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WePost, ce nouveau business qui fait tiquer les douanes françaises

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Et si vous pouviez amortir une partie du prix de votre billet de train ? C’est désormais possible avec WePost. Mais attention, les douanes appellent à la prudence.

Le Blablacar des colis

Et si vous rentabilisiez vos trajets en train ? Voilà l’idée qui se cache derrière WePost, ce nouveau service proposé par la société du même nom. Son concept est simple : proposer aux utilisateurs des trains de la SNCF de transporter avec eux, lors de leur voyage, le colis d’un particulier ou d’une entreprise, dont la destination est la même que celle du voyageur. 

Cet équivalent du covoiturage, mais pour de petits colis, ne nécessite que peu de préparation pour les personnes désireuses de devenir des WePosteurs ou WePosteuses. Il suffit de s’inscrire pour créer son profil, à l’aide de sa carte nationale d’identité, puis de proposer son trajet. Le site s’occupe ensuite de rechercher les éventuelles expéditions qui pourraient profiter du voyage prévu, et s’il en trouve une, explique à l’utilisateur comment récupérer le colis. Généralement en point relais ou en main propre, de quelques jours à quelques heures avant le départ prévu. 

Une fois le colis scellé récupéré, l’utilisateur du service le scanne pour confirmer sa prise en charge, puis, arrivé à destination, il se rend dans l’un des points relais sélectionnés par l’expéditeur, ou le remet directement au destinataire au point de rencontre au préalablement convenu lors de l’acceptation du colis. Enfin, le destinataire scanne à son tour le colis pour confirmer sa bonne réception, ce qui permet de déclencher le paiement du service à l’utilisateur voyageur. 

Un colis scellé au contenu mystérieux

Si le concept de WePost semble intéressant puisqu’il permet, non seulement au voyageur d’amortir un peu le coût de son trajet, mais aussi à l’expéditeur de potentiellement pouvoir faire parvenir son colis au destinataire, plus vite que par un moyen de transport traditionnel, reste que ce service n’est pas sans risque.

Il y a quelques jours, les douanes françaises se sont en effet adressées à l’AFP pour mettre en garde les utilisateurs de WePost. Ces dernières rappellent qu’en cas de contrôle, des douanes ou d’une autre force policière d’ailleurs, le voyageur est responsable des marchandises qu’il transporte. Autrement dit, si le colis qui accompagne l’utilisateur contient des produits réglementés ou interdits, c’est lui qui en fera les frais. Et comme ce nouveau mode de transport, pour l’instant peu conventionnel, permet d’échapper aux habituels contrôles réalisés dans les grandes plateformes logistiques, il n’est pas impossible que des individus peu scrupuleux s’en servent pour faire passer des marchandises répréhensibles. Qu’il s’agisse de tabac contrefait ou de produits stupéfiants par exemple, les risques pris par le voyageur utilisant WePost ne sont pas anodins. 

Contacté par notre rédaction, le service des douanes a confirmé sa vigilance particulière face à ce nouveau service.

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