British American Tobacco approche les associations et les médecins en faveur de la réduction des risques pour “échanger“.
British American Tobacco a approché la mauvaise personne. Dans un courrier adressé par recommandé avec avis de réception au Pr Dautzenberg, le cigarettier lui propose “d’échanger” sur “les conditions de développement” des nouveaux produits à nocivité réduite. Comprendre notamment vapotage mais aussi tabac chauffé.
British American Tobacco essaye d'approcher les associations et les médecins pro réduction risque 🚬Je vous encourage à ne pas repondre😤
— Pr . B Dautzenberg (@PrDautzenberg) July 11, 2017
Une démarche qui a fâché le pneumologue, qui ne cache pas son soutien à l’approche pragmatique de la réduction des risques tabagiques, au point de publier ce matin sur le réseau social twitter la copie de ce courrier.
Mon invitation à coopérer avec cigarettiers afin d'enfumer le message de santé publique et augmenter leurs profits👎😤 pic.twitter.com/6SIgZpFQD1
— Pr . B Dautzenberg (@PrDautzenberg) July 12, 2017
British American Tobacco n’en est pas à son premier coup d’essai. Nous rapportions en juin 2014, un communiqué de l’industriel de la même teneur, publié à l’occasion de la journée mondiale sans tabac, après une fin de non recevoir de l’OMS.
Démarché dès 1998 pour commercialiser une cigarette électronique, l’industriel est entré rapidement sur le marché du vapotage après le début de son essor et annonçait au mois de février son ambition de doubler sa présence géographique.
BAT entend doubler sa présence sur le marché de l’e-cigarette en 2017
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