La cigarette électronique et les produits du tabac chauffé sont désormais interdits sur le territoire sud-américain.
Une décision censée protéger la santé publique
Il y a deux jours, Carla Vizzotti, ministre de la Santé, a publié au journal officiel une nouvelle résolution. Portant le numéro 565/2023, celle-ci instaure de nouveaux articles à la loi n°26.687, qui réglemente la publicité, la promotion et la consommation des produits « à base de tabac ». Ainsi, depuis la mise en place de ces nouvelles lois, il est désormais interdit, dans tout le pays, d’importer, de distribuer et de commercialiser des cigarettes électroniques et des produits du tabac chauffé. La publicité ainsi que toute forme de promotion et de parrainage sur le territoire est également proscrite.
Selon les chiffres communiqués par le ministère, le tabagisme tuerait 45 000 personnes chaque année et serait responsable de 19 000 diagnostics de cancer, 33 000 pneumonies, 11 000 AVC, 61 000 hospitalisations pour des maladies cardiovasculaires, et plus de 100 000 personnes seraient atteintes de BPCO.
Des chiffres qui auront bien du mal à diminuer maintenant que le pays a interdit l’outil de sevrage tabagique considéré par la science comme le plus efficace disponible à ce jour.
La ministre justifie cette décision en rappelant que le droit à la santé est « étroitement lié au droit à la vie, qui est le premier droit humain de la personne, qui est reconnu et garanti par notre Magna Carta (document historique considéré comme l’influence la plus importante dans l’élaboration des droits de l’Homme, N.D.L.R.) ». De fait, considérant que certaines études auraient mis en évidence des preuves de la production de substances nocives pour la santé au sein de l’aérosol produit par le vaping et le tabac chauffé, il convient d’en interdire les pratiques.