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Test : Solomon – Kaees

  • Par , le 4/10/2017 à 11h12
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Kaees est une toute jeune société basée à Shenzhen, et qui commence doucement à se faire un nom. Le Solomon est un atomiseur RTA, mais il possède aussi là dénomination GTA (Genesis tank atomizer), et quand on observe son fonctionnement on dirait bien un RDTA. Bref on s’en moque, pourvu que ça vape, et c’est ce que nous allons voir.

Le Solomon en détail

Livré dans une petite boite en carton, le Solomon est accompagné de tout ce qu’il faut pour l’utiliser, y compris deux coils et un pad de coton. Un second réservoir fait également partie du lot, mais il n’y aura pas d’adaptateur simple coil ce qui me déçoit toujours un peu.

Le look me rappelle immédiatement deux autres atomiseurs : le Serpent SMM et le Troll RTA de chez Wotofo. L’air de famille est troublant, mais en même temps, on ne peut pas toujours faire dans l’originalité.

D’un diamètre de 24 mm, sa contenance est de 4 ml et il essentiellement constitué en inox 304, sauf pour son plateau qui est plaqué or. À noter que Kaees a prévu de sortir d’autres plateaux, mais aucune idée de quel type il pourrait s’agir ni de la date de leur éventuelle sortie. Espérons que cette information soit réelle et non pas juste commerciale, cela pourrait être intéressant.

Le drip tip est du genre large avec 15 mm de diamètre, ne dépasse que de 9,2 mm du top cap et il est en Ultem. Si vous n’aimez pas celui-ci, vous pourrez le changer sans problème, car il est au format 510. Cool.

Le top cap permet d’accéder au remplissage une fois retiré. D’une épaisseur de 3,8 mm, il ne comporte malheureusement aucun relief pour aider à le dévisser. Cette absence n’est pas trop handicapante, mais parfois ça aide un peu. Une fois enlevé, deux larges orifices sont alors accessibles pour accueillir à priori toutes sortes d’embouts, il y a de la place.

La cloche ne possède rien de particulier, mise à part une gravure symbolisant une tête de lion sur un côté, et le dôme intérieur n’est pas très prononcé.

Le bottom cap accueille le plateau que nous verrons un peu plus loin, ainsi que les deux airflows latéraux. Le réglage se fait comme d’habitude pas une bague rotative avec une butée aux extrémités. La rotation de cette bague n’est cependant pas très facile sur une box plus large que 24 mm. En effet, la bague est un peu ferme, et sa hauteur de 5 mm sans aucun relief ne permet pas beaucoup de prise. Elle n’est pas non plus pénible à tourner, mais on a vu plus ergonomique.

Le tirage sera comme on s’en doute aérien sans non plus être complètement libre. Le réglage est graduel, mais avec une fermeture à 80 % il se fera entendre un léger sifflement.

La connectique ainsi que le dessous sont également en plaqué or ce qui est joli. Concernant le plot positif, il ne sera pas réglable, mais dépasse d’environ 1,2 mm, suffisant dans la majorité des cas.

Pour ce qui est de la finition, l’ensemble apparaît être très correct. La peinture est bien finie, mais le pas de vis du top cap accroche parfois un peu. Pour les vis qui maintiennent les résistances, ce sera même du très bien. Les empreintes sont profondes, le filetage fluide et le tournevis fourni parfaitement adapté. La chose étant rare, il faut quand même le signaler.

Revue technique

Caractéristiques essentielles du Solomon de Kaees

  • Hauteur : 46 mm
  • Diamètre : 24 mm
  • Contenance du réservoir : 4 ml
  • Connexion : non réglable
  • Matériaux : inox 304 – plaqué or
  • Poids : 60 g
  • Type de résistance : double coil uniquement
  • Airflow : en bas et réglable avec butée
  • Drip tip : en Ultem et large, mais au format 510
  • Remplissage : par le haut avec démontage du top cap
  • Couleurs disponibles : silver et black

La boite contient :

  • Un atomiseur Solomon
  • Deux résistances déjà faites en diamètre de 3 mm
  • Un réservoir supplémentaire
  • Un sachet comportant des joints et quatre vis supplémentaires pour les plots
  • Un vape band
  • Un tournevis type Allen
  • Un pad de coton
  • Une carte d’information et pour jouer sur les réseaux sociaux

Le plateau

Il est de type Velocity. Ce n’est pas pour ma part celui que je préfère, mais il a quand même le mérite d’être simple et très répandu. Les passages pour les fils sont larges et les vis latérales qui le maintienne de très bonnes qualités. Le diamètre est suffisamment large pour bien serrer le fil, quel que soit son diamètre, sans le couper.

Les arrivées d’air se feront par le dessous de chaque résistance, le coton ira pour sa part dans les trous adjacents et pourra descendre jusqu’en bas, comme un RDTA. Le diamètre de ces trous conditionnera finalement la quantité de coton, qui elle-même déterminera le diamètre maximum de la résistance, à savoir 3 mm. Des passages de coton d’un plus grand diamètre auraient offert la possibilité de monter de plus grosses résistances, rien n’empêchant par ailleurs cette possibilité.

Comme annoncé un peu plus haut, il n’est pas possible de faire un montage en simple coil. Peut-être que plus tard nous aurons droit à un plateau simple coil, mais pour l’instant le montage se fera uniquement en double coil.

La vape du Solomon

Après avoir installé les deux résistances fournies, des Fused Clapton, la valeur affichée est de 0,15 ohm après stabilisation. Vaper avec ce genre de montage n’étant pas ce que je préfère, j’ai quand même continué dans ces conditions.

Dans cette configuration, ce Solomon fonctionne vraiment très bien. C’est même étonnant comme sa vape est douce et ronde, délivrant une vapeur sympa qui sait se montrer déraisonnable si l’on pousse un peu en puissance. Et les saveurs ? Extras ! Les arômes sont parfaitement distincts, et l’ensemble sait se monter intense sans tourner à l’agressif, à condition de ne pas pousser à plus de 60 W ou là, la limite de capillarité sera vous rappeler qu’il est temps de calmer le jeu. À chaque bouffée, de nombreuses petites bulles apparaissent, la vape est vraiment plaisante.

À noter que ces saveurs sauront se montrer présentes, quelle que soit l’ouverture de l’arrivée d’air choisi. En général, pour les intensifier on ferme un peu le tirage, mais ici pas besoin. Le réglage du flux d’air jouera uniquement que la vapeur produite.

À des puissances supérieures à 50 W, le Solomon commence à chauffer si l’on enchaîne trois ou quatre bouffées d’affilée. Rien d’anormal cependant, mais est vrai que la vapeur sera dans l’ensemble plutôt tiède privilégiant ainsi un liquide gourmand ou tabac.

Afin de la tester dans une autre configuration, j’ai changé les résistances pour deux simples Clapton affichant une valeur finale de 0,35 ohm. Peu de changement sont à noter et à 35 W le rendu des saveurs est toujours aussi bon et la vapeur bien présente. J’ai testé également une troisième configuration avec deux simple coils à 0,6 ohm. Dans cette dernière configuration, aux alentours de 23 W de puissance, le rendement est par contre moins bon. Les saveurs sont sensiblement atténuées, et la vapeur moindre, mais là c’est normal.

Le Solomon se montre donc finalement très bon entre 35 et 45 W avec un multifil. Le seul petit regret sera le diamètre des trous servant au passage du coton qui restreignent un peu le style de montage possible, mais également le stockage du liquide pour la prochaine bouffée, particulièrement quand la puissance se montre élevée.

En résumé

On aime

  • La vape douce et généreuse
  • Sa finition
  • Le rendu des saveurs vraiment très bon
  • Son rapport qualité-prix

On n’aime pas

  • L’absence d’adaptateur simple coil
  • Les trous de passage du coton étroits
  • Il nécessite une puissance supérieure à 35 W pour bien fonctionner
  • Pas de manuel d’instruction

Conclusion

Notre note : 4,5/5. Le Solomon ne brille certes pas par son originalité, mais il sait se concentrer sur ce qui est primordial : une excellente vape. Pour un RTA uniquement double coil, le rendu des saveurs est vraiment extra, dommage qu’il soit un peu limité dans les montages possibles notamment à cause de la gestion du coton. Si néanmoins vous appréciez le double coil, je doute que vous soyez déçu par le Solomon.

Le Solomon en images

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