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En Suisse aussi les utilisateurs réguliers du vaporisateur sont des fumeurs

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A l’occasion de la publication au mois d’octobre des dernières données du Monitorage suisse des addictions sur la cigarette électronique, Philippe Poirson, blogueur helvète, publie un long billet pour présenter, analyser et mettre en perspective les chiffres officiels.

La Suisse francophone vape davantage que la germanophone

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Selon Helvetic Vape, l’interdiction des e-liquides nicotinés freine l’essor du dispositif de réduction des risques

D’après le rapport de l’Office fédéral de la santé publique, 14.0% de la population de 15 ans et plus a expérimenté le dispositif, ils étaient 6.7% en 2013.  Les utilisateurs réguliers (au moins une fois par semaine) représentent 0.7% de la population.

Comme dans les autres pays où ce type d’enquête a été réalisée, les utilisateurs réguliers du vaporisateur sont essentiellement des fumeurs qui cherchent à réduire ou arrêter leur consommation de tabac.

Bien que leur vente soit interdite en Suisse,  les utilisateurs réguliers du vaporisateur déclarent consommer des e-liquides contenant de la nicotine.

Sur son blog “Vapolitique”, l’ex-journaliste Suisse critique ce rapport. A l’image de l’association d’utilisateurs suisse Helvetic Vape, il regrette des lacunes de l’enquête, en particulier l’absence de questions qui auraient pu, selon lui, éclairer l’attractivité de la vape pour les fumeurs comme pour les non-fumeurs.

En mettant en perspective les chiffres officiels de la cigarette électronique avec ceux du tabagisme il nous apprend qu’entre 2011 et 2014 la prévalence tabagique a reculé en Romandie de 27% à 25,9%, alors qu’elle a augmenté en suisse-alémanique passant de 23,6% à 24,5%. En regard de ces évolutions, il rappelle que le développement de la vape est plus rapide en Romandie qu’en Suisse allemande

Pour le blogueur la perception des risques pourrait en fournir l’explication. En effet, explique-t-il, “il existe dans l’aire francophone des défenseurs d’une approche de la lutte contre le tabagisme par la réduction des risques”, alors que selon lui “la sphère alémanique semble se nourrir des études américaines, aux méthodologies biaisées”.