Dans un récent rapport, la plus ancienne organisation de santé publique du Royaume-Uni a classé les magasins de vape comme étant positifs pour la santé de la population.
Les boutiques de vape aussi importantes que les musées
Fondée en 1876, la Royal Society for Public Health (RSPH) est l’organisation de santé publique la plus ancienne du Royaume-Uni. Incorporée par la Charte Royale et dirigée par Sa Majesté la Reine elle-même, elle travaille quotidiennement sur plusieurs points tels que l’élaboration de politiques de santé publique mais soutient également « les communautés et les individus pour qu’ils vivent en bonne santé ».
Dans le cadre de ses activités, l’organisme de santé a récemment publié un rapport (au format PDF) baptisé « Health on the high street » destiné à classer « l’impact des différents points de vente sur la santé (…) des populations locales ». Le but du rapport étant très simple : classer les plus grandes rues du Royaume-Uni « de la plus saine à la moins saine ».
Pour ce faire, la RSPH a établi une « échelle de Richter de la santé ».
Ainsi, chaque commerce, en fonction de la catégorie à laquelle il appartient, rapporte ou fait perdre un certain nombre de points à la rue dans laquelle il se trouve, le but étant bien sûr d’en avoir le plus possible.
A titre d’exemple, une librairie vaut 4 points, un musée en vaut 3, tandis qu’un organisme de crédit à fort taux d’intérêt ou un bookmakers en font respectivement perdre 4 et 2.
Ah, oui, les vape shops valent également 3 points, autant que les musées !
Une nouvelle reconnaissance pour la vape
Si le concept même de ce rapport peut paraître relativement insolite, il n’en reste pas moins une nouvelle forme de reconnaissance pour l’intérêt que représente la vape aux yeux des autorités du pays.
En attribuant 3 points à chaque rue possédant un vape shop, la Royal Society for Public Health reconnaît que les boutiques de vape représentent une entité positive pour le bien-être de la population locale.
Dans la page que le rapport consacre aux vape shops afin d’expliquer son choix, il est ainsi noté que « bien que les effets précis à long terme de la vape soient inconnus, elle est néanmoins nettement plus sûre que la cigarette traditionnelle ».
Le rapport continue en indiquant :
« Il y a aussi une nouvelle base de données probantes sur l’efficacité de la vape en tant qu’aide pour cesser de fumer » et indique également que « de récentes recherches estiment que l’utilisation des cigarettes électroniques a permis à 22 000 personnes supplémentaires ou plus de cesser de fumer chaque année ».
Bien que les auteurs rappellent que « certains ont exprimé des inquiétudes » quant au fait que la vape puisse « renormaliser le tabagisme », ils expliquent qu’il est « important d’être vigilant face à cette possibilité » mais qu’elle « ne se produit actuellement à aucun niveau significatif ».
Les membres du RSPH terminent en indiquant « les boutiques de vape offrent un cadre qui soutient chaque année de nombreuses personnes dans leurs efforts de faire un changement positif pour arrêter de fumer » et que « les bienfaits sur la santé et le bien-être d’une tentative réussie d’abandon du tabac sont nombreux et bien documentés ».
Voilà 3 points bien mérités !
Marre d’applaudir encore une fois la vape ?
C’est pas fini :