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Test : Atopack Magic – Joyetech

  • Par , le 5/02/2019 à 15h00
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L’ Atopack Magic est une vapoteuse “tout en un”, qui propose une vape en inhalation directe modérée. Il fait partie de la série Atopack de Joyetech, comme les Penguin et Dolphin. Cette fois, la marque adopte un design plus classique, mais tente d’innover puisque c’est le premier pod (semi) reconstructible. Il est équipé d’une nouvelle résistance promettant une longévité record et une restitution supérieure des saveurs. La promesse est belle, mais ce n’est pas si rose.

Gros pod poussif !

Non, ce n’est pas une injure, mais une description. Techniquement, l’Atopack Magic est à la fois une AIO et un pod. Il fait la taille et le poids d’une AIO, mais il utilise des réservoirs interchangeables intégrant la résistance.

Il s’agit donc d’un système compact, que l’on peut facilement mettre dans une poche de veston ou dans un sac, sans être aussi léger et discret que les pods classiques en forme de  crayon il pèse 100 g. En contrepartie, le Magic offre une belle autonomie avec un réservoir de 7 ml et une batterie de 1300 mAh. Son format rappelle celui du Nautilus AIO d’Aspire. Légèrement plus volumineux, il pèse deux fois son poids, mais sa batterie fait 300 mAh de plus.

Les caractéristiques essentielles de l’Atopack Magic de Joyetech

Type de matériel kit débutant
Dimensions mod 101 x 38 x 18 mm
Batterie intégrée
Charge USB
Capacité du réservoir 7 ml
Résistances plaque NCFilm + pads de coton.
Plage d’utilisation inconnue
Poids du kit 101 g

C’est au niveau de la vape que les choses se gâtent. L’Atopack Magic propose une vape en inhalation directe modérée, assez douce, la vapeur est légère et aérée, trop aérée, comme s’il n’y avait pas assez de puissance. Le hit existe, mais lui aussi très léger. 

Joyetech annonce la possibilité de vaper des liquides en sels de nicotine, j’ai donc essayé (en 20 mg/ml), et j’ai eu la désagréable surprise de faire une petite surdose (sensation de nausée, passagère). Pourquoi ? Parce que l’Atopack Magic délivre bien la nicotine comme il faut, mais la vapeur et le hit étant très légers, j’ai vapé plus fort sans m’en rendre compte, en prenant des bouffées plus longues, pour avoir un peu de sensations de vape. En même temps c’est assez logique : vaper des liquides en sels de nicotine en inhalation directe, c’est pas une bonne idée, même si la puissance est faible.

En reprenant mes liquides en 6 mg/ml de nicotine classique, c’est mieux pour la dose de nicotine. Mais, en inhalant, même longtemps, je n’ai pas de sensation, et je suis surpris à l’expiration de voir sortir de la vapeur : j’ai presque l’impression d’avoir inhalé sans appuyer sur le bouton.

Quant aux saveurs, annoncées plus soutenues que sur des résistances classiques, elles sont, de mon point de vue, honnêtes, mais pas meilleures que sur un système classique équivalent. Comme la vapeur, les arômes sont exprimés de manière douce, un peu pastel. Ils sont bons, mais, encore une fois, légers.

Ajoutez à cela que je n’ai jamais pu vaper plus d’une heure sans que des agglutinations intempestives me signalent un engorgement du conduit de vapeur, et me demandent de sortir deux ou trois feuilles d’essuie-tout pour le siphonner. Vous aurez compris qu’il y a un souci, aussi ennuyeux qu’étonnant de la part d’une marque aussi sérieuse.

Bref, cet atomiseur a une personnalité clairement affirmée dans le domaine du pastel : il offre une vape légère et aérée, trop. À la rigueur, elle peut plaire à ceux qui aiment la vape légère, mais ne convient pas à ceux qui ont besoin de sensations à l’inhalation. 

Avec l’Atopack Magic, Joyetech livre un câble USB pour la recharge, un mode d’emploi bien fait, et 48 pads de coton. 

Un design tout doux

Comme la vape, les formes du Magic sont douces. Toutes les arrêtes sont arrondies et il est agréable à tenir en main.

Le bouton d’alimentation tombe naturellement sous le pouce. Il est bien ajusté et son clic est discret, juste ce qu’il faut.

Sur l’autre face, on trouve la prise micro USB pour la recharge de la batterie et une LED qui indique le niveau de batterie restant. Elle est fixe au dessus de 60 % de charge, puis clignote de plus en plus au fil de la décharge. Sa couleur peut être changée, en cliquant d’abord trois fois sur le bouton. Ensuite chaque clic change la couleur, et on valide en attendant 2 ou 3 secondes.

L’embout est assez large, mais bien dessiné et ergonomique pour la vape proposée, en inhalation directe.

Sous le pod, on remarque les trous de dégazage, en cas de problème de batterie.

Un pod pourtant bien pensé

Pour mettre le Magic en service, il faut d’abord extraire le réservoir et retirer la pièce de plastique jaune qui isole un des contacts (pour ne pas vider la batterie pendant le stockage).

Il faut ensuite ouvrir la trappe en plastique pour découvrir, à droite, un petit trou de remplissage. Seules les fioles à embouts fins peuvent être utilisées.

Le plastique légèrement fumé laisse bien voir le niveau de liquide restant : on sait où on en est en permanence.

Le logement du réservoir confirme la qualité de réalisation du Magic. Tout est propre, bien pensé et le nettoyage est facile quand un peu de liquide s’infiltre.

Joyetech a même prévu une étiquette, pour que nous puissions noter le liquide utilisé, si on utilise plusieurs réservoirs pour changer de saveur : un exemple à suivre pour les autres fabricants.

La résistance innove

La résistance est sous la pièce en plastique blanc visible sur la photo précédente, sous le réservoir.

C’est une plaque métallique ajourée, que Joyetech appelle NCFilmHeater.

L’e-liquide est amené sur la plaque par un pad de coton, simplement posé dessus.

Il s’agit en fait du même système que sur le Cubis Max de la même marque. La différence, c’est que sur le Cubis Max, on peut remplacer la plaque résistive, alors que sur l’Atopack Magic, on change le réservoir complet quand elle est usée.

Un pod reconstructible

Joyetech annonce une durée de vie de 3 mois pour cette résistance. Je n’ai pas eu le temps nécessaire pour tester cette promesse, mais effectivement, ce genre de plaque à une durée de vie plus longue qu’une résistance en fil. Tout dépend ensuite des liquides utilisés, qui encrassent plus ou moins. Toujours est-il que le coton, lui ne dure pas 3 mois. Selon le constructeur, il faut le changer tous les 3 remplissages du réservoir. Là encore, ça dépend du liquide.

Pour ce faire, Joyetech fournit 48 pads prédécoupés de 9 mm de côté. Il y a de quoi tenir quelques mois et il est assez facile de les faire soi-même ensuite, à partir de pads de coton classiques.

Pour changer le pad, il faut d’abord ouvrir une trappe de silicone.

On retire ensuite l’ancien pad  pour découvrir la plaque. Je n’avais vapé qu’un réservoir à ce moment, tout est donc encore bien propre, il n’y avait effectivement pas besoin de changer le pad.

Il suffit ensuite de positionner le nouveau pad et de le faire glisser dans son logement, avec un petit outil comme un tournevis plat ou une pince à épiler. L’opération n’est pas compliquée, mais demande un peu de soin pour ne pas chiffonner le coton.

Petites observations dépitées

À l’issue du test, je suis bien embarrassé. Cette vapoteuse est remarquablement construite, elle est innovante et elle a manifestement fait l’objet de soins. On espérait une vape, sinon exceptionnelle, du moins bonne, et ce n’est pas le cas. La vape est molle, les saveurs légères, la vapeur trop aérée, le hit faible.

Pourtant, ce type de résistance fonctionne bien sur le Cubis Max, mais avec des tensions classiques de vape. Ici, Joyetech à repris son idée de basse tension, déjà essayée l’an dernier avec l’eGo Eco, qui fonctionnait à 1,8 V. Le Magic fonctionne à 2,4 V. Dans sa revue, Vap’ed arrivait à la même conclusion : saveurs faibles, vapeur anémique et hit inexistant. La basse tension est peut-être une impasse.

En résumé

On aime

  • Le design agréable
  • La prise en main
  • L’étiquette sur les réservoirs
  • L’autonomie

On n’aime pas

  • L’engorgement rapide
  • La vape molle
  • Le hit faible

Conclusion

2 /5
 

L’Atopack Magic est fort bien construit, agréable en main et remarquablement autonome, mais sa vape n’est pas satisfaisante. Il délivre bien la nicotine, mais les saveurs sont légères, la vapeur trop aérée, et le hit faiblard. Seuls ceux qui aiment une vape très légère pourraient l’apprécier, mais ils seront refroidis par les engorgements fréquents, qui obligent à ne pas se déplacer sans son rouleau d’essuie-tout.

 

L’Atopack Magic de Joyetech en images

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