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USA : Grâce à Google une chercheuse découvre l’existence des salons de vape

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La semaine dernière une chercheuse de l’Université de Caroline du Nord publiait un papier sur le site PubMed.gov, un journal scientifique reconnu. Rebecca Williams souhaite sensibiliser les responsables de santé publique à une pratique qu’elle juge potentiellement problématique : des “conventions” organisées pour les utilisateurs de cigarettes électroniques.

“Les événements autour de la vape devraient prévoir la présence de ses détracteurs”

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“Ces réunions favorisent l’accès à un large éventail de produits”

Depuis la sortie de cet article, les commentaires ironiques sont allés bon train. Pour Carl V. Phillips, directeur scientifique de CASAA, ces recherches s’apparentent à de l’éthologie*, à l’image de chercheurs qui étudieraient des groupes culturels, sans chercher à communiquer avec eux comme le voudrait l’éthique des sciences sociales modernes.

Les conventions ont été identifiés par les recherches Google” nous indique l’auteur. Dans ses conclusions elle s’alarme, “ces réunions favorisent l’accès à un large éventail de fournisseurs de produits, à des séminaires. Elles facilitent les interactions sociales entre utilisateurs” et “l’utilisation des cigarettes électroniques y est encouragée“.

Encourager à vapoter pendant une convention de cigarette électronique ? Carl Phillips explique qu’il s’agit surtout pour les fournisseurs de faire essayer aux participants leurs produits et pour les organisateurs de donner l’assurance qu’il sera autorisé de vapoter sur place.

L’américaine s’inquiète encore que les responsables de santé publique n’y ont pas de voix “pour sensibiliser les participants sur les conséquences négatives de la consommation“. Elle préconise donc de continuer les recherches pour évaluer “les effets de la participation à ces conventions” et “la qualité de l’air dans des salles remplies de vapeur“.

Carl Phillips s’amuse à reformuler la pensée de Rebecca Williams : “Je suppose qu’il n’y a pas de détracteurs de la cigarette électronique dans ces conventions, et bien il devrait y en avoir. De plus, bien que rien de ce que j’ai observé n’a de rapport avec la qualité de l’air, il découle de mes observations que cela devrait être étudié.

Il est vrai que dans certains Etats, l’interdiction de vaper dans les lieux publics est si stricte qu’un salon de la vape peut ne pas échapper à ces interdictions.

* Le terme éthologie, étymologiquement « étude des mœurs »,  est l’étude du comportement des diverses espèces animales, dans leur milieu naturel ou non.

4 réponses à “USA : Grâce à Google une chercheuse découvre l’existence des salons de vape”

  1. LVD dit :

    “La Californienne” folle vient en réalité de l’université de la Caroline du Nord (c’est l’autre bout des états unis; il faut vérifier avant de publier); mais il faut inviter rebeccawilliams@unc.edu au prochain Vapexpo pour nous éduquer sur la vape, ça ne puisse qu’être amusant.

  2. Stéphane Cabas dit :

    Quelle idiote…no comment