Vous êtes ici : Vaping Post » Politique » L’AIDUCE toujours confrontée au silence des parlementaires français

L’AIDUCE toujours confrontée au silence des parlementaires français

Mis à jour le 27/01/2016 à 14h15
    Annonce
  • Calumette
  • le petit vapoteur
  • Pulp
  • Vaporesso
  • Innokin
  • Vincent
  • Voopoo

L’Aiduce tente depuis deux ans d’interpeller le législateur sur la problématique réglementaire du vapotage.

Pour le moment 8 parlementaires sur 922 ont répondu à l’Aiduce

L'Association Indépendante des Utilisateurs de Cigarette Électronique lance une pétition qui sera envoyée au Parlement et au Ministère de la Santé.

L’Association Indépendante des Utilisateurs de Cigarette Électronique continue en vain d’interpeller les autorités.

L’AIDUCE a adressé le 24 février dernier  un courrier aux 922 députés et sénateurs pour leur expliquer les raisons poussant les vapoteurs à manifester. L’association présidée par Brice Lepoutre ne s’est pas arrêtée là et a transmis le 27 mars un courriel à tous les parlementaires afin de les alerter sur les dispositions envisagées pour la cigarette électronique dans le Projet de loi Santé. Seulement 8 d’entre eux ont accusé réception à ce jour.

L’AIDUCE évoquait d’une part la proposition d’interdiction du vapotage dans les lieux de travail fermés et couverts à usage collectif, pourtant jugée anticonstitutionnelle par le Conseil d’Etat. L’association soulignait d’autre part les effets négatifs des mesures de l’Amendement N°AS1404 présenté par le gouvernement et adopté par la Commission des Affaires sociales. Selon l’association l’interdiction de toute publicité concernant le vaporisateur favorisera les produits de l’industrie du tabac, cigarette classique et cigalike, et “détournera les fumeurs d’une alternative bien moins dangereuse”. La transposition de la Directive européenne sur les produits du tabac est en outre redoutée par la communauté de la vape. Elle favorisera la vente de “produits beaucoup moins efficaces” , alors que le gouvernement s’est engagé à mener une politique de réduction des risques.

Une autre organisation cette fois-ci plus représentative des intérêts des professionnels s’est activée ces derniers jours, il s’agit de la FIVAPE, qui réclame un grand débat national sur la cigarette électronique et a proposé la semaine dernière la rédaction d’une “Constitution de la Vape”.