Si vous ne fumez pas, ne vapotez pas.
Freemax propose son nouveau pod, l’Autopod50, qui se veut être le premier pod à résistances en double mesh. Alors que beaucoup de marques font le choix de l’esthétique, Freemax fait le choix de la puissance, afin de s’ancrer encore plus sur ce marché très concurrentiel.
Un pod qui ne veut pas en être vraiment un
En mettant dans leur Autopod50 des résistances double coil en mesh, la marque montre qu’elle souhaite s’intégrer sur le marché des pods à haut rendement de vapeur, mais de manière assez timide.
Caractéristiques techniques
Dimensions du pod | 43,5 x 24,5 x 94 mm |
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Poids du pod | 151.5 g |
Charge | USB-C |
batterie | 2000 mAh |
Plages d'utilisation | 5 à 50 W |
Capacité du réservoir | 4 ml |
Le coffret comprend :
- Pod
- Pièces de rechange
- Cordon USB
- Mode d'emploi
Une esthétique discutable mais un kit complet qui se veut innovant
L’esthétique de l’Autopod50 est à double tranchant : soit on adore, soit on déteste. Cet aspect arc-en-ciel sur l’ensemble du pod peut surprendre, même si Freemax semble en avoir fait un peu sa marque de fabrique depuis la GEMM 80W. Bien entendu, d’autres coloris existent. Mais la marque semble aimer déranger un peu les genres classiques en sortant des habituels noirs, gris et argentés.
À l’ouverture de la boite, nous avons donc un pod rectangulaire, épais, tenant bien en main, doté d’une cartouche en plastique sur le dessus. L’ensemble est assez massif, et ne fait pas dans la fioriture. Visiblement, Freemax a plus investi dans le développement technique que dans l’esthétique.
Sur l’avant du pod, nous trouvons le classique bouton de déclenchement, ainsi que deux boutons de réglages et un écran monochrome donnant uniquement les informations les plus importantes : simple mais efficace. Il n’y a aucun jeu au niveau des boutons et l’ensemble est résistant.
On trouve sur le dessous du pod des trous de dégazage de la batterie mais également le port USB-C permettant le rechargement du pod. Ce n’est pas l’emplacement le plus pratique mais cela fonctionne et ce type d’USB permet une charge rapide des 2000 mAh de la batterie.
Au-delà de cet aspect très massif du pod, la cartouche semble assez fragile. Elle s’enlève de son support magnétique avec facilité et révèle un réservoir très respectable de 4 ml. Là où l’affaire se complique, c’est lorsque l’on cherche à retirer la résistance. En effet le système de fixation via la pièce contenant deux larges airflows est très résistant, beaucoup trop, et l’utilisateur peine à la dévisser pour sortir cette résistance. Il faut toutefois noter que ce culot propose des airflows aisément réglables et très aériens. Ces mêmes airflows viennent s’alimenter en air sur l’avant de la box, via la fente située à la jonction entre le pod et la cartouche. On trouve également sur le dessous de la cartouche le trou de remplissage, doté d’un bouchon en silicone, qu’il convient de bien ajuster afin d’éviter toute fuite.
La résistance, voulue comme étant la première résistance au monde pour pod incluant deux coils en mesh est tout simplement énorme. Digne, en termes de format, des résistances d’un clearomiseur subohm du marché, ce consommable est voulu comme offrant un rendu de saveur bien supérieur à celui de la concurrence. Mais cela pousse tout de même à se poser la question de l’intérêt d’intégrer dans un pod, dont l’essence même est de proposer une vape serrée, des résistances pouvant produire un volume de vapeur important. Il faut également compter monter haut en puissance puisque la plage d’utilisation de cette résistance se situe entre 30 et 50 W. Il s’agit, donc là, de la réelle innovation de ce pod, même si cela peut surprendre.
Le pod est donc finalement assez classique, voire rustique, avec comme seule innovation cette fameuse résistance en double coil mesh…
Un pod qui envoie ?
L’Autopod50 et sa fameuse résistance invitent le vapoteur à une véritable balade gustative. En effet, les saveurs sont vraiment au rendez-vous, avec notamment un rendu de qualité sur des liquides gourmands qui, la plupart du temps, sont moins savoureux sur ce type d’appareil. De même, le volume de vapeur est conséquent, sans pour autant que la taille réduite de l’entrée d’air extérieure ne vienne permettre de faire de gros nuages. L’ensemble est donc très correct pour son prix.
En résumé
On aime
- Un bon rendu des saveurs
- Un volume de vapeur correct
- Une plage de puissance importante
On n’aime pas
- Une esthétique particulière
Conclusion
L'Autopod50 de Freemax est un bon pod, un compromis valable entre l’encombrement des mods classiques et la petitesse des pods. Proposant des résistances surdimensionnées pour un pod, il rend toutefois des saveurs agréables en bouche et un volume de vapeur proche des meilleurs atomiseurs, en inhalation directe pour les débutants, sur le marché.