Vous êtes ici : Vaping Post » ArticlesLe Haut Conseil de la Santé Publique dévalide la vape et invalide les études

Le Haut Conseil de la Santé Publique dévalide la vape et invalide les études

Mis à jour le 2/02/2022 à 14h17
    Annonce

Le Haut Conseil de la Santé publique vient de rendre un avis : les médecins ne doivent pas conseiller la vape aux patients qui souhaitent arrêter de fumer. En contradiction avec un avis précédent du Haut Conseil de la Santé publique. Et de la science, aussi, accessoirement…

HCSP et SEDEN, round 2

Les SEDEN, c’est peut-être bien, ou peut-être pas. C’est en substance l’avis émis par le Haut Conseil à la Santé publique (HCSP), publié le 4 janvier 2022, mais daté du 26 novembre 2021. Les SEDEN ? Oui, pour Système Électronique de Délivrance de la Nicotine. La cigarette électronique, en d’autres termes.

Le HCSP demande donc aux médecins de ne plus préconiser la vape pour les patients désireux d’arrêter le tabac. À la place, les professionnels de santé qui accompagnent un fumeur dans une démarche de sevrage tabagique, se doivent d’utiliser des traitements médicamenteux ou non, ayant prouvé leur efficacité.

Plus loin, le HCSP précise des patchs ou gommes, au cas où certains médecins seraient tentés d’inclure dans les processus ayant démontré leur efficacité, la vape. Lesquels médecins seraient de véritables rebelles : ils préféreraient, ce faisant, suivre les conclusions des études scientifiques plutôt qu’un avis, d’ailleurs contradictoire, puisqu’en 2016, le HCSP disait exactement l’inverse.

Preuve que le Haut Conseil à la Santé publique ne lit pas les études, cette phrase : Concernant les jeunes, la relation entre initiation de SEDEN et initiation au tabac est documentée par des études de cohortes. Sans citer, toutefois, ces études, ni d’ailleurs les études, trouvables elles, qui démontrent que la théorie de la passerelle est un fantasme qui n’a aucune réalité dans le monde. Au contraire, la cigarette tabac est ringardisée chez les jeunes, en partie grâce à la vape.

Le HCSP justifie sa position en expliquant que les preuves de l’efficacité de la vape ne sont pas suffisantes. Il recommande donc le maintien de l’interdiction au mineurs, sur laquelle personne n’a l’intention de revenir, et d’étudier plus avant son efficacité lorsqu’elle est utilisée. Après avoir demandé de ne pas l’utiliser.

La confiance dans le corps médical pourrait se voir remise en question par les nombreux fumeurs qui ont arrêté grâce à la vape et qui tomberaient sur cet avis ubuesque. Comme si le corps médical avait besoin de ça par les temps qui courent…

Sources

L’avis du HCSP : www.hcsp.fr/Explore.cgi/avisrapportsdomaine

Pour les allégations contenues dans cet article :

Nos articles sur la science

Nos articles sur l’effet passerelle