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L’ancienne ministre de la santé du Canada rejoint Juul

Mis à jour le 29/06/2021 à 5h44
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Rona Ambrose, ancienne chef du Parti conservateur et ministre de la Santé par intérim, qui a déjà exhorté les Canadiens à ne pas utiliser de cigarette électronique, a rejoint le conseil d’administration de Juul Labs Inc.

Une nomination qui fait parler

Début juillet, le PDG de Juul, K.C. Crosthwaite, a annoncé la nomination de Rona Ambrose au sein du conseil d’administration. Il a souligné que durant son mandat de ministre de la Santé, Mme Ambrose a joué un rôle dans les efforts pour mettre en place une réglementation visant à lutter contre la commercialisation des produits aromatisés de la vape et à mettre en place une taxe sur les cigarettes.

Depuis plus d’un an, Juul est au centre des polémiques aux États-Unis. La société dont Altria est propriétaire à 35 % est accusée par les législateurs, les organismes de santé et les parents en colère, d’alimenter l’actuelle “épidémie” de vape chez les adolescents américains. Et depuis sa fusion avec le géant du tabac Altria, le fabricant a perdu toute crédibilité en ce qui concerne la réduction des risques et a fait l’objet de multiples poursuites.

Gagner la confiance de ses actionnaires

Pour éteindre la polémique, le fabricant basé à San Francisco a fait tout son possible pour gagner la faveur du public. M. Crosthwaite a déclaré que la nomination d’Ambrose, aidera l’entreprise à « travailler pour regagner la confiance de nos actionnaires ».

« Le tabagisme reste la première cause de décès évitable dans le monde, et soutenir le potentiel de réduction des risques pour les fumeurs adultes est un objectif important pour les individus et les systèmes de santé”, a déclaré Rona Ambrose dans un communiqué envoyé par courriel. “Toutefois, ces nouvelles technologies ne parviendront pas à éradiquer le tabac si les entreprises et les autorités de réglementation ne travaillent pas ensemble pour lutter avec succès contre le problème de la consommation des mineurs. Nous devons résoudre ces deux problèmes ».

Le mois dernier, Juul a déposé une demande de brevet pour un dispositif alimenté par l’intelligence artificielle, qui pourrait aider les utilisateurs à arrêter de “juuler” en réduisant leur consommation quotidienne de nicotine. De plus, dans un autre effort pour lutter contre le taux élevé d’utilisation par les adolescents, en mars dernier, Juul a également annoncé son intention de lancer un appareil avec un système de vérification de l’âge qui ne s’allume qu’avec des personnes ayant au moins 21 ans.

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