Dans un entretien accordé au Vaping Post, en préambule du symposium sur la cigarette électronique qui s’est tenu à La Rochelle, le Dr Konstantinos Farsalinos est revenu sur les questions des normes d’exposition à la vapeur et de la composition des e-liquides. Il propose des solutions simples pour améliorer la sécurité.
Les questions sur les niveaux d’exposition ne sont pas résolues, pour de bonnes raisons
Les normes d’exposition au travail ont été définies pour garantir la sécurité des personnes exposées quotidiennement cent pour cent du temps pendant huit heures d’affilée. Elles sont exprimées à travers des concentrations de substances par volume d’air. Comme le montre cet extrait du document sur les Valeurs limites d’exposition professionnelle aux agents chimiques en France édités par l’INRS (pdf)
Pour la cigarette électronique la situation est complexe, explique le cardiologue. Comment ramener des mesures à des valeurs de comparaisons alors que l’exposition est intermittente et proportionnelle à la quantité de liquide consommée par l’utilisateur, et qu’elle peut différer considérablement d’un utilisateur à l’autre et même pour une même personne, d’un jour à l’autre.
Dans les plupart des cas, le Dr Farsalinos et ses co-auteurs utilisent les limites quotidiennes d’exposition pour évaluer la toxicité. Néanmoins, ces données ne permettent pas de rendre compte de la fluctuation des volumes consommés. En l’absence de standard il encourage les vapoteurs concernés à prendre conscience des dérives potentielles de leur pratique quotidienne.
Après la publication d’une étude menée par des chercheurs américains, le Mirror annonçait de manière alarmiste que les cigarettes électroniques arômatisées sont 250 fois plus toxiques que les limites de sécurité recommandées. Mais, on vient de le voir, l’utilisation des normes d’exposition est particulièrement délicate et, encore une fois, déplore le cardiologue grec, aucune comparaison n’est faite avec la concentration de ces produits dans la fumée de cigarette, qui permettrait de comparer les risques.
Éduquer le vapoteur à la qualité des produits et des pratiques
Lors du buzz internet sur le diacétyle qui avait été détecté dans certains e-liquides, une molécule de substitution avec un profil moins nocif était disponible. Dans ces conditions, le docteur grec avait recommandé « une tolérance zéro » sur ce composé.
E-liquide : l’absence de diacétyle comme nouvel argument commercial ?
Interrogé sur l’action à entreprendre en ce qui concerne le diacétyle, K. Farsalinos suggère qu’éduquer le consommateur serait au moins aussi utile que définir des normes. Il imagine une notice distribuée avec les e-liquides qui pourrait expliquer les avertissements visuels, donner des détails sur la qualité du processus de fabrication. Le consommateur “éduqué” rechercherait sa présence lors de l’achat d’un autre liquide d’une autre marque et s’interrogerait sur son absence, le cas échéant.
Selon le chercheur, c’est la seule façon de passer d’une consommation axée exclusivement sur «le prix et le goût» à un comportement tourné vers la qualité et la sécurité.
L’éducation doit être initiée par les fabricants de liquides
“Chaque marque fabrique le meilleur e-liquide“, observe ironiquement le chercheur grec, “mais peu d’entre elles en donnent la preuve“. Pour lui, les tests et la transparence des résultats devraient être la norme chez les fabricants de liquide. Il n’est pas nécessaire de tester toutes les compositions, seulement les concentrés aromatisants sont dilués dans les base de PG et VG.
Le cardiologue espère qu’avec le temps, la préoccupation pour la qualité des produits et des liquides guidera l’utilisateur dans ses choix plutôt que le prix, de sorte que les bonnes pratiques des utilisateurs viennent en echo des efforts déployés dans le domaine de la recherche pour améliorer la sécurité.
Également présent à la Rochelle, le professeur Riccardo Polosa confie partager la vision de K. Farsalinos. Éduquer les vapoteurs devient nécessaire pour continuer à avancer sur les aspects scientifiques. Un sondage (en anglais) de Vaping Post et ECigIntelligence sur les comportements des vapoteurs a révélé que la fréquence d’entretien de l’atomiseur était préoccupante chez la majorité des utilisateurs expérimentés. C’est la première et la plus immédiate des mesures pour améliorer la qualité des émissions et la sécurité des utilisateurs.
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ça serait cool de mettre les liens vers les sondages même s’ils sont en anglais
Je viens de répondre au sondage, et je pense que la question du nettoyage du drip-tip mériterait d’être abordée, carrément dans un article…
Je m’aperçois autour de moi que beaucoup de gens n’ont pas conscience que c’est un nid à bactéries, en toute logique puisqu’utilisé toute la journée contrairement aux clopes qu’on jette, et probablement une des causes des aphtes qui peuvent survenir après quelques mois quand on commence à vaper.
Insister sur l’hygiène de cet accessoire me paraît important.
Et si on n’utilise pas de coton mais du mesh ? Et si on fait juste un burn chaque jours pendant plusieurs semaines sur un montage genesis (robuste par nature) ?
Ces partenaires professionnels de ce topic ne donnent pas de crédibilité à ce post. Quel est le but de leurs partenariat. Orienter le client vapoteur à choisir ses produits dans leurs gammes. Ou sont les études que vous décrivez, bibliographie absente. Le professeur Konstantinos Farçalinos ets tantôt cardiologue, tantôt docteur, tanto K Farçalinos. M. Polosa chercheurs Italien rejoint Le Professeur Farçalinos ? Ou dans quel article, dans quelle revue scientifique. Ce post est bien consequent mais tout autant vide des prérequis d’annonces telle que celles faites ici même. Il est comme le questionnaire qui est joint bien incomplet avec des questions fermées qui ne peuvent absolument pas refléter la réalité de ce qui se passe réellement. Mais il est sur que les résistances du commerce ont une valeur marchande non négligeable, donc il vaut mieux en vendre plus que moins. Le sujet du diy n’est abordé que pour les coils et pour les liquides en Diy, les études sont ou ? Alors qu’il y en a !
Ce post est trop orienté et ne reflète absolument pas le travail du professeurs Farçalinos ni le résultat de ses études publiées dans les revues qui s’imposent pour le monde de la recherche ce qui valide le processus de l’étude.
Un exemple pour votre questionnaire, je vape en contrôle temp (Etude du professeur Farçalinos) je change mes cotons des le changement de saveur, mais mes coils uniquement quand le métal utilisé n’est plus efficient et nettoyable, j’utilise, du Nickel, du Titane, du Ni Chrome, et chaque alliage ne s’encrasse pas du tout de la même manière. Pour les drip tip c’est plusieurs fois par jour que je les nettoie quand cela est possible.
Bref pour moi votre article est incomplet et désinforme par cela, ce qui est dangereux pour les neo-vapoteurs ou les futurs Vapoteurs.
Laissez faire la presse pour la désinformation elle est reine ? mais pour l’information il faut revoir votre copie car vous parlez de former les vapoteurs pour limiter les risques, commencez donc par former vos mécènes. Je n’en ai pas vu beaucoup de ceux cités plus haut inscrit sur les formation de M. Jacques le Houezec par exemple…….
Bonne route à vous mais arrêter la désinformation orientée……
Heu … En quoi cet article est-il distinctement “orienté” …? Il me semble juste … factuel …
A premiere vue je ne vois qu’un peu d’information visant a eduquer dans le bon sens, un peu d’hygiène ne nuit pas et tenter de nous eduquer a etre plus exigeant sur la qualité des liquides c’est pas tres ciblé pour un lobbyiste.