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La World Vapers’ Alliance a organisé une manifestation destinée à rappeler que la vape peut aider à lutter contre le cancer en Europe.
Faire entendre sa voix tout en respectant les gestes barrières
Source : World Vapers’ Alliance
Mercredi dernier, au Parlement européen, se tenait une réunion de la commission spéciale sur la lutte contre le cancer. Chargée « d’identifier la législation et les autres mesures qui peuvent contribuer à prévenir et à combattre le cancer », la commission invitait, lors ce cette rencontre, différents experts dont l’objectif était d’apporter une contribution scientifique au thème : faciliter un mode de vie sain : comment réduire les facteurs de risque lié au mode de vie en matière de cancer ?
À cette occasion, la World Vapers’ Alliance, qui avait déjà profité de l’annonce de la création de cette commission, pour lancer différentes pétitions destinées à « rallier les voix » des nombreuses personnes qui ont déjà eu l’occasion de faire « l’expérience directe des bienfaits du vapotage », a encore fait parler d’elle.
En effet, l’association a organisé lors de cette rencontre, une manifestation en faveur du vapotage, respectant les gestes barrières, afin de souligner l’importance de la cigarette électronique dans la lutte contre le cancer en Europe.
Source : World Vapers’ Alliance
« Bien que nous ne puissions pas y être en personne, nous voulions nous assurer que les députés européens nous entendent et nous voient », a expliqué Michael Landl, directeur de la World Vapers’ Alliance, à propos de cette manifestation pour le moins singulière.
Plusieurs interventions en faveur de la vape
Si l’on en croit l’association, plusieurs interventions des députés européens présents auraient été en faveur du vaporisateur personnel.
Le député italien Pietro Fiocchi, aurait ainsi mis en avant plusieurs études démontrant que le risque de cancer est bien plus faible dans le cadre du vapotage, que dans celui du tabagisme. De plus, le député allemand, Peter Liese, aurait souligné la nécessité de veiller à ce que l’accès au vapotage ne soit pas aussi restrictif que le tabagisme :
« Arrêter de fumer est facile à dire, mais pour ceux qui sont dépendants, c’est très difficile. C’est pourquoi je pense que nous devons être un peu plus ouverts à l’égard des e-cigarettes. Nous devons donc au moins nous assurer que les e-cigarettes ne sont pas plus difficiles d’accès que le tabac ».
Un point de vue partagé par le docteur Nataliya Chilingirova, professeur associé d’oncologie à l’université médicale de Pleven, en Bulgarie, invité à la commission en tant qu’expert :
« Sur la base des preuves actuelles, les niveaux d’exposition aux cancérigènes [provenant des e-cigarettes] sont inférieurs à ceux de la fumée de cigarette. Ce sont de bonnes options pour les fumeurs actuels qui ne veulent pas ou ne peuvent pas arrêter de fumer. Je suggère que les restrictions légales qui s’appliquent aux cigarettes ne soient pas pleinement appliquées aux produits du tabac chauffés et aux autres nouveaux systèmes d’administration de la nicotine. Elles pourraient être utilisées pour réduire les risques pour les gros fumeurs et ceux qui n’ont pas d’autres options ».
Suite à cette réunion, Michael Landl s’est dit « encouragé » par « l’ouverture d’esprit croissante » des députés européens quant à la façon dont le vapotage pourrait réduire les risques de cancer en Europe.
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