Sur les réseaux sociaux (encore…), alors que des sociétés de fabrication d’e-liquide annoncent produire du gel hydroalcoolique pour pallier au manque, certains s’interrogent sur le risque de pénurie de carburant pour la cigarette électronique. Il n’y en a pas.
Des piscines d’e-liquide
Sur les réseaux sociaux (oui, encore…), certains commencent à poser la question de façon insistante : si les entreprises d’e-liquide se lancent dans la fabrication de gel hydroalcoolique, comme nous en avions fait été dans notre article, qu’est-ce qu’on va vaper ?
La réponse « eh bien, du gel hydroalcoolique », bien que tentante pour sa brûlante ironie, serait sans doute assez mal perçue.
Il n’y a aucun risque, actuellement, de pénurie d’e-liquide. Ceci pour deux raisons. La première, c’est que les stocks sont importants. Plusieurs grossistes nous ont confirmé qu’en termes de volume actuellement disponible, la réserve est de plusieurs semaines.
A ceci s’ajoute que tous les fabricants de liquide ne se sont pas mis à fabriquer du gel hydroalcoolique, tout simplement parce que tous n’ont pas les équipements spécifiques pour cela. Et même si la production de ces fabricants, du fait de la baisse des effectifs, est réduite.
En un mot, production, certes réduite, mais toujours effective, plus stock important, égale sérénité sur l’approvisionnement.
D’autres problèmes vont se poser, comme la disponibilité des contenants, beaucoup de flacons plastiques étant fabriqués en Chine, ou le réseau de distribution. Pour les contenants, il y a du stock, la Chine reprend sa production et il y a des fabricants en Europe. Ces trois facteurs font que le risque devrait pouvoir être absorbé. Au pire, gardez vos flacons vide, et système D…
Pour la distribution, cela dépendra de la progression des événements. A suivre, donc. Mais au pire, cela laissera aux liquides le temps de bien steeper.
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