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Test : kit VX 200 / Jewel – Augvape

  • Par , le 23/04/2019 à 16h00
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Du plastique à tous les étages, c’est le principe du nouveau kit subohm d’Augvape, composé de la box double accu VX200 et de 3 clearomiseurs jetables, les Jewel. L’avenir de la vape est-il jetable ? Espérons que non sur le plan environnemental.

17 grammes !

17 g, c’est le poids du clearomiseur Jewel. Seule la carcasse de sa résistance est en métal, tout le reste est en plastique, ce qui permet de réduire à la fois le poids et le prix, mais pas l’impact écologique.

La box VX200 est, elle aussi, quasiment entièrement en plastique, ce qui lui permet d’afficher un petit 65 g sur la balance et un prix sous la barre des 50 €. Ajoutons 90 g pour deux accus 18650 et nous avons un kit de 170 g, la moitié de son équivalent en métal.
Bref, léger et pas cher, de sérieux arguments pour ce kit si la vape est bonne
J’aurais préféré qu’il ne marche pas bien, pour l’écarter d’un revers de main méprisant. Mais il marche, il va falloir argumenter !

Les caractéristiques essentielles du kit VX 200 / Jewel Tank d’Augvape

Type de matériel kit régulé
Dimensions mod 87,5 x 45 x 29,2 mm
Poids du mod 65 g
Batterie 2 x 18650
Charge USB
Puissance 5 à 200 W
Contrôle température oui
Diamètre max. de l’atomiseur 27 mm
Écran couleur
Matériaux PC et ABS
Dimensions atomiseur 40 X 25,5 mm
Contenance 3,5 ml
Plage d’utilisation 50 à 70 W
Résistances 0,15 ohm
Poids du clearomiseur 17 g
Poids du kit 170 g avec accus

Le kit est composé d’une box noire, rouge ou grise (gun metal), et de trois clearomiseurs jetables translucides, un noir, un blanc et un rose. Ils sont accompagnés d’un câble USB, et d’un mode d’emploi. Pas de joints, pas de résistances supplémentaires, puisque nous avons des clearomiseurs de rechange.

La box VX 200 : plastique, mais pas cheap

Si l’apparence du clearomiseur trahit sa fabrication en plastique bon marché, ce n’est pas le cas de la box, qui a belle allure.  Elle est effectivement légère, même avec 2 accus, elle tient bien en main et son contact est agréable. Il n’y a pas de bouton de mise à feu visible, il est caché sous cette longue gâchette, visible sur la photo : on déclenche la vape en appuyant sur le haut de celle-ci.

Les ajustements sont très propres et le plastique utilisé pour la structure, qui semble solide, offre une bel aspect, mat et légèrement pailleté. 

Le connecteur 510 est lui aussi bien fait. Il est embouti, comme souvent, il faudra voir s’il ne prend pas du jeu dans le temps, c’est parfois le point faible de ce type d’assemblage.

Le compartiment pour les accus est simple, bien ajusté, et la porte ne soufre d’aucun jeu désagréable. Le seul reproche que l’on puisse faire à la construction de cette box, ce sont les façades, en plastique brillant, qui prend très facilement les rayures et qui pourrait souffrir d’une chute. En dehors de cet élément, c’est du bon boulot.

Électronique complète

L’écran est assez grand, en couleur et assez lumineux pour être lisible en toutes circonstances, sauf en plein soleil bien sûr. Sa présentation est claire et la navigation facile avec les boutons + et -.

Trois clics sur le bouton de mise à feu font apparaître le menu principal, qui confirme que le chipset est complet, et fonctionnel. Nous avons le choix entre 4 modes, puissance variable, tension variable, bypass et contrôle de température.

Dans chaque mode, tous les réglages sont facilement accessibles, par exemple ici en contrôle de température.

En mode puissance variable, le choix du preheat et lui aussi direct et rapide.
L’électronique est assez réactive et fonctionne bien dans tous les modes, y compris en contrôle de température.

Bref, en dehors de l’éventuelle fragilité de ses façades, cette box est à la fois légère et performante, et son apparence est sobre mais qualitative. Elle peut animer n’importe quel atomiseur avec assiduité !

Anatomie d’un clearomiseur jetable 

Armé de ma Dremel, j’ai sacrifié un des clearomiseurs sur l’autel de la science.

La base est moulée directement sur la résistance, ce qui assure une relative solidité à la connexion. Un coup en vient à bout facilement, mais comme l’engin est jetable, c’est pas si grave.


Une fois coupé en deux, le clearomiseur laisse voir qu’il est constitué de 4 pièces. Au centre, la résistance, qui intègre directement le connecteur 510 et la base, qui est donc moulée dessus.

La bague de réglage du flux d’air, à droite, est ensuite clipsée sur la base avec un joint silicone. Le réservoir, à gauche, est clipsé à son tour sur la base et la bague, avec un autre joint.

Le drip tip est solidaire du réservoir et le remplissage se fait assez facilement, après avoir retiré un bouchon de silicone sur le haut du réservoir. Je n’ai pas observé de fuite, mais je dois admettre ne pas l’avoir utilisé assez pour voir si la résistance reste étanche à la longue.

Le flux d’air est aérien, subohm oblige, et se règle en tournant cette large bague. Je suis bien obligé d’admettre que, non seulement ce réglage marche bien, mais qu’il est assez progressif. Il est même plus facile à régler que sur nombre de clearomiseurs classiques. Chapeau !

La résistance est en mesh, elle est moins propre est moins travaillée que les meilleures du genre, les Innokin et les Vaporesso par exemple. Ça se vérifie à la vape : certes, c’est du mesh, c’est censé marcher bien pour la vape puissante, mais ça dépend quand même de la conception des résistances. Celles-ci ne font pas partie des meilleures.

Ça vape… pas si mal

Vissé sur la box, la version noire du Jewel peut donner l’impression que c’est un vrai clearomiseur, et s’en est un. C’est-à-dire qu’il marche : ce n’est pas le cador des clearomiseurs subohm actuels, mais ça fait la blague. J’ai déjà essayé des clearomiseurs qui n’étaient pas meilleurs, ceux de la génération d’avant le mesh, disons.

La résistance commence à fonctionner à 50 W, c’est tout à fait normal pour une résistance en mesh de cette taille. Son régime de croisière se situe autour de 80 W, puissance à laquelle la vapeur est très abondante, assez dense, et plutôt chaude. Les saveurs sont correctes si on a pris soin de choisir un liquide qui supporte ces puissances, elles sont peu nuancées, mais présentes et pas dénaturées.

Un des avantages de la construction en plastique, c’est que l’atomiseur chauffe peu. Contrairement au métal, le plastique n’emmagasine pas la chaleur, il chauffe moins fort et se refroidit très vite. Vous vous en doutez bien, étant donné mon a priori négatif, j’ai essayé de le faire fondre !

J’ai mis un mauvais liquide dedans (il allait passer à la poubelle), et j’ai simulé un chain vape que Lucifer n’aurait pas désavoué : 10 barres de 10 secondes à 80 W. Comme je ne suis pas fou, je n’ai pas inhalé le résultat, je l’ai soufflé. Eh bien, non, il n’a pas fondu. La résistance a cramé, mais pas le clearomiseur. God damed!

Petites observations plastifiées

Nous nous retrouvons, à la fin de ce test, avec des atouts et des faiblesses, comme avec tout matériel de vape, et je n’ai pas de quoi démolir ce clearomiseur sans nuance, et encore moins la box ! Damned!

La seule chose qu’on peut reprocher à la box, c’est la fragilité de ses façades et leur sensibilité au rayures. Pour tout le reste, c’est une bonne box : chipset, boutons, ajustement, écran, tout tient la route.

Le clearomiseur Jewel présente deux qualités manifestes, sa légèreté et sa résistance à la chauffe. Mais on ne peut pas dire que c’est un bon clearomiseur, sa vape est loin d’être à la page. Certes, si l’objectif principal est uniquement de faire des gros nuages, ça fonctionne.

Un jour ou l’autre un fabriquant produira un atomiseur jetable aussi bon d’un clearomiseur classique, mais ça ne compensera pas ce qu’on peut vraiment reprocher au concept même d’atomiseur jetable en plastique, qui est plutôt d’ordre éthique et esthétique.

La “jetabilité” est une fausse bonne idée. D’accord, il coûte à peine plus cher qu’une résistance interchangeable, mais à la longue, on finit par payer le prix d’un clearomiseur, et, surtout, la manœuvre qu’il évite, changer sa résistance de temps en temps, n’est pas si contraignante. De ce point de vue, l’idée qu’il soit plus pratique est une lanterne, le jetable est une vessie.
La planète est dramatiquement déstabilisée par la pollution et les gaz à effet de serre. Les atomiseurs jetables s’ajoutent à cette pollution. Certes, à l’échelle de l’ensemble des emballages qu’on jette à chaque fois qu’on revient du supermarché, c’est pas grand chose. D’accord, mais à force de se dire ça, on finit par jeter beaucoup de petites  choses qui font un gros tas. Si encore il était utile. Mais non, c’est un peu plus, et pour rien.

Enfin, l’usage de ce jetable n’est pas agréable, on ne ressent aucun plaisir à s’en servir en tant qu’objet. Il y a quelques dizaines d’années, M. Bic, inventeur du briquet jetable, immense succès fort rémunérateur, avait eu une idée : “Et si on faisait pareil avec des parfums” ? Ça n’a pas marché, parce qu’un parfum, fut-il correct, n’est pas qu’un parfum, c’est exhausteur de vie, le contenu et le contenant comptent. Je pense que c’est pareil dans la vape, l’objet compte, pas seulement la vape qu’il procure, qui en l’occurrence est à la hauteur des parfums Bic… très basique.

Bref, M. Augvape, bravo pour la box, mais ton clearo moisi, gardes-le, tu sais faire mieux !

En résumé

On aime

  • La légèreté du kit
  • La qualité de construction de la box
  • La qualité du chipset
  • La logique des menus
  • Les modes de vape complets

On n’aime pas

  • La vape très moyenne du clearomiseur
  • Son apparence très bas de gamme

Conclusion

3,5 /5
 

Le kit VX200 d’Augvape interroge par ses contrastes. Autant la construction en plastique de la box reste de belle qualité, comme son chipset qui fonctionne parfaitement. Autant le clearomiseur jetable Jewel est d’apparence très bas de gamme et sa vape très moyenne. Il est loin des meilleurs clearomiseurs actuels, qui ne coûtent pas plus cher sur un an de vape. Bref, la box est chouette, mieux vaut lui adjoindre un bon atomiseur, et ainsi ne pas ajouter une contribution inutile à la dégradation de l’environnement.

 

Le kit VX 200 / Jewel Tank d’Augvape en images

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