Les revenus de Juul auraient dépassé le milliard de dollars

Par Alistair Servet, le 1/02/2019 à 16h30

Mis à jour le 29/06/2021 à 5h47

Le fabricant du pod Juul, connaissant un énorme succès aux États-Unis depuis maintenant plus d’un an, aurait dépassé le milliard de dollars de revenus au cours de l’année 2018.

Le succès du pod se confirme

Il y a quelques jours, le cigarettier Altria a déclaré que les revenus de l’entreprise Juul auraient dépassé le milliard de dollars au cours de l’année 2018, soit près de 200 millions supplémentaires par rapport à l’année précédente. Selon le fabricant de cigarettes, les ventes de pods de la désormais célèbre marque américaine auraient augmenté de 600 % au cours des 12 derniers mois, rapporte l’agence de presse Reuters.

Si l’on en croit les prévisions financières du cigarettier, ces ventes devraient continuer à croître de l’ordre de 15 à 20 % d’ici à l’année 2023.

La bonne affaire pour Altria ?

Il y a quelques mois, Altria déboursait pas moins de 12,8 milliards de dollars afin d’acquérir plus d’un tiers du capital de Juul. Un investissement massif qui semble d’ores et déjà porter ses fruits puisque l’action en bourse du cigarettier aurait augmenté de 1,5 % au dernier trimestre 2018.

Mais tout n’est pas rose pour autant.

Aux États-Unis, Juul continue d’être la cible privilégiée de la FDA dans le combat que mène l’organisme de santé publique contre le vapotage des jeunes.

En plus de ces nombreuses attaques extérieures que subit quotidiennement le fabricant de pods, il doit également faire face à une fronde intérieure prenant sa source au sein même de la société, parmi ses propres collaborateurs.

En effet, depuis l’entrée d’Altria au sein du capital de l’entreprise, plusieurs employés ont fait part de leur mécontentement concernant cette situation, certains allant même jusqu’à parler d’un « pacte avec le diable ».

N’ayant visiblement aucune réponse valable à apporter au sujet de cet inquiétude justifiée, le fabricant de pods a depuis tenté d’éteindre l’incendie en promettant de débloquer une enveloppe de 2 milliards de dollars destinés à être répartis entre les 1 500 salariés de l’entreprise.