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Désopilons tous ensemble avec la vape

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Il y a des semaines, comme ça, où on n’a pas franchement envie de rire ou de faire rire, alors que c’est peut-être ce dont tout le monde aurait besoin. Aussi, pour cet article du vendredi un peu différent, vous êtes invités à participer.

La désopilitude, c’est toi, c’est moi…

Certains articles du vendredi sont plus difficiles à faire que d’autres. Celui-ci, par exemple.

Ainsi, il y a dans l’actualité un certain nombre de sujets inabordables, parce qu’ils ne sont pas drôles du tout.

Ajoutez à cela que l’auteur de l’article du vendredi lui-même n’a guère le cœur à la désopilance… Désopilitude ? Désopilation ? A la poilade, quoi. Non, mon cœur est gros, mon esprit tourmenté, préoccupé par un seul et unique sujet, passé sous le radar des médias pour cause d’actualité chargée : Sa Très Gracieuse Majesté Élisabeth II va mal. Et je l’aime bien, mais je peux comprendre que vous vous en fichiez éperdument.

Aussi, cette semaine, je vous raconte une anecdote véridique qui m’est arrivée dans la boutique de vape où je travaille le samedi. Et si, vendeur ou vapoteur, vous avez une histoire personnelle drôle liée à la vape, et que le cœur vous en dit, vous êtes invités à la raconter en commentaires, ici ou sur Facebook. Vous verrez que le temps passé à écrire une histoire, en cherchant le meilleur moyen de la raconter, est comme suspendu, en dehors de tout.

Maman ! Oui ! Maman !

La dame entre dans le magasin d’un pas décidé, suivie d’un petit jeune. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle ne perd pas de temps : « je viens acheter une vape pour ce petit con ! ».

Le petit con en question scrute le sol, à la recherche d’un trou où il pourrait se planquer. Et je dois vous confesser qu’à ce moment, vrillé par l’œil furibard de sa maman, si il pouvait trouver un trou assez grand pour cacher deux personnes, ça m’arrangerait.

« Euh… Oui ? », je rétorque, dans ce qui ne restera pas à la postérité comme ma meilleure répartie.

Elle explique sur le ton d’un adjudant-chef qui distribue des corvées : « il fume ! Ses copains fument, et donc cet idiot se sent obligé de faire pareil. Du coup, moi, je préfère le mettre à la vape, je suis pas naïve, il va cloper, alors autant que ce soit sain et que j’aie l’œil dessus. Mais attention ! » et là, elle pointe un doigt accusateur vers moi et l’agite d’une manière qui me donne aussitôt envie de filer ranger ma chambre « je veux un contrôle total sur ses achats ! Vous ne lui vendez rien hors de ma présence, je veux tout voir ! ».

Aucun problème, je lui explique que, de toute façon, je n’ai le droit de vendre qu’à elle, après avoir vérifié, bien entendu, qu’elle est majeure. Elle rit et se déride un peu sous la flatterie. Son fils me jette un regard qui veut dire « bien joué, mec ».

Après, tout a été assez simple. Elle s’est tournée vers son rejeton : « Tu discutes pas, tu prendras ce que le Monsieur te diras », puis vers moi « n’en profitez pas, c’est moi qui paie ! », et on est partis sur un kit qui fait de la grosse vapeur, comme il le voulait, et un liquide sans nicotine, parce qu’après vérification, son expérience du tabagisme se limitait à une bouffée sur la clope d’un copain et une flaque de vomi.

C’est surtout sur les vapes de ses copains qu’il lorgnait, et, si on y réfléchis bien, hormis une blessure d’amour-propre qui sera vite cicatrisée, il a fini par obtenir exactement ce qu’il voulait, tous frais payés. Bien ? Mal ? Honnêtement, si ça l’empêche d’aller chez un buraliste qui lui vendra une vie de dépendance en échange d’un billet de dix, je veux bien réduire mes scrupules en poudre pour en assaisonner mon pop-corn.

Je ne sais pas si c’est un hasard ou le fait d’une époque, mais j’ai reçu, dans les dernières semaines, pas mal de parents qui voulaient mettre leur ado fumeur à la vape pour lui éviter le pire. Mais aucun de ces autres parents ne m’a passé un savon et ne m’a fait sentir comme si j’avais quinze ans depuis cette dame. Dommage. Quinze ans, c’était le bon temps.

Cet article exprime des opinions qui n’engagent que le point de vue de leur auteur et ne représente pas forcément l’avis de la rédaction.