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USA : 1,8 million de dollars pour étudier comment la vape rend dépendant

Mis à jour le 28/11/2024 à 17h23
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Un chercheur américain s’est vu attribuer une subvention afin d’étudier comment la nicotine et les arômes dans la vape rendent dépendants. Une recherche qui sera conduite sur des souris.

La nicotine et les arômes à nouveau ciblés

La dépendance pose un défi unique à notre communauté et la recherche du Dr Henderson est prometteuse pour créer de nouvelles opportunités de lutte contre ce problème en constante évolution.Joseph I. Shapiro, M.D., vice-président et doyen de la faculté de médecine Joan C. Edwards

Depuis plusieurs années, les États-Unis ont montré une forte préoccupation concernant l’utilisation des produits de la vape par les jeunes. Bien que plusieurs études aient démontré que depuis la popularisation de la cigarette électronique dans le pays, le nombre de fumeurs n’a cessé de diminuer, certains organismes préfèrent se focaliser sur l’adoption croissance du vaporisateur personnel chez les mineurs. Afin de lutter contre, Brandon J. Henderson, docteur en médecine et professeur adjoint de sciences biomédicales à l’école de médecine Joan C. Edwards, vient de se voir attribuer une subvention de 1,86 million de dollars. Une somme qu’il percevra sur 5 ans afin d’étudier les changements neurobiologiques et neurophysiologiques qui se produisent lorsque l’on vape de la nicotine au sein d’e-liquides aromatisés.

« Nos travaux antérieurs, qui ont conduit à l’attribution de ce prix, montrent que certains arômes peuvent à eux seuls créer une dépendance. Il est donc essentiel que nous comprenions comment les arômes et la nicotine, indépendamment les uns des autres ou combinés, modifient le cerveau et contribuent à la dépendance », a déclaré le titulaire de la subvention.

L’étude devrait être conduite sur des souris, qui seront par la suite examinées à l’aide de différents outils neuroscientifiques pour déterminer les changements spécifiques dans les régions du cerveau les plus touchées par la dépendance. 

Cette subvention a été accordée par le National Institute on Drug Abuse, appartenant aux National Institutes of Health (NIH).

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