherche sur Google, ils apparaissent généralement tout au fond des recherches, après des sites comme Santé.fr, Santé.gouv, Ameli, Santé Publique France ou l’OMS. Ce qui fera plaisir au contribuable français : l’utilisation de ses impôts est très bien référencée.

Les sites d’information santé privés ont un modèle différent. Le lecteur y arrive souvent par une recherche spécifique sur un point précis, ou par un partage d’articles sur un forum ou un réseau social, et une fois sur place, est incité à s’abonner aux notifications et/ou à la newsletter.

Ce genre de sites ne sert à rien à part faire peur.Un cardiologue

Souvent, ces sites font appel à des pigistes, et donc proposent différents points de vue. Souvent, pas toujours. Sur le traitement de la vape, si quelques articles relativement positifs émergent ici ou là, le spectaculaire et souvent la désinformation y font florès.

On y trouve des titres tels que : “Selon une étude, le vapotage endommage autant les poumons que la cigarette classique”, “Comment le vapotage vous expose à un risque d’épuisement thermique”, “Cigarette électronique : le vapotage peut entraîner un dysfonctionnement érectile” ou encore “Découvrez les symptômes causés par le vapotage dès l’adolescence”.

Mais ces sites sont-ils fiables ? Durant ses recherches pour le présent article, votre serviteur s’est amusé à demander leur avis à des médecins qu’il a croisés en leur demandant ce qu’ils pensaient de la qualité générale de cette presse. La réponse non verbale a été unanime : un gros soupir et les yeux levés au ciel. “Ce genre de sites ne sert à rien à part faire peur”, m’explique un cardiologue. “Le paradis des hypocondriaques”, a ajouté une infirmière.

Le problème est qu’ils sont très lus. Et qu’ils bénéficient d’une cote de confiance très élevée, si on en croit les médecins qui reçoivent régulièrement des patients auto-diagnostiqués d’un cancer, d’un AVC, voire, en une occasion, un patient qui s’est présenté aux urgences d’un hôpital finistérien en expliquant être atteint, selon ses recherches… de la peste. Il l’avait confondue avec une allergie.

Des influenceurs pas au-dessus de tout soupçon

Heureusement, dans ce marasme médiatique, il existe encore des endroits où on peut apprendre en s’amusant. Par exemple, prendre un cours d’histoire avec le sympathique Nota Bene qui, avec ses yeux bleus et sa barbe de Viking, propose des vidéos de qualité à ses 2 640 000 abonnés (juste sur YouTube) sur des sujets originaux. Apprendre les sciences avec le Dr Nozman, presque 5 millions d’abonnés, qui propose du contenu à la fois rigoureux et ludique. Puis se détendre avec Poisson Fécond, proche des 4 millions d’abonnés, qui répond à des questions étranges et raconte des histoires qui font peur.

Vivre tout nu pendant 10 ans ça fait quoi ?Titre d'une vidéo du Youtubeur Poisson Fécond, qui a également réalisé une vidéo antivape

Tous les trois sont partenaires de la campagne Rentre dans le game initiée par Demain sera Non Fumeur (DNF), et ont proposé des contenus de prévention contre le tabagisme en lien avec leurs lignes éditoriales. De quoi toucher un vaste public et les mettre en garde contre le tabac.

Des collab’ influenceurs x association antivape

Ce serait formidable si, durant la même période, Nozman et Poisson Fécond n’avaient pas proposé chacun une vidéo ouvertement antivape. C’est explicitement revendiqué par DNF sur la page de leur site qui présente l’opération : “De la publicité mensongère aux messages pseudo-scientifiques, l’industrie du tabac a toujours su se réinventer pour survivre. Aujourd’hui, elle mise sur de nouveaux produits – tabac chauffé, cigarettes électroniques, dispositifs médicaux inhalés – pour maintenir son influence et contourner les réglementations.”

Nozman démonte la puff

Un message qui n’est pas nouveau de la part de DNF, mais qui infuse dans l’esprit de millions de personnes l’idée que “la vape, c’est l’industrie du tabac”, blanc bonnet et bonnet blanc. Ce qui est très majoritairement faux. À 85 % faux en France, soit la part de l’industrie indépendante.

Si on peut passe l’éponge sur la vidéo de Poisson Fécond, qui aime le sensationnel (“Explosion de 1 bombe atomique VS 10 milliards”, “Vivre tout nu pendant 10 ans ça fait quoi ?” entre autres), la pilule est plus difficile à digérer pour Nozman, qui se veut une chaîne de vulgarisation scientifique. Les approximations scientifiques, les affirmations présentées comme des faits d’hypothèses pourtant non prouvées scientifiquement, voire démontrées comme fausses, laissent l’auditeur informé dubitatif sur la crédibilité du personnage.

Mais justement, crédible, il l’est aux yeux de son public non averti, pour qui tout ce qui sort de la bouche de Nozman est une vérité scientifique établie. Ce qui est généralement vrai. Le problème, avec la science, c’est que dans “généralement vrai”, le “généralement” ne devrait pas exister.

Dans nos villes, dans nos campagnes

Ils sont partout. Dans des appartements au centre-ville, dans de petites maisons en campagne. Sur les réseaux sociaux. Magnétiseurs, thérapeutes, coupeur de feu, les adeptes de médecines “douces”, “naturelles”, “alternatives”, etc., gagnent tranquillement leur vie au contact d’une clientèle fidèle et croyante – crédule selon certains.

Et grand bien leur fasse. S’ils peuvent soulager leurs patients de bobos réels ou imaginaires, la majorité d’entre eux ne sont pas problématiques. Ceux qui sont véritablement dangereux sont ceux qui découragent leurs patients à aller voir de vrais médecins, voire qui prétendent pouvoir guérir des maladies graves comme le cancer. Steve Jobs est peut-être mort d’un retard de soins dû à la médecine “alternative”. Mais c’est une minorité.

Encore, et toujours des arômes, des saveurs… des produits chimiques ! Comment peut-on se laisser prendre ?Un « thérapeute énergétique et magnétiseur. Éveilleur de conscience géobiologue »

Le problème, c’est quand tous se mettent à partager en masse, et presque simultanément, le même contenu antivape. Comme ce post, signé d’un “Thérapeute énergétique et magnétiseur. Éveilleur de conscience géobiologue”, qui reprend la fausse nouvelle sur le “pop corn lung”.

En voici un extrait : “N’est-ce pas logique ? Encore, et toujours des arômes, des saveurs… des produits chimiques ! Comment peut-on se laisser prendre ? Vapotage : une maladie pulmonaire irréversible officiellement confirmée. Une nouvelle étape vient d’être franchie dans la compréhension des dangers du vapotage. Des médecins et des pharmaciens en collaboration annoncent aujourd’hui une association directe et irréfutable entre l’utilisation de la cigarette électronique et l’apparition d’une PATHOLOGIE PULMONAIRE GRAVE ET PERMANENTE”.

Des posts lus 500 000 fois

Bien entendu, aucun nom cité “des médecins et pharmaciens”, ni de l’étude qu’ils ont réalisée, ni de la revue dans laquelle elle aurait été publiée. Détail amusant, les médecins et pharmaciens sont ici gage de sérieux, ce qui n’est pas souvent le cas dans la profession…

Le post complet a été partagé 48 000 fois sur Facebook, depuis la page originelle, soit par des particuliers, soit par d’autres pratiquants de médecine alternative. En prenant les 100 premiers partages, la moyenne de repartage de ces publications est de 12. Il y a donc la possibilité, en extrapolant, que ce texte ait été repris plus de 500 000 fois, rien que sur les réseaux francophones.

Il y a une ou plusieurs personnes qui ont d’abord dû insuffler l’idée à ces réseaux, qui l’ont irriguée à travers leurs membres.Rozenn, hypnothérapeute

Pourtant, l’auteur n’est pas une star : 997 followers, ce qui correspond à la moyenne de ses confrères. Le post pouvait être repartagé directement depuis la page de ceux qui l’ont partagé, et Facebook ne comptabilise pas ces repartages comme des partages du post d’origine. Ce qui signifie que 48 000 personnes se sont rendues sur la page du créateur du contenu pour partager l’article. Question : d’où venaient-elles et pourquoi ce contenu en particulier ?

L’âge de la parole

Nous avons posé la question à Rozenn, hypnothérapeute en Bretagne. “Ce sont des collègues qui m’ont avertie de ce post sur la page de XXX. Ils m’ont avertie que c’était important, que c’était très grave et qu’il fallait que j’aille en prendre connaissance pour pouvoir mettre les gens en garde.”

Et ce type d’actions est courant ? “Nous (les pratiquants de médecines alternatives, NDLR) sommes organisés en petits réseaux pour nous entraider et échanger des conseils, comme l’information est monopolisée par la médecine allopathique. Donc oui, c’est courant, mais rarement sous une forme aussi importante.”

Et donc, ça vous a semblé important ? “Oui. Une de mes collègues m’a dit que ça concernait 20 millions de personnes en France, dont beaucoup d’enfants, et je suis sensibilisée à tous les dangers chimiques dont la vape fait partie.” Elle confesse qu’elle n’a aucune idée d’où sort ce chiffre de 20 millions.

C’est une galaxie de petits réseaux, organisés dans des forums.Rozenn, hypnothérapeute

Petit détail instructif : le terme “allopathique” a été inventé par les pratiquants de la “guérison alternative” pour désigner la médecine scientifique enseignée en faculté. Ceci dans un seul but : implanter l’idée que, si on est obligé de dire “médecine allopathique”, c’est qu’il en existe d’autres. Une façon de faire croire que magnétisme et chimiothérapie, même combat.

Un discours légèrement contredit par Bénédicte. Nous avons pu la contacter grâce à des commentaires qu’elle a laissés sur la page d’un sceptique très connu. Ancienne sophrologue, elle a tout abandonné et est devenue “sceptique et critique” suite à un événement personnel grave dont elle ne souhaite pas parler.

C’est un monde où on n’a rien contre les journalistes, c’est juste qu’on déteste les questions.Bénédicte, ancienne sophrologue

“On a l’image de praticiens isolés dans leur petite pièce qui sent l’encens, explique-t-elle. Et c’est sans doute vrai quand on parle du rebouteux du village de votre enfance. Mais aujourd’hui, dans les médecines alternatives, tous ces gens se connaissent. C’est une galaxie de petits réseaux, organisés dans des forums. Souvent ça part de la formation, que ce soit un formateur ou un institut, qui chapeaute tout cela. Ils s’échangent des conseils, des informations, etc. Et tout le monde se croise sur les salons du bien-être. Donc, pour que ce post-là soit partagé par autant de monde, il peut y avoir deux raisons : un hasard extraordinaire, ou bien la volonté qu’il soit partagé en masse. Sans doute ont-ils reçu le lien via leur réseau, mais comme je vous l’ai dit, ce sont des groupes limités. Donc, il y a une ou plusieurs personnes qui ont d’abord dû insuffler l’idée à ces réseaux, qui l’ont irriguée à travers leurs membres.”

C’est donc probablement une volonté, qui ressemble à une attaque coordonnée, puisque tous les partages ont été faits dans un laps de temps très court, le post ayant été partagé et visible pendant deux jours. “Une action coordonnée, c’est une bonne définition, oui. Le problème, c’est qu’on ne saura sans doute jamais qui l’a lancée. C’est un monde où on n’a rien contre les journalistes, c’est juste qu’on déteste les questions.”

Selon divers sondages compilés par l’Unadfi (Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu victimes de sectes), 54 % des Français ont eu recours aux médecines alternatives et 70 % leur font globalement confiance. L’audience est donc au rendez-vous pour une bonne séance de désinformation dans les règles.

Les forces obscures qui nous gouvernent

Pour conclure cet article sur une note plus positive, citons la trend #HotGirlsQuitNic, censée regrouper des influenceuses sexy qui arrêtent la vape. Selon, du moins, un article de The Cut daté d’août 2025 et une vidéo Dailymotion du magazine Elle qui date de septembre de la même année.

Malheureusement, il semble, après l’avoir cherché sur TikTok, que le phénomène n’existe pas, malgré des efforts, puisque, après maintes investigations, le nombre de “hot girls” qui veulent quitter la vape sur TikTok est de 14, la première ayant fait une vidéo en 2022 et rien à ce sujet depuis. Un tsunami, donc, mais à l’échelle d’une tasse à café.

Y a-t-il des petits ennemis insoupçonnés de la vape ? Il y a encore bon nombre de groupuscules dont nous n’avons pas parlé, faute de place. Mais, lorsqu’on creuse, ils semblent tous plus ou moins télécommandés ou, a minima, fortement incités par des entités plus conséquentes et qui ont intérêt à nuire au vapotage. Comprenez ici les suspects habituels, entreprises du tabac, institutions subventionnées, etc. Les ennemis de la vape ne sont donc, au final, pas si nombreux. Mais ils sont colossalement puissants, influents et omniprésents. C’est presque pire.

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