Le vapotage, c’est toxique et ça n’aide pas à arrêter de fumer. En plus, c’est même dangereux pour l’entourage.
10 ans de retard sur la science
Le 25 mai 2022, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis à jour sa foire aux questions sur la cigarette électronique. Censée informer le grand public au sujet du vapotage, force est de constater que l’organisme continue de diffuser de fausses informations sur le vapotage. Voilà déjà plusieurs années qu’elle s’en prend à l’outil de sevrage tabagique le plus efficace du marché. Et il semblerait que ça ne soit pas près de s’arrêter.
Ainsi, un fumeur totalement étranger au domaine du vapotage et qui souhaiterait se renseigner peut apprendre que « les preuves révèlent que ces produits sont nocifs pour la santé et ne sont pas sûrs ». L’e-cigarette serait aussi responsable d’une « augmentation du risque de maladies cardiaques et de troubles pulmonaires, selon certaines études récentes ». Pour rappel, la cigarette électronique est considérée comme étant au moins 95 % moins nocive que le tabagisme par le ministère de la Santé britannique. Concernant la recherche ayant révélé que le vapotage augmenterait rt les risques cardiaques, celle-ci a été retirée de toutes les revues médicales pour ses nombreuses imprécisions et autres graves manquements. De nombreux experts l’ont d’ailleurs qualifiée « d’étude poubelle ».
Quant à la question de savoir si vapoter est moins dangereux que fumer, dans sa foire aux questions, l’OMS continue son cirque. Elle indique que la toxicité des cigarettes électroniques « dépend d’une série de facteurs, certains liés aux produits utilisés et d’autres à l’utilisateur individuel ». Parmi les facteurs cités, « la manière dont les produits sont utilisés, y compris la fréquence d’utilisation, la manière dont les produits sont fabriqués, l’identité de l’utilisateur du produit et la manipulation éventuelle des caractéristiques du produit après la vente ». Après relecture, l’organisme ayant probablement pensé ne pas avoir été assez malhonnête pour cette question, il en remet une couche afin d’être bien certain d’effrayer le lecteur. Il souligne que « la toxicité n’est pas le seul facteur à prendre en compte » et qu’il faut également penser au « potentiel d’abus ou de manipulation du produit ». Mais si l’on va par là, un marteau est dangereux puisqu’il peut permettre de taper sur quelqu’un au lieu d’un clou. Une imprimante 3D est dangereuse puisqu’elle peut permettre d’imprimer une arme. Un bol de soupe est dangereux aussi, puisqu’il pourrait servir à ébouillanter quelqu’un. Penser au « potentiel d’abus » pour juger de la dangerosité d’un produit… quelle ânerie.
Je vous passe, bien sûr, tous les paragraphes qui expliquent que vapoter n’aide pas à arrêter de fumer, que la vapeur d’une cigarette électronique est aussi dangereuse pour son utilisateur que pour son entourage. Autant d’imbécillités que plusieurs dizaines d’études ont réfutées.
Voir autant de fausses informations diffusées par l’organisme censé protéger la santé mondiale est alarmant. Comment les scientifiques à sa tête peuvent-ils encore ne serait-ce que prétendre à cette fonction ?
Cet article d’opinion n’engage que son auteur et ne représente pas forcément l’avis de la rédaction du Vaping Post.
Les derniers articles sur l’OMS