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Test : Katana Universal Kit – iJoy

  • Par , le 10/11/2018 à 14h00
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  • Calumette
  • le petit vapoteur
  • Pulp
  • Vaporesso
  • Innokin

iJoy frappe un grand coup en proposant un kit universel, rien que ça ! Il est basé sur un nouveau mod électronique en forme de tube carré, associé à pas moins de 4 atomiseurs dans un joli coffret. Ça sent le cadeau de noël à plein nez, à côté des packs de toilettes parfumées et des packs d’outils portatifs 12 en un ! Cadeau génial ou fausse bonne idée ?
Avertissement : on va essayer de faire au plus court, mais cette revue va être un peu longue quand même, il y a 4 atomiseurs et un mod électronique à tester !

Nom d’une p…, vapoteuse !

Permettez-moi une petite vapo-fiction dont vous seriez le personnage principal.
On dirait qu’en novembre, vous auriez décidé de tenter d’arrêter la clope, profitant de l’événement Mois sans tabac. On est toujours mieux à plusieurs pour ce genre d’épreuve. Vous avez choisi la vape pour vous aider à vous passer de la clope. Vous avez donc acheté une petite vapoteuse, disons une excellente Endura T18 II d’Innokin, des liquides en sels de nicotine à 20 mg/ml, vous avez participé sur les groupes Facebook et avez réussi. On est fin décembre et vous avez éliminé presque toutes les clopes de votre journée, seules celles du matin et certaines du café ont du mal à lâcher l’affaire. Vous auriez bien envie de baisser votre taux de nicotine, c’est symbolique, mais vous comprenez les conseils des spécialistes : tant que vous n’êtes pas complètement libéré de la clope, mieux vaut garder un taux élevé. Vous êtes confiant, cette fois vous allez réussir.

Sur ces entrefaites, votre famille, qui vous soutient dans votre démarche, vous offre pour Noël ce superbe coffret : 4 vapoteuses en une, capable sur le papier d’accompagner l’évolution de la vape de tout vapoteur(se) pendant sa première année de vape. Il contient en effet deux clearomiseurs pour l’inhalation indirecte (à gauche), comme votre Endura, un clearomiseur pour l’inhalation directe et les gros nuages (à droite en bas), et un dripper reconstructible, qui permet de découvrir de nouveaux horizon du DIY, quand il sera temps, quand vous serez prêt.

Pour animer ces 4 atomiseurs, un mod, c’est à dire une batterie équipée d’une électronique qui lui permet de varier la puissance et le mode de fonctionnement en fonction de l’atomiseur choisi et de la vape souhaitée. Ça vous inquiète un peu, jusque-là vous n’avez utilisé que du matériel sans réglages et les questions de résistance et de puissance vous paraissent bien compliquées.

Comme vous aimez le bronze, votre famille a choisi cette finition, il en existe d’autres. Votre famille est géniale, vous avez remercié tout le monde, remettant au lendemain l’exploration du pack.

Le matin du 25, tout le monde dort encore, vous vous levez tôt, impatient de découvrir la vape proposée par ce kit, et content de pouvoir le faire seul, sans avoir l’air ridicule. Vous préparez une pâte à pancakes pour qu’elle repose avant que tout le monde émerge, et vous attaquez. Plusieurs questions vous taraudent : est-ce que je vais m’en sortir ? Est-ce que ce sont de bonnes vapoteuses ? Y-a-t-il tant de vapes différentes ?

Alors c’est parti, découvrons ces atomiseurs ensemble, et on s’occupera du mod à la fin.

Le clearomiseur MTL

Il s’agit d’un petit clearomiseur destinée à la vape en inhalation indirecte, comme le kit Endura T18 II, nous sommes donc en terrain connu.

Pour remplacer la résistance, il suffit de dévisser la base et de la tirer : elle tient avec deux joints en silicone.

Pour remplir le réservoir, il faut d’abord dévisser le top cap, qui est équipé d’un système de protection des enfants : il faut appuyer dessus pour le dévisser, comme pour les bouchons de bouteille de javel.

Le flux d’air est serré, mais plus ouvert que celui de l’Endura, il est agréable et réglable avec une bague noire qui découvre des trous de plus en plus petits. La production de vapeur est bonne, le hit assez soutenu, et les saveurs sont correctes, un peu atténuées par rapport à celles de votre Endura.

Le pod-clearomiseur MTL

Il ressemble un peu au premier, un peu plus large, et ne semble pas disposer de réglage du flux d’air, bizarre.

Il ressemble à un pod : le réservoir se retire de la coque en tirant dessus et on le remplit en retirant un petit bouchon en silicone sur le côté.

Mais ce n’est pas un pod, vous le savez bien, puisque vous avez hésité entre un pod, plus discret, et une AIO, plus autonome, lors de votre premier achat : la résistance n’est pas intégrée au réservoir, qui n’est donc pas jetable. Elle est vissée dans le réservoir par le dessous, et comporte en fait un réglage du flux d’air, avec la petite bague crantée.

Donc, c’est un clearomiseur, comme le précédent, et la vape est similaire. Mais le flux d’air peut-être plus large : il permet l’inhalation directe, à puissance modérée. Là encore, la vape est honnête sans être formidable : la production de vapeur est plus importante, les saveurs correctes, le hit satisfaisant.

Le clearomiseur subohm

Il est nettement plus gros, peut contenir deux fois plus de liquide (5 ml) et il se vape en mode puissance à 35/40 W minimum, en inhalation directe. Pendant le Mois sans tabac, on vous avais bien dit qu’il ne fallait pas commencer la vape avec ce genre d’engin, que ce serait pour plus tard, quand vous seriez familiarisé avec la vape. Alors vous hésitez, êtes-vous prêt(e) ?

Le remplissage se fait aussi par le haut, après avoir fait glissé le top cap. Il est facile à ouvrir, peut-être un peu trop. Vous vous demandez s’il ne pourrait pas s’ouvrir tout seul dans ton sac.

Pour changer la résistance, bien plus grosse, il suffit là aussi de dévisser la base.

La résistance n’est pas constituée d’un fil, mais d’une feuille de mesh. Vous avez entendu dire que c’était nouveau et que ça marchait bien pour la grosse vape.

Les entrées d’air sont énormes, elles permettent quasiment de respirer dans l’atomiseur comme dans un tuba. Le flux est réglable en tournant la bague, mais il reste ouvert, uniquement pour la vape directe.

Bon, vous avez rempli le réservoir avec un liquide qu’un ami vous à fourni quand il a su quel était votre cadeau, moins dosé en nicotine que votre 20 mg/ml habituel. Vous hésitez un peu…  c’est bizarre cet énorme drip tip 810… Vous vous lancez, vous prenez une grande inhalation, un peu timidement, vous vous étouffez, vous craches vos poumons, et vous êtes bien content(e) d’être seul(e) ce matin dans le salon. Vous recommencez, vous finissez par trouver comment faire en inhalant plus franchement et vous découvrez, ravi(e), comment faire d’énormes nuages, d’un coup vous avez 8 ans ! Bon, les saveurs, c’est moins bien, nettement, mais les nuages, c’est rigolo, et la sensation de l’inhalation directe est intéressante, un peu fatigante à la longue, mais ça change.

Le dripper reconstructible

Déjà que vous ne vous sentiez pas tout à fait prêt(e) pour la vape en inhalation directe, alors là, devant le dripper, vous êtes intimidé(e), et un peu désarmé(e). Vous avez lu que les vrais vapoteurs, les pros, vapaient sur des drippers et sur des mods mécaniques réservées aux connaisseurs, en mettant du liquide directement sur les résistances, qu’ils faisaient eux-même leurs résistances avec du fil. Bon, mais quel fil ? Où ça se trouve ? Est-ce qu’il faut des outils ? Où trouve-t-on du coton ? Et est-ce que je ne vais pas me faire sauter la truffe avec un engin pareil ?

Bon, et d’abord, comment ça s’ouvre ? Vous décidez de sortir le mode d’emploi que vous avez aperçu sous le présentoir, et stupeur, vous vous rendez compte qu’il ne concerne que le mod, et pas du tout les atomiseurs. OK, vous prenez votre tablette, vous foncez sur le Vaping Post et vous constatez que la plupart des drippers se démontent en tirant dessus. Alors vous tirez, avec précaution.

Vous découvrez alors trois pièces principales : la base avec son plateau de montage, le baril et le top cap, qui supporte un gros drip tip au format 810. La base peut se démonter, mais vous n’y touchez pas, c’est déjà assez intimidant comme ça.

Le flux d’air, très aérien, se règle en tournant le baril.

Manifestement il va falloir dévisser cette sorte de serre-joint, mais vous n’avez pas de tournevis assez petit… Vous êtes sur le point de remettre à plus tard l’exploration du dripper quand, “ding dong”, votre ami vapoteur sonne à la porte. Sauvé(e) !

Passées les salutations et souhaits de bonheur éternel d’usage, il vous dit que dans la boite, il doit y avoir de quoi faire un premier montage, mais non. Sous le présentoir et le mode d’emploi, il y a bien une boite avec plein de pièces que vous n’aviez pas vues : des résistances et des joints de rechange, un tournevis de la bonne taille et un petit peu de coton. Mais pas de fil, ni de résistances déjà bobinées.

Par contre, vous trouvez ça et vous demandez à votre pote ce que c’est. “Oh, dit-il, c’est un dripper à mesh ? Bizarre dans un kit débutant… Bon, on va commencer par un montage classique, c’est plus simple”.

Vous êtes de plus en plus persuadé(e) que cette vape n’est pas pour vous, quand il sort de sa trousse un matériel impressionnant : fils de différentes tailles, pinces coupantes, boite de tournevis universel, petites barres métalliques, pince à épiler, petits ciseaux, sachet de coton. “Wow, tu as toujours ça avec toi ?” “Non, juste quand je pars quelques jours ou quand je vais chez des potes qui débutent sur reconstructible ;-)”

Il vous montre alors comment monter le dripper, en commençant par dévisser le serre-joint.

Ensuite, il entortille du fil autour de deux barres de fer, les place dans le serre joint, un à un, coupe leurs pattes à la bonne dimension, les replace tous les deux, en serrant un peu le serre-joint, mais pas trop. Ensuite, il vous montre comment ajuster les coils pour les mettre bien au-dessus des arrivées d’air. Wow, c’est minutieux. Ce n’est pas si compliqué en fait, mais vous n’avez pas mémorisé toutes les étapes. Votre ami vous dit qu’il y a des systèmes bien plus simple pour débuter, il vous montre son dripper, qui a 4 vis, une par patte, ce qui en effet semble plus pratique.

Vous vérifiez que les coils sont bien positionnés et votre pote vous montre comment poser le coton. Avec une sorte de solennité, il prend un sachet, l’ouvre et sort un genre de boudin de coton qu’il dit être le meilleur coton de la vape : le Fiber’n Coton.

Il en extrait deux mèches assez fines, vous suivez ses instructions et vous posez les mèches sans problème. Il indique que les mèches doivent être serrées dans le coil, mais pas trop.

Il vous passe un autre liquide encore moins dosé en nicotine (3 mg/ml) pour imprégner les mèches et l’heure d’essayer vient enfin. Il vous conseille de commencer par souffler dans l’atomiseur plutôt que d’inhaler directement, pour le faire chauffer et le roder. Vous vous exécutez, le mod est réglé à 50 W. Ça claque dans tous les sens puis ça se stabilise. Vous prenez alors une bouffée, et à nouveau, vous vous étouffez et votre pote se marre. “Oh, ça va hein, j’apprends.” Vous recommencez et vous sortez un gros nuage, comme avec le clearomiseur précédent. Un peu plus même.

Ton pote prend le mod, le monte à 70 W et sort un nuage 4 fois plus gros que le tien, il a aspiré plus longtemps. Il le redescend à 55 W et vous le tend, vous prenez une bouffée plus franche et plus longue. La vapeur est dense, vous trouvez ça agréable et vous faites même quelques ronds de vapeur. Votre fille rentre dans le salon à ce moment précis : “Wow, c’est la guerre ici !”. Il y a de la vapeur partout. Elle disparaît avec la boite de céréales et une bouteille de lait.

Vous demandez à votre ami : “C’est quel parfum ton liquide, j’arrive pas à le cerner ?” “Hum, c’est sensé être un truc à la groseille, mais… on ne sent rien en fait !” Vous essayez en baissant la puissance et en refermant le flux d’air, mais non, le dripper fait certes beaucoup de vapeur, mais les saveurs sont fades, comme embourbées. C’est pas mauvais, mais vous ne reconnaissez pas la groseille.

Il dit alors : “Il faut l’essayer avec le mesh”, “Le quoi ?”, “Le mesh, les plaques que tu as trouvées dans le sachet tout à l’heure”, “Ah OK, faut tout démonter alors ?” “Oui !”
Pendant que vous démontez les coils, et qu’en votre for intérieur vous vous dites que cette vape est bien compliquée, votre pote prépare les plaques.

Il les tord autour d’une de ses barres en métal et pousse dedans les pads de coton qui les accompagnent.

Il galère un peu, ça n’a pas l’air facile de mettre les deux plaques en même temps, il les replace plusieurs fois avant d’arriver à un résultat satisfaisant. Il vous explique qu’avec du mesh, le coton doit être plus tassé à l’intérieur et que du coup il y a trop de coton pour rentrer les bouts dans le dripper : il faut les dédoubler. Alors il coupe, il ébouriffe, il retire du coton.

 

Pour finir, ça rentre. La vape est plus rapide, ça vous agresse un peu, mais les saveurs sont meilleures, vous sentez la groseille cette fois. Bon, c’est une groseille bien chimique, genre Haribo, mais c’est pas mal. Votre pote vous fait essayer son dripper, il fait un peu moins de vapeur, mais les saveurs sont bien plus soutenues. Vous êtes un peu déçu(e) du coup : le votre, c’est uniquement pour les nuages : les saveurs sont moyennes, même avec le mesh.

Un mod électronique complet

Vous décidez de l’explorer avec le clearomiseur MTL, puisque finalement, c’est le meilleur pour les saveurs, et le plus proche de votre vape actuelle.

Déjà, il est bien dessiné, et semble très robuste : la bague du connecteur 510 est vissée dans la coque en alliage. Le bouton de mise à feu tombe bien sous le pouce et le format vous plaît. C’est assez lourd, mais vous l’avez mieux en main que la fine batterie de l’Endura.

La batterie est intégrée, sa capacité est de 3000 mAh, de quoi vaper 330 bouffées à 30 W, suffisant donc pour tenir une journée si on ne vape pas à 50 W.

Les deux boutons + et – permettent de régler la puissance…

… et de changer de mode après avoir cliqué 3 fois sur le bouton de mise à feu. Entre le mode d’emploi et les explications de votre pote, vous vous perdez un peu. C’est compliqué et vous ne comprenez pas bien pourquoi il y a 6 modes différents avec des noms bizarres : Pmode, Power, Temp, ByPass, Pod et MTL.

MTL, ou Pod, ça te parait clair, pour les deux petits atomiseurs, mais votre copain vous dit que c’est de l’esbrouffe. “Ah ?!”
“Oui, en fait il n’y a que 3 modes, comme sur la plupart des box : 
– Mode puissance variable, avec les sous modes Power, Pmode (qui ajoute un preheat hard, normal ou soft) et MTL, qui est un mode puissance limité à 15 W.
– Mode Température variable, avec les réglages habituels de matériaux et qui fonctionne très bien.
– Mode Tension variable, ici nommé “Pod”, limité entre 3,5 et 3,8 V.
Il y a enfin un mode ByPass, qui théoriquement devrait utiliser la tension naturelle de l’accu, mais qui en fait produit une tension différente en fonction de la résistance de l’atomiseur monté : 4 V avec le clearomiseur MTL à 1,2 ohm, ou 3,6 V avec le dripper à 0,26 ohm. Ça n’a pas de sens.”

Bref, après ce tour d’horizon, vous comprenez que le mode Power est le plus simple à utiliser pour vous, et vous êtes content de ce mod. Il est agréable, il tient bien en main et il est autonome pour la vape MTL. Vous décidez d’oublier les modes bizarres, et éventuellement d’utiliser le mode température quand vous ferez vous-même vos coils en acier.

Mais vous êtes plus sceptique sur les atomiseurs. Les deux petits vous conviennent, ils sont proches de votre Endura et vous permettront de vaper des liquides différents. Mais les deux gros, c’est différent. Le clearomiseur subohm, c’est sympa de temps en temps, mais vous ne vous voyez pas acheter 10 ml de liquide par jour, ça finit par être cher. Et le dripper, il ne marche bien qu’avec le mesh, que vous vous sentez bien incapable de gérer vu comment votre ami expérimenté a galéré pour le monter. Pourtant, le reconstructible vous tente, mais vous vous demandez si vous ne devriez pas plutôt acheter le petit Elux de ArticDolphin que vous avez repéré. Plus simple et moins consommateur, tout en permettant de vaper en direct ou en indirect.

Revue technique

Le kit est livré avec des pièces de rechange est des accessoires pour les 4 atomiseurs : joints, résistances interchangeables, mesh, coton, tournevis. Un mode d’emploi est fourni, mais il est succinct et ne concerne que le mod, ce qui est largement insuffisant si le kit s’adresse à des débutants.

Les caractéristiques essentielles du Katana Universal Kit d’iJoy

Type de matériel kit régulé
Dimensions mod 96 mm sur 30
Poids du mod 215 g
Batterie intégrée, 3000 mAh
Puissance 85 W
Diamètre max. de l’atomiseur 24 mm
Dimensions atomiseur variable, de 20 à 24 mm
Contenance 2 à 5,5 ml
Résistances interchangeables et reconstructibles
Poids du clearomiseur 30 à 78 g
Poids du kit 245 à 295 g

Petites observations ravies

Bien. Au terme de ce marathon de vape avec notre ami, on peut affirmer que le mod Katana est très bien fait, qu’il semble vraiment robuste et que sa prise en main compense largement son poids (215 g), plus important que les mods similaires (autour de 150 g).
Certes, ses menus sont curieux, on va y revenir, mais les modes utiles sont présents et  fonctionnent très bien, y compris le mode température qui était la bête noire d’iJoy.
Je ne suis vraiment pas fan des finitions cuivre ou bronze, mais celle-ci est bien faite, elle va bien avec la forme du mod, et puis c’est une question de goût personnel.

On pourrait même imaginer qu’iJoy propose un jour ce mod avec la possibilité de changer l’accu : ce serait probablement un succès.

Petites observations en colère

En colère oui, contre iJoy et un type de marketing qui n’a aucun sens dans la vape. Pendant tout le test, et il fut long, j’ai eu le temps d’y réfléchir, je me suis demandé si ce pack était une bonne idée ou pas, dans son principe et dans sa réalité. Je conclus, de mon point de vue subjectif que j’ai, par la négative aux deux questions.

 

Mis à part le mod, excellent, la réalité de ce pack, c’est à dire les 4 atomiseurs qui le composent, n’a pas de sens, pas de cible.

Il y a deux clearomiseurs MTL, qui s’utilisent entre 8 et 20W, donc la cible pourrait être les vapoteurs débutants, ou amateurs de vape tranquille. Mais alors pourquoi les deux autres atomiseurs sont directement des trucs qui s’utilisent à 45 W minimum ? Du coup, la cible pourrait être les amateurs de vape subohm, avec un clearo et un dripper orienté gros nuages. OK, mais alors pourquoi leur joindre deux petits atomiseurs ?

Non, ce pack est mal foutu et ne choisit pas sa cible. Chez iJoy, il semble qu’il n’y ait pas de vape entre 10 et 50 W. Une progression plus douce de la puissance entre atomiseurs serait préférable. Et un dripper mesh difficile à monter n’est pas un bon outil d’initiation au reconstructible.

Par ailleurs, les modes exotiques proposés par le chipset du mod réussissent à la fois à prendre les gens pour des cons et à les embrouiller. Le mode MTL est un mode puissance limité à 15 W, probablement parce que les vapoteurs sont incapable de gérer la puissance de leur vape. Mais non, soyons logiques : s’il sont capables de changer de mode pour passer du subohm à 50 W au MTL à 13 W, ils sont aussi capables de changer leur puissance directement. Pourquoi le mode Pod passe en tension variable ? Pourquoi le mode ByPass ne fonctionne pas comme tous les modes ByPass de tous les autres fabricants ?

Et pour ne rien améliorer, la qualité de vape de ces 4 matériels va de “pas terrible” (pour le dripper et le clearo subohm) à correcte (pour les deux autres). Pas de quoi casser trois pattes à un canard. C’est un cadeau de vape un peu foireux, aussi bien pour les vapoteurs débutants que confirmés.

Mais le concept d’un coffret de vape pourrait être intéressant. L’idée semble sympa et en effet, ça pourrait être un cadeau plaisant. Mais en fait je n’en suis pas si sûr… C’est peut-être bien une fausse bonne idée.

La vape, c’est très personnel, l’atomiseur de l’un ne conviendra pas à l’autre, ou pas au même moment, du coup, comment composer un pack pertinent ?

Mais surtout,  la vape, c’est un parcours initiatique : on apprend à vaper, notre vape évolue, souvent par surprise, et l’achat d’un nouveau matériel est une occasion de se remotiver, de relancer son exploration, son intérêt, sur un coup de tête en un clic, ou après une mûre réflexion. Se voir offrir 4 matériels d’un coup, c’est gâcher ce plaisir et ce besoin de progresser.

Par analogie, c’est comme si j’offrais à mon fils qui commence la guitare électrique, un pack composé d’une Stratocaster, d’une Les Paul, d’une Ibanez 7 cordes et d’une Gretsch. Avec ça, il pourra tout jouer, du blues au métal en passant pas la country et le rock. OK, mais je viens de tuer son désir. Vaste débat, il y aurait de quoi approfondir.

Bref, de mon point de vue, et j’ai bien conscience de prendre une position personnelle ici, je ne suis pas certain que l’idée d’un pack soit si bonne, même si elle peut faire plaisir sur le moment, et je pense surtout que ce pack en particulier n’est pas bien pensé : il ne s’adresse à personne.

Et vous, que pensez vous de l’idée de pack de vape ?

En résumé

On aime

  • L’ergonomie du mod
  • Le chipset excellent
  • La robustesse et la qualité de fabrication du mod
  • l’idée de cadeau sympa

On n’aime pas

  • La faible qualité de vape des atomiseurs
  • L’incohérence du choix des 4 atos
  • Les modes exotiques du mod

Conclusion

3 /5
 

iJoy propose à la fois un mod excellent, ergonomique et performant, et un pack mal pensé, incohérent, et composé d’atomiseurs assez moyens. Les deux clearomiseurs MTL sont corrects. Ils pourraient satisfaire les vapoteurs qui apprécie la vape indirecte ou légèrement directe, mais il y a mieux. Le clearomiseur subohm a deux générations de retard en termes de rendu des saveurs. Le dripper utilise des feuilles de mesh, difficiles à monter, impossible pour un débutant.

 

Le Katana Universal Kit d’iJoy en images

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