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Le vapotage n’exposerait pas aux métaux lourds

Mis à jour le 20/10/2020 à 14h49
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Une récente étude s’est penchée sur les niveaux de métaux lourds présents dans le sang et les urines des vapoteurs. Dans leurs conclusions, les scientifiques ne notent aucune différence de quantité pour ces métaux, entre les vapoteurs et les personnes n’ayant jamais fumé ni vapoté.

Des niveaux semblables entre vapoteurs et personnes n’ayant jamais fumé ni vapoté

La cigarette de tabac représente de nombreux dangers. Bien que les chiffres varient selon les sources, on estime que la fumée de cigarettes contient entre 4 000 et 7 000 substances, dont au moins 50 à 70 seraient cancérigènes.

Parmi les produits nocifs contenus dans la fumée de cigarettes, se trouvent les métaux lourds. En effet, divers métaux tels que le cadmium, le mercure ou encore le plomb, sont directement inhalés, puis parfois transportés dans le sang, lorsqu’un fumeur consomme du tabac au moyen d’une cigarette.

Depuis quelques années maintenant, le vapotage a été adopté par plusieurs millions de fumeurs à travers le monde. Considérée comme étant « au moins 95 % moins nocive » que le tabagisme par le ministère de la santé britannique, la cigarette électronique reste le sujet de travaux scientifiques réguliers.

Récemment, une nouvelle étude (1) ayant pour but d’observer les quantités de métaux lourds présentes dans le sang et les urines des vapoteurs, a été conduite par les docteurs R. Constance Wiener et Ruchi Bhandari.

A l’aide des données récoltées entre 2015 et 2016 par la National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES), programme d’études destiné à évaluer la santé et l’état nutritionnel des adultes et des enfants aux USA, les scientifiques ont classé les participants dans trois groupes. Ceux n’ayant jamais fumé ni vapoté, ceux ayant déjà fumé, et parfois utilisé un vaporisateur personnel en plus des cigarettes de tabac, et ceux n’ayant jamais fumé mais régulièrement utilisé une cigarette électronique.

Dans leurs conclusions, les scientifiques notent que « l’utilisation actuelle ou passée de la e-cigarette n’a pas atteint une signification statistique dans l’association avec les métaux » et que les niveaux de plomb dans le sang, ainsi que les niveaux urinaires de cadmium, de baryum et d’antimoine étaient « similaires entre les participants qui utilisaient des e-cigarettes et ceux qui n’en utilisaient pas ». Les anciens fumeurs étant quant à eux « plus susceptibles » de présenter une plombémie et un cadmium urinaire plus élevés que les participants n’ayant pas vapoté ni fumé.


(1) Wiener, R. Constance, and Ruchi Bhandari. “Association of Electronic Cigarette Use with Lead, Cadmium, Barium, and Antimony Body Burden: NHANES 2015-2016.” Journal of Trace Elements in Medicine and Biology, Urban & Fischer, 26 June 2020, https://doi.org/10.1016/j.jtemb.2020.126602.

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